un peu plus vite, peut-être ( et l’objet cruel de l’angoisse)

Cette publication est la partie 21 de 22 dans la série Pour en finir avec les antidépresseurs

Donn, au lit, une Q suffisante de degrés, lundi 29 février, 23:16

Je lis.

« Le ciel nous tombant sur la tête serait un bonheur. Caractère incompréhensible de Ia superstition gauloise. Quand ça arrive, c’est là, et sans doute n’y a-t-il rien dans tout ce qui arrive ou peut arriver qui soit aussi près de vite ou de rien. Savoir l’éclair garder serait la vraie, l’impossible devise. Art de vivre ennemi de la fiction, du rêve, du vague (rien est à l’opposé de vague).»

« DP ; ou le Dictionnaire Portatif de Daniel Pommereulle » de Jean-Christophe Bailly  IN Ferdinand Gouzon, Daniel Pommereulle


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l’annonce faite à M
— L'été à l'heure chinoise

Chère M,

Comme prévu, nous sommes à Donn. Là, je suis au jardin, installée sous les noisetiers, je fais une pause après m’être démenée à couper des branches d’arbres. Il fait chaud, il fait bon, ça brûle et j’adore ça.

Malheureusement, je crains  que ça ne soit un peu compliqué pour moi de venir te voir, ainsi nous en avions parlé. Tout simplement, je ne sais pas conduire et dépends pour cela de mon conjoint. A moins qu’un bus ne roule entre chez toi et chez moi. 

Cela dit, tu es la bienvenue, quand tu veux. Nous sommes encore là jusqu’à jeudi. Après, hélàs, c’est retour à la ville.

 

Tu sais, ça fait des mois que …
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— L'été à l'heure chinoise

J’avais écrit cette lettre

J’avais écrit cette lettre à M, rencontrée au stage de taï chi, au début du mois de juillet. Je l’ai écrite en plein mois d’août, à une époque où il faisait chaud, où j’étais en plein dans mon obsession du foie et de l’horloge biologique chinoise, mais aussi en pleine énergie, enthousiasme, dans le brûlure de l’été. Je faisais du taï chi dehors, au soleil, en différents endroits du jardin, je pratiquais les 108 dont je voulais finir de mémoriser les 2 premières parties apprises cette année, je travaillais également au jardin, un peu n’importe comment, avec des outils contondants que nous venions d’acheter. Je sciais des branches, je taillais des bosquets énormes où il m’est arrivée de …
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(tout ça pour ça; pour rien)

Donn. réveillée à 6h50. j’entends le bruit du chauffage,  je déteste le bruit du chauffage.  je déteste les manifestations de tout ce qui tourne pour rien, à vide. 
le chauffage qui chauffe la nuit, c’est pour rien, c’est comme ça. l’hiver, la nuit, c’est soi au fond du lit, tout autour le froid.
c’est une question d’éducation, aussi.
et si ça avait été de la part de mes parents une façon d’être radin. qu’est-ce qu’être radin? s’agit-il d’être près de ses sous, sont-ce les sous qui comptent, ce qu’ils comptabilisent? enfin, comment auraient-ils pu être près de leurs sous, ils n’en n’avaient pas. s’agissait-il alors de ne pas en avoir. de faire ce qu’il fallait pour n’avoir

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