ne calcule ni ne juge – la conscience et l’inconscient

13 décembre 2015 | décembre 2015 | brouillonne de vie | , , , , |

#sevrage #Paroxétine 5ème jour de diminution Paroxétine (=Deroxat). J’ai commencé à réduire le 9 décembre 2015. Je suis passée de 1 Deroxat à 1/2. Je ne m’attendais pas à ce que ça soit si difficile. Confusion. Tout ce que je puis dire.

#méditation Hier, ATELIER DE MÉDITATION. N. propose un petit exercice de non-interprétation qu’elle appelle également exercice de non-identification. Je ne peux m’empêcher de comprendre/d’interpréter : délaissement du symbolique, oubli des mots, donc interprétation rendue impossible et chute des identifications. (c’est bien au symbolique d’abord que l’on s’accroche, auquel on s’identifie – au symbolique, à un mot, à un signifiant  :  tel le Christ sur sa croix :: se souvenir de Michel Tournier :::   « Méfie-toi, dit-il dans le Roi des Aulnesqu’à force de porter ta croix, elle ne finisse par te porter! »   C’est bien ça, l’identification symbolique, de ça qu’il s’agit de décrocher). Quelqu’un dit « désapprendre« .    N. de raconter l’histoire d’un sage en méditation dont l’un des disciples, à son grand effroi, s’aperçoit qu’un serpent l’approche, lui grimpe dessus, le traverse, et,  à la fin de la méditation, lui rapporte : « Maître, maître, il y avait un serpent, il vous est passé dessus ! » Et le Maître de répondre : « C’était donc ça, cette chose gluante et glissante qui m’est passé dessus… » (le récit que j’en rapporte est approximatif, hélas). N. ajoute que la conscience, celle à laquelle elle voudrait qu’on atteigne par ces méditations, n’interprète ni ne juge. La formule (il est possible que je me trompe dans mon souvenir) est très proche de celle de Freud : l’inconscient ne calcule ni ne juge. Elle n’a donc donné aucune consigne pour la méditation, si ce n’est de garder ça à l’esprit.

#lettre je me suis gardée hier d’écrire à N. (me méfie du transfert, de l’amour, me méfie de moi-même, et peur de faire peur, peur de paraître vraiment trop en demande, que de trop laisser transparaître ma demande. du coup, j’écris plutôt ici.)

d’ici à ce que, tous les matins

15 décembre 2015 | décembre 2015 | brouillonne de vie | |

#matin #Paroxétine #sevrage 6 jours que je diminue la Paroxétine.
#taïchi Hier, j’ai décidé que d’ici à ce que ça se calme (je revois le Dr G dans une semaine), je ferais du taï chi tous les matins. D’abord les exercices qu’a indiqués Nicole pour un réveil en pleine forme, ensuite les 108,  y compris la 3ème section que je connais pas, avec le DVD de Nicole.

Cette 3è section, c’est très amusant. Elle me paraît différente, ponctuée de çà de là  de petites fantaisies, je me sens un peu comme une extra-terrestre quand je la fais, elle contient une sorte d’accélération, d’urgence joyeuse, enfin, c’est l’effet qu’elle me fait, surtout maintenant que je ne la connais pas, ce que j’aime beaucoup, beaucoup ne pas savoir quel mouvement va suivre. Il me semble que le taï chi qu’on fait alors est beaucoup plus près du taï chi qu’il va falloir ensuite reconquérir, que l’on perdra au fur et à mesure que l’on apprendra la forme… Donc, j’en profite… Je profite de la découverte. Là, je viens juste de terminer. Et je dois dire que ça me fait vraiment du bien.

Faudrait que je retrouve le DVD des 24, pour le soir.

#après-midi pas facile, et la mort de l’ami chabert, pas facile. yeux tout gonflés. paupières si lourdes. faut s’accrocher.

Sevrage Paroxetine, 4ème jour

16 décembre 2015 | décembre 2015 | brouillonne de vie | , , |

Hillary Express

Je viens juste de commander mon premier repas
curry et riz
tout seul dans un restaurant japonais.
Quel triomphe !
Je me sens comme un bébé risquant son premier pas hésitant.
Gare à toi, Mont-Everest !

Tokyo, Le 16 mai 1976

Richard Brautigam, Journal Japonais

Matin matin matin ,  mercredi . Réveillée en forme et… en appétit… C’est ce que je veux, je veux ça, avoir envie. Me réveiller, avoir envie, vouloir.  Mangé des céréales au chocolat de Jules, parce qu’il n’y en n’avait plus des miennes et dorénavant ce sera ça, ce sera bon.

Suis sûre que dois ce réveil à la séance de taï chi d’hier soir, cours de 24,  pourtant, commencée sous de mauvais auspices puisqu’étais arrivée en retard. Avais oublié de descendre à mon arrêt (Cité Universitaire),  descendue 2 arrêts plus loin, plongée que j’étais dans lecture de Richard Brautigan, Journal japonais, magnifique. C’est le journal de RB au Japon, qu’il tient en haïkus. Un délice.

Pour le télécharger et comme moi risquer de rater son arrêt : R. Brautigam au format epub, c’est là, merci.

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Technique (je note ce dont je me souviens)

Assise.

Horloge midi – 6 heures, 3 heures – 9 heures, sur repère avant, pas trop grosse (l’horloge).

Inspirer successivement dans midi, 6 h, 3 h, 9h avec, à chaque fois, expir dans repère avant. Ensuite inspirer en même temps dans midi, 6 h, expir repère avant, puis dans 3h, 9h, expir dans repère avant.

Bon. Y a plein de choses que j’ai déjà oublié!

Peut-être prendre carnet de notes, noter sur place pendant ou après le cours. Ah, oui, après, c’était depuis repère avant, traversée jusqu’au tantien, essayer d’atteindre le tantien. Et, je ne sais plus ce qu’il en était de la respiration. Puis traversée du ventre en passant par Tantien jusqu’au repère arrière. Et je ne sais plus ce qu’il en était de la respiration !

Elle parlait de « tracer une petite ligne ». C’est probablement Inspir dans repère avant expir en traçant petite ligne jusqu’au tantien. Puis, pareil depuis repère arrière.

Puis faut arriver à la ligne qui fasse repère avant- Tantien- repère arrière.

Mais peut-être que ça fait inspir dans les repères avant et arrière en même temps en traçant lignes vers tantien et expirer dans tantien.

———- j’étais descendue deux arrêts trop loin. je n’étais encore jamais venue là. ———————- alice

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jeudi, 14.1.2016, Sevrage Anafranil, Jour 2

14 janvier 2016 | janvier 2016 | brouillonne de vie |

07:42

Réveillée  à 6 heures,  cerveau hyperactif. Envoyé mail boulot, pris petit déjeuner, bois thé vert  – lu avant de m’endormir hier, qu’il valait mieux ne plus boire de café pendant le sevrage. Faut que je retrouve cette article. http://www.psychotropes.info/furax/comprendre-et-minimiser-l-anxiete-pendant-le-sevrage.html

Mis des heures à m’endormir hier soir. Décidé d’observer et d’accepter tout ce qui m’arrivait,  ce qui m’arrivait physiquement, de l’exploiter, les milliards de trucs bizarres que je ressentais un peu partout dans le corps. Avec ce que j’apprends en taï chi, c’est possible. Enfin, ça l’était hier soir. Je ne sais plus depuis combien de temps je prends de l’Anafranil, c’est assez récent. On l’a ajouté parce que je déprimais malgré le Deroxat, mais je ne sais plus dans quelle circonstance. C’est pour ça que je veux arrêter. on augmente les doses, on modifie les médicaments, et la dépression semble être toujours là, le manque d’envie, le désir évanoui, PUIS cette fatigue.

Il ne me semble pas que j’aurai le courage pourtant d’aller au taï chi tout à l’heure. Je ne sais pas ce que je vais faire.

9:10. Dormi. Dois partir dans 20 minutes. Le plus dur, c’est l’idée de voir des gens.

Bon, j’essaie. Je vais prendre trop de retard, sinon.

Vendredi 15.1.2016, Jour 3

15 janvier 2016 | janvier 2016 | brouillonne de vie |

Très bien dormi. Couchée  tôt hier. Pas bu d’alcool non plus. Donc, hier premier jour sans alcool, j’arrête. je ne sais pas trop bien pourquoi. F. arrête, je tiens absolument à être moins fatiguée le matin, ce n’est pas bon non plus en ce moment, avec l’arrêt des antidépresseurs. donc…

Beaucoup aidée hier par le taï chi. Très bonne séance.

Ce matin, bizarre, mais ça va. Bu un café ce midi. Fait du DVD de Vlady Stevanovitch sur les 11 et les 24,  sans le son (voix de Vlady). Pas les exercices de chi. Peut-être que je devrais les  faire.

Hier, pendant que j’étais assise, super mal au dos. Toujours au même endroit. Au niveau des lombaires, ou plus bas, du sacrum, je ne sais pas exactement. Sur la gauche. Je ne sais pas comment travailler ça. Ça m’est arrivé pendant que j’étais assise, en tailleur.  Ou aller voir l’ostéopathe. Fait froid.

Mort de mon oncle Fernand.

sevrage jour 4, samedi 16

16 janvier 2016 | janvier 2016 | brouillonne de vie |

Samedi. Comme d’habitude trop dormi. Comme toujours le week-end. C’est cette difficulté à être là quand ils sont là. Comment nommer cela. Il faut nommer cela. Repérer, épingler, baptiser. Comme si, il fallait être à leur disposition. Ou bien, c’est simplement la paresse. L’habitude.

Hier OK. Les 24 au matin.  L’après-midi, je ne sais plus. Eu froid, pris un bain. Ah oui,  travaillé au blog de Jules jusqu’au soir. Discuté par Skype avec Pauly en Afrique. Pauly est le fils de mon oncle Fernand,  il vient de perdre sa femme récemment, maintenant son père. Bu un chocolat chaud en guise d’apéro. Pas bu d’alcool. Ce matin, saoûle de sommeil.  Tout de même bu un café. Faut que je rachète du thé vert. Jusqu’à présent tout se passe bien, je dirais, assez facilement. Pour ce qui est de l’alcool, peut-être moins évident,  en fait.

Ce problème au bassin, douloureux à droite ce matin, au réveil.

17, Nuit, VOUS LOIR

16 janvier 2016 | janvier 2016 | brouillonne de vie | |

Night. Vouloir. Je pensais que je manquais depuis très longtemps de persévérance et de vouloir, de capacité à vouloir.

http://data.abuledu.org/URI/53fdfdfaJe me suis imaginé un tee shirt sur lequel il serait écrit « vouloir« , sur la face avant. Il faudrait le courage de l’écrire en grand sur la poitrine,  pas pour autant en majuscules. Puis, j’ai voulu imaginer ce que j’écrirais à l’arrière. J’ai pensé « VOUS« , en majuscules, en grand, puis dessous « LOIR « . Et j’ai pensé que ça, non, je n’avais pas manqué d’être, « loir », je n’avais pas manqué de dormir comme un loir. Je me suis demandée d’où venait l’expression. Je me suis demandée si l’on m’avait dit « Tu as dormi comme un loir.  » Quand. Avec la voix de ma mère. Mais, je l’aurai inventé.

6:21, je retourne me coucher.

Je devrais être fière, je peux être fière de m’être levée pour écrire ça.

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