Je te parlais de Flamme éternelle, l’exposition de Thomas Hirschhorn auPalais de Tokyo

Je te parlais de Flamme éternelle, l’exposition gratuite au Palais de Tokyo,
http://flamme-eternelle.com,  de Thomas Hirschhorn.  Jules ça l’a rendu fou. Il disait que c’était le paradis. Il disait  « On aurait dit qu’il n’y avait pas de loi
C’était le chaos.
J’ai  de nouveau eu le sentiment très fort que tout était possible.
J’ai pensé que maman allait le sentir aussi,  qu’elle allait sentir que j’avais raison, que tout était possible. » Il disait ça à son père, dans la voiture,  au retour. « Qu’il y aurait pu y avoir la révolution. »

Il y avait du papier, de grands panneaux, où on pouvait écrire, dessiner – mais aussi sur les fauteuils, sur les tables. C’est la première chose


Lire la suite → “Je te parlais de Flamme éternelle, l’exposition de Thomas Hirschhorn auPalais de Tokyo”

les images

 

 

 

Quand on arrivé, c’était comme ça, tu vois, "ICI ON PEUT ENTRETENIR LA FLAMME. VENEZ ET PARLEZ, ON VOUS RÉPONDRA ". Ah oui, nous avons rencontré Meda. Elle s’en allait. Elle nous a dit qu’ils avaient déjà beaucoup parlé. Et nous avions convenus de nous revoir là. Nous voyions les gens qui parlaient, assis autour de la flamme, avec ce grand panneau au-dessus d’eux, sur lequel il était écrit « ICI ON PEUT ENTRETENIR LA FLAMME. VENEZ ET PARLEZ, ON VOUS RÉPONDRA « , et c’était signé Jean-Luc Nancy (que j’aime bcp, et que F n’aime pas). Mais nous ne sommes pas restés là, nous étions trop curieux du reste. Ensuite, nous …
Lire la suite → “les images”

Publié le
Catégorisé comme art, images

Ce qui est nouveau et ce qui est important dans «Flamme éternelle» par Thomas Hirschhorn

«Flamme éternelle» en tant qu’œuvre d’art – contrairement à une manifestation culturelle – prend position pour l’expérience «Art». «Flamme éternelle» veut marquer une percée au- delà du consensus et de la consommation culturelle. Seul l’art compte, seules la poésie, la philosophie et la littérature peuvent aider. En tant qu’artiste j’invite des philosophes, des écrivains et des poètes parce que je pense que se confronter à leurs idées, à leurs pensées peut nous aider à nous confronter au temps dans lequel nous vivons. Elles peuvent nous aider à nous confronter à la réalité dans laquelle nous nous trouvons et elles peuvent nous aider à nous confronter au monde dans lequel nous vivons. C’est pour cela que je demande aux auteurs …
Lire la suite → “Ce qui est nouveau et ce qui est important dans «Flamme éternelle» par Thomas Hirschhorn”

Quel « tout possible »?

Je n’ai toujours pas écrit ce que je voulais.
En fait l’événement #flammeéternelle a complètement phagocyté dans mon esprit ce qui n’en constitua pourtant pas moins un, la veille,  l’événement de la rencontre Nouvelles histoires de fantômes avec Didi-H. et Arno Gisinger.

Les deux démarches diffèrent totalement mais l’une me touche autant que l’autre – à la différence que l’œuvre Flamme éternelle a tellement touché Jules et F.  Qui sont tout de même les personnes avec qui je vis. Et la réaction de Jules, rare et belle, et juste,  splendide dans sa spontanéité, a immédiatement mobilisé ma responsabilité : comment faire pour que la flamme continue de brûler. Ne s’éteigne pas. Trouve à s’entretenir. Aujourd’hui et pour les siècles …
Lire la suite → “Quel « tout possible »?”

flamme éternelle, parenthèse (prolégomènes sur le désir)

enchantée donc l’autre jour par soirée passée avec Dominique au Palais de Tokyo, une conférence avec Didi-Huberman (par ailleurs annoncée entrée libre sur papier et sur le site, sans qu’il soit fait mention qu’elle était conditionnée par l’achat d’une entrée pour l’exposition (10 euros (qui deviendraient zéro si je m’inscrivais comme demandeuse d’emploi)).) Arrivées tard, nous n’avons pas eu le temps de voir l’expo avant la conf, tandis qu’après, comme j’eus l’idée qu’il fallait que nous nous posions d’abord un petit peu, rapidement, avec une petite bière, pour pouvoir la visiter ensuite – avant la fermeture des lieux, à minuit, la petite bière est rapidement devenue 4 ou  5  – moyennant quoi nous sommes évidemment sorties sans avoir vu l’expo, …
Lire la suite → “flamme éternelle, parenthèse (prolégomènes sur le désir)”

et l’incessance,

Didi-Huberman, ses Histoires de fantômes lors de la conférence :

que m’y a-t-il plu ? (en vérité, le travail, le travail et sa lenteur, le travail et sa démesure)  la question de la méthode, l’Atlas Mnemosyme comme méthode, instrument de pensée. de par sa matérialité, la place qu’il prend dans le monde; son existence matérielle ( vs l’immatérialité de mes « matériaux » sur l’internet). cette existence appréhendable directement par les sens, dans leur multiplicité – les yeux, bien sûr, la vue, mais le toucher aussi, la main, l’odorat peut-être, etc.
matérialité qui aura la vertu d’imposer la coupure, la découpe (de limiter l’infinitude…).

parmi les milliards d’images accumulées par aby warburg pendant des années, n’en avoir élu, …
Lire la suite → “et l’incessance,”

il n’y a de tout que de jouissance,

pour y revenir. encore.

/ là, où Jules a raison / où ? / tout
est possible
dit-il
quel est ce tout?
le tout nécessaire
la nature du tout est d’être
nécessaire
la nécessité c’est le tout Et au tout Il ne peut être renoncé.
le tout,  fondamentalement, est la singularité même.
et il n’y a de tout que d’un.

car il n’y a de tout que de jouissance,
et à aucun d’un,  il ne doit être renoncé (au nom de l’autre qui n’encaisserait pas l’un? )

ce qui m’a amenée à renoncer à tout. en vérité, la raison. tout n’est qu’un mouvement, un flux, et ne s’obtient jamais de l’autre.

mon erreur aurait été de croire qu’il n’y a
Lire la suite → “il n’y a de tout que de jouissance,”

rêvolution

Le plus intéressant de l’œuvre de Didi-hub, Nouvelles histoires de fantômes, exposée au Palais de Tokyo, c’était la rencontre qui a eu lieu le vendredi 9  (voir description ici), avec les films suivis de la discussion. Cela même justement que Hirschhorn offre lui comme œuvre, avec sa Flamme éternelle.  Un dispositif qui offre à chacun de vivre un moment de « tout possible »

 

(comme le disait Jules et que je n’avais pas compris.)

 

(un moment de « tout possible » et que ça ne soit ni péché ni interdit – ce qui pour certains  revient à penser l’impensable,

 

et d’ailleurs l’expo de hirschhorn n’était pas moins conceptuelle que celle de didi-huberman,

 …
Lire la suite → “rêvolution”

au final, il ne restera plus que le don de son corps pour signifier son existence

08-06-2014 14-47-34

là : http://www.flamme-eternelle.com/JOURNAL36.pdf

« Cinquante-deux jours à ce rythme, ce sera dur?

Dur, non, mais nécessaire. Tout d’abord, je n’ai rien d’autre à faire. Et surtout, comme l’ont démontré les Occupy Wall Street ou les manifestants sur la place Maïdan à Kiev, je vais donner mon corps, ma présence. C’est quelque chose dont je me sens capable. C’est le fait des gens qui doutent de la démocratie représentative et d’un système de délégation essouflé. Au final, il ne reste plus que le don de son corps pour signifier son existence. Je serai peut-être fatigué, de mauvaise humeur, mais je serai là. »

Le but n’est pas d’en finir avec le sens. Il n’est même pas de s’entendre : il est de parler à nouveau.

« Il n’y a pas de sens pour un seul, disait Bataille. Ce qui fait sens, c’est ce qui ne cesse pas de circuler et de s’échanger, comme la monnaie en effet, mais comme une monnaie qui aurait une valeur incommensurable à aucune équivalence. Le sens est partagé où il n’est pas.

2014-05-15 16.25.17

[…] il s’agit de ceci : ce qui fait sens, c’est l’un qui parle à l’autre, de même que ce qui fait l’amour, qu’un(e) le fasse à l’autre. Et que l’autre soit tour à tour et simultanément, sans qu’il y ait de fin à ces allées-et-venues. Le but -s’il faut parler de but- n’est pas d’en finir avec le sens. Il n’est même pas de s’entendre : il est de


Lire la suite → “Le but n’est pas d’en finir avec le sens. Il n’est même pas de s’entendre : il est de parler à nouveau.”
Publié le
Catégorisé comme art

« j’aime le Scotch»

planning du matin (lundi)
1. 1 heure boulot cfb (par devoir)
2. 1 heure écriture naissance j (pour mémoire)
3. 1 heure écriture th flamme (pour mémoire)
4. 1 heure écriture millet/millot (pour mémoire)
5. grammaire
6. courses (par devoir)
7. fond d’écran aléatoire(iota)
8. tumblr photo
9. faire réapparaître les citations sur la homepage (iota)
10.modifier la css des blockquote (iota)
11. chercher du boulot (ou une formation?) (j’adore me former) (se former c’est gai)
12 . que faire pour trouver du boulot?
«avoir une idée,
ce n’est pas de l’idéologie,
c’est de la pratique» (godard)

Thomas Hirshhorn, vous utilisez le scotch, des matériaux pauvres?

C’est une esthétique qui insiste sur la non-plus-value des choses elles-mêmes, leur côté


Lire la suite → “« j’aime le Scotch»”

La passion de l’égalité par Alexandre Costanzo

Dans un passage fameux de L’Ethique, Spinoza écrit : « Nous ne savons pas ce que peut un corps». Si cette formule a été longuement commentée, si, dans une filiation passant notamment par Nietzsche, elle se rattache par ailleurs à la pensée de Gilles Deleuze, je voudrais ici essayer de la confronter à l’œuvre de Jacques Rancière. « Nous ne savons pas ce que peut un corps» écrivait Spinoza, nous ne savons donc pas grand—chose mais je dirais que nous savons au moins qu’il  « peut ». Et c’est de puissance précisément dont je voudrais parler. Qu’est-ce que la puissance ? Et n’est-ce pas cela que l’on peut rencontrer finalement sous une forme bien singulière dans …
Lire la suite → “La passion de l’égalité par Alexandre Costanzo”

Top