Les points sur le U

Je m’étais couchée raisonnablement tôt, après une journée particulièrement banale –  j’avais dû regarder quelques épisodes de série ( la finale d’Enlightened), je n’avais pas eu envie de lire, cela je m’en souviens, et je m’apprêtais à m’endormir dans un sentiment inhabituel de satisfaction. Soudain, couchée sur le côté – c’est autre chose. Une sensation dont j’aurais probablement tout oublié si je n’avais rapidement jeté ces quelques notes le lendemain matin– des mots que la nuit-même je m’étais répétés, anxieuse de les retenir, même si je les notai ensuite un peu à contrecœur, consciente encore de tout ce qui s’y perdait  :

« Nuit
Corps sous couette, souffrance vide
corps & mots
Certain souvenir
Des mots
S’en


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mardi, un manque de discipline

10h26. rendormie ce matin. mon combat contre le sommeil depuis quelques temps rempoché1. vaguement lost, je ne sais plus très bien par quoi commencer, comment entamer le jour, l’attaquer. depuis plusieurs, c’est vers le désordre que d’abord je me dirige – nu pieds, tête baissée, le long couloir longé –  avec l’idée de l’affronter. le désordre domestique s’entend. j’y mets quelque vaillance et du désir d’être debout, d’user du corps.

hier, lundi de Pâques. super promenade avec les beaux-kids en forêt de Compiègne.

en vérité, je cherche le moyen de commencer le jour en taï chi. mais, je ne l’ai pas encore trouvé. au plus ça va, au plus j’me dis kiaxa. ça fait une éternité que je


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écrire et ne rien faire (comme disait ma grand’mère : ce qui est fait n’est plus à faire) _ en-trop et vouloir de l’Autre symbolique

mercredi 13 avril, 09:08

je vois maintenant que je n’écris ici que parce que je ne dois pas le faire. l’enfer, n’est pas seulement le faire, c’est le devoir faire. c’est l’enfer du devoir1. c’est quand le faire devient devoir, attendu par l’Autre.

écrire ici, c’est ne rien faire… de ce que j’ai à faire.

je ne peux pas continuer comme ça, faut vraiment que je trouve le moyen de faire ce que j’ai à faire.

du faire, l’enfer s’écrit plutôt dans l’à-faire. le faire en soi seul est supportable. c’est l’avoir à faire qui ne l’est pas. l’angoisse s’insinue dans le délai entre l’à-faire et le moment du faire. elle tient à


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première leçon du Séminaire XXIII Le sinthome, « la difficulté d’arracher l’obsessionnel à l’emprise du regard »

« Lacan indique dans la première leçon du Séminaire XXIII Le sinthome, « la difficulté d’arracher l’obsessionnel à l’emprise du regard », ce regard de l’Autre qui fonctionne comme un Maître, comme Jacques-Alain Miller a pu l’évoquer, et qui lui permet de situer son propre regard : un regard auquel il se mesure en permanence. Raison pour laquelle Lacan évoque ici la fable de La Fontaine dans laquelle la grenouille voulait se faire aussi grosse que le bœuf. »

https://www.lobjetregard.com/2016/08/22/sous-lemprise-du-regard-par-fabian-fajnwaks/

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