DESC

page 90

doute matinal (léger)

tu mets ta main sur mon sexe, sous la culotte. ça me fait quelque chose (que je devrais vouloir).
ce que ça me fait
« Il saute aux yeux que cette Versagung intraduisible n’est possible que dans le registre du sagen, en tant que le sagen n’est pas simplement l’opération de la communication, mais le dit, l’émergence comme telle du signifiant en tant qu’il permet au sujet de se refuser.
Ce refus originel, primordial, ce pouvoir de refus dans ce qu’il a de préjudiciel par rapport à  toute notre expérience, eh bien, il n’est pas possible d’en sortir. »
Lacan, J., Le Séminaire, Livre VIII, Le transfert, p. 378.
MON AMOUR

Donc dire, sagen, et avec le
Lire la suite → “doute matinal (léger)”

car c’est ça qui m’intéresse, le délire, pour moi la pensée c’est le délire,

oui, je lis (enquête en cours)
tenez tenez tenez:

car c’est ça qui m’intéresse, le délire, pour moi la pensée c’est le délire, c’est la même chose, or délirer c’est précisément, et c’est mon hypothèse depuis le début, franchir des seuils d’intensité, passer d’un seuil d’intensité à  un autre, c’est à  dire qu’avant de délirer, le délirant c’est quelqu’un qui sent et sentir c’est sentir des passages intensifs sur le corps sans organes,
DELEUZE / ANTI ŒDIPE ET MILLE PLATEAUX
Cours Vincennes – 18/04/1972

(je suis triste aujourd’hui en me lavant les dents les gencives ont saigné j’ai fait la liste pour le boucher qui suis-je d’où viens-je où vais-je ; pas mal le vélo adossé à  la clôture mon


Lire la suite → “car c’est ça qui m’intéresse, le délire, pour moi la pensée c’est le délire,”

sans titre

avoir parlé sans savoir. alors, je lis. DELEUZE / ANTI OEDIPE ET MILLE PLATEAUX
Cours Vincennes – 18/04/1972
. je suis triste je lis. j’ai trop de travail je suis triste je lis. j’ai supprimé hier la télévision. nous nous sommes disputés. j’ai trop de travail. je suis triste. je lis. j’ai des remords je suis triste je lis. j’ai écrit sans savoir
ce qui me passait par la tête
remords
suis triste
lis

triste alors en état de péché triste alors en état de péché triste alors en état de péché triste alors en état de péché triste alors e
idée que lacan reprend
la tristesse la dépression
ça vous vient d’avoir cédé sur
votre désir

sans titre

hier matin, à  la radio, fr c, j’entends parler du corps sans organe de deleuze que je ne connaissais que d’ouà¯-dire et à  peine plus d’ailleurs maintenant. j’aime bien deleuze, j’ai pratiqué ses cours un moment, trouvés sur le net, ceux sur spinoza*, que j’aime plus encore, pour de toutes petites parties de son oeuvre que je connais – mal d’ailleurs, pour le reste. je l’aime de ce qu’il ait considéré la tristesse comme un péché. ça m’a convenu. ça venait s’ajouter à l’incessant procès, ça m’indiquait encore comme coupable, et jamais, on n’est trop coupable. triste et donc coupable. deleuze, lui, il explique bien. sa lecture de l’éthique, c’est une délectation, son approche de la philosophie, itou, le


Lire la suite → “sans titre”
Publié le
Catégorisé comme to be or

– Vous lisez le journal?

Vous lisez le journal?
Je ne lis pas souvent le journal. J’ai l’impression que ce serait
mieux que je liseplusouventlejournal. Intimement, je ne le sais pas. Je ne sais pas pourquoi. Pour la conversation, c’est certain, c’est mieux. J’ai ouvert le journal aujourd’hui, lu, ce chiffre, et qu’est-ce qu’il peut bien vouloir dire, lu donc, et je l’aurai oublié très vite, d’ailleurs, tout de suite, je me suis demandée et le tsunami, combien de morts ça a fait, plus aucune, la moindre idée, quelle importance, fondamentalement, le chiffre, et pourtant, 54.000 morts, au Pakistan. J’en fais quoi, moi, de ça. Je l’oublie. Le chiffre. Pas le désarroi. Autrefois, je disais l’impuissance. Je disais: ces informations nous confirment dans une certaine


Lire la suite → “– Vous lisez le journal?”
Publié le
Catégorisé comme to be or

– Vous lisez le journal?

– Est-ce que vous savez pourquoi vous lisez le journal ? – Vous lisez le journal plutôt que de regarder la StarAc ? Et puis quoi ? – Ce serait une affaire morale, voire, mieux, éthique, que de lire le journal ?

// Â« La lecture du journal est la prière du matin de l’homme moderne Â», Hegel
« ;
$space = ’ Â° ’;
$chaine= ereg_replace(’ ’, $space, $chaine);
echo $chaine;
?


Lire la suite → “– Vous lisez le journal?”

de la nuit

maintenant il faudrait pouvoir aller vraiment très vite,
très très très vite

Publié le
Catégorisé comme to be or

de la nuit

voudrais pouvoir foncer à  travers tout

Publié le
Catégorisé comme to be or

rêvé que je faisais du théâtre

rêvé que je faisais du théâtre
autres comédiens « professionnels »
sont 2 ou 3
sommes disséminés sur la scène, complètement nue.
je n’ai pas grand chose d’autre à  faire que de rentrer en scène, suivre une trajectoire assez longue qui la coupe en oblique. dire ou faire qq chose. de là  retraverser la scène, de nouveau trajectoire assez longue, vers un comédien à  qui je dois dire qq chose et qui probablement aussi me dit qq chose. les autres non plus, n’ont pas grand chose à  faire. une ou deux trajectoires sur la scène qui la coupe en diagonales, en zigzags, non en V. des phrases, des paroles qu’ils se lancent. il ne s’agit pas seulement de marcher, il


Lire la suite → “rêvé que je faisais du théâtre”

coincée (l’acropole)

Et si nous nous demandons (Freud parle ici de lui-même et de son frère, avec qui il avait entrepris ce voyage en Grèce) pourquoi nous nous étions gâché dès Trieste le plaisir d’aller à  Athènes, nous touchons à  la solution du petit problème. Il faut admettre qu’un sentiment de culpabilité reste attaché à  la satisfaction d’avoir si bien fait son chemin : il y a là  depuis toujours quelque chose d’injuste et d’interdit. Cela s’explique par la critique de l’enfant à  l’endroit de son père, par le mépris qui a remplacé l’ancienne surestimation infantile de sa personne. Tout se passe comme si le principal, dans le succès, était d’aller plus loin que le père, et comme s’il était toujours


Lire la suite → “coincée (l’acropole)”

un père à faire
— (coincée)

rêvé il y a deux nuits que mon père n’était pas mon père.

je rencontre mon « vrai » père. lui parlant de mon père (du vrai dans la « réalité »), je dis « mon père » et m’en excuse auprès de lui : c’est lui qui toute ma vie a fait pour moi office de père, qui a été un père pour moi, non pas celui qui aujourd’hui se présente comme étant mon père. il ne m’en veut pas, il sait que mon père, qui s’avère donc n’être pas mon père, est mort.

ce nouveau père est physiquement assez massif. plutôt muet. il ressemble à  un personnage du téléfilm dont j’avais vu la veille la fin où il


Lire la suite → “un père à faire
— (coincée)

coincée

depuis hier enfoncée. coincée.

il y a très longtemps, à  ça, ce « coincée », un ami m’avait répliqué : qu’est-ce que tu sais dans ton coin? presque rougissante, j’ai cru qu’il me disait : qu’est-ce que tu sais dans ton sexe?

ce matin, plutôt je me dis, d’abord je me dis (méthode) : que faire de ce savoir que je reste seule à  savoir (savoir qui n’est dès lors qu’en puissance, en passe).

Publié le
Catégorisé comme to be or

je vais bien

je n’ai pas le temps d’écrire ici . je ne le prends plus .

vouloir coller à  la réalité pour la décrire est absurde, puisqu’il y a toujours qq chose qui la dépasse de très loin. (à  ce propos lu qq chose de totalement débile hier dans le monde à  propos d’une so called realtitY* : courbet comparé au loft. le gars se veut-il subversif, il n’est qu’un idiot, doublé d’un vendu.**)

*
céder ce qu’il faut de jouissance afin de ne pas avoir à  céder sur mon désir.

*
je pensais : « les faux impossibles » : ceux qui se mettent en place pour que le désir ne trouve pas son chemin, sa limite.

*
lacan : la


Lire la suite → “je vais bien”
Publié le
Catégorisé comme to be or
Top