retour vers : les origines de la guerrePour réviser votre leçon : retrouvez les mots manquants du résumé.
2. La « Grande Guerre »
Les deux camps en présence :
D’un coté:Les Empires ………………… avec l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la …………. Ils sont ……………….. par l’autre camp et vont devoir combattre sur deux ………….. . Leurs liaisons maritimes avec le restant du monde sont coupées par le ………………. maritime anglo-français.
De l’autre :
L’………………….. avec La France, le Royaume-Uni, la Russie, la Serbie, rejoints par l’…………… en 1915. La Russie est ……………. de ses alliés. L’Entente conserve ses liaisons maritimes.
La guerre peut se diviser en trois périodes:
(livre pages 22 et 23)
·1914: l’échec de la guerre de mouvement.
Chaque camp prévoyait une guerre ……………… de mouvement. (définition guerre de mouvement: les armées se combattent en se repoussant profondément sur de grandes distances.)
Par un vaste mouvement tournant l’armée allemande envahit la …………….. puis la ……………. (plan ……………………) d’août à début septembre. Mais l’invasion allemande est arrêtée par la bataille de la ………………. (6 au 12 septembre). Fin novembre une ligne continue de ……………. se stabilise de la mer du nord à la Suisse.
· De 1915 à 1917 trois années de guerre de position.
Les forces des armées ennemies s’……………………. . Aussi les armées s’…………………. sur place et fortifient leurs positions pour tenir (c’est la guerre de ………………….).
A plusieurs reprises des ……………….. sont lancées pour …………… le front ennemi, mais ce furent toutes des échecs sanglants. La plus terrible bataille eut lieu à ………………. de février à juillet 1916.
La guerre qui se prolonge affaiblit surtout les ……………………………………. dont le ravitaillement est coupé par le ……………., mais aussi la …………. qui est isolée.
L’année charnière 1917 : Après leur échec sur Verdun, les Allemands décident alors en janvier 1917 la guerre ……………………………… pour couper le ravitaillement des Franco-Anglais, mais cela entraîne l’entrée en guerre des …………………… (6 avril 1917). Chaque camp est épuisé par le conflit, grèves, ……………………….. se produisent dans chaque camp en 1917. En Russie, la ………………………….. renverse le régime et amène l’arrêt des combats en décembre 1917.
· 1918 : reprise du mouvement et victoire alliée.
Débarrassés du front russe, les Allemands reportent toutes leurs forces sur le front ……………… pour tenter d’écraser les Franco-Anglais avant l’arrivée des …………………… . Mais leurs offensives sont contenues et à partir de juillet sous le commandement du général ………….. avec les renforts américains et les .…………. les Allemands sont contraints au repli et abandonnés par leurs alliés, doivent signer l’……………………… le ll novembre 1918.

Questions diverses
1/ Quid de la relation :
désir de l’analyste – (jouissance du) sinthome
Cette jouissance du sinthome, n’est-ce pas quelque chose qui s’atteint se rejoint au-delà de la possibilité « d’être analyste »? il existe du sinthome là où il n’y a pas nécessairement d’analyste?
Ce que je voudrais interroger également : un point où désir et jouissance se rejoignent, trouvent à s’accorder.
2/
« Mais si on tient que le sujet ne se réduit pas, dans sa fonction la plus essentielle, au psychologique, son exclusion hors du champ du nombre s’identifie à la répétition, ce qu’il s’agit de montrer. »
(Jacques-Alain Miller, « La suture »)
Exclusion hors du champ du nombre –> répétition –> sinthome?
ou prise en dehors de la suite du nombre –> répétition –> sinthome ?

Il y a deux jours, je rêve d’un amoncellement, d’un empilement vertical de « caddies » au dessus duquel je vais me percher, me réfugier, extrême précarité, je tente de diriger les mouvements des caddies, qui sont vifs, accélérés, imprévisibles, avec mon corps.
Cet empilement de « cas » (les « cas » de « caddies ») désignant pour moi le « K » du « K-rante » (40) du 40-45 / date de la guerre / à laquelle je dis, à la suite de ma lecture de R. Warshasky, que « mon temps s’est figé ». Date à laquelle, depuis laquelle, l’histoire ne peut pas se faire. Qui ne s’intègre pas à la suite des nombres à laquelle pourtant elle appartient.
En sixième latine, sixième latine A, je dessine à la professeur d’histoire et de latin, Mme Chapeau, qui le demande, une ligne de temps où j’inscris 4 dates : 40-45 ; 0 ; 33 (âge de la mort du christ). J’ajoute ensuite 14-18 parce qu’effectivement je connais cette date (qui vient doubler 40-45).
Dessous cette ligne, j’explique que l’histoire ne peut être prise considérée comme une suite de dates, que l’histoire c’est passionnant, mais que cette passion ne tient pas dans les dates.
Aujourd’hui, aurais-je à dessiner une ligne du temps, elle serait la même.
Identifiée, passionnément… crucifiée, à la guerre (40). Promise, dans le prénom de ma mère, à la lecture du point G. « LUTGARDE », « art du G lu, art de lire le point G ». G qui est de guerre, dit de guerre par mon père, de jouissance silencieuse en ma mère.
On voit qu’il y a là comme un raccourci entre le G de quarante et celui du prénom de ma mère.
C’est un raccourci, un raccord, fait il y a bien longtemps, inoublié, en analyse, au départ d’un rêve où il était question d’un G (le GSM, le téléphone), et du point G (à propos duquel j’avais entendu un émission radiophoniuqe).
Ce raccourci je l’ai refait récemment, au sortir d’un cours de Miller, comme il avait évoqué la fixation et la jouissance féminine – quand je me suis souvenue d’une sensation d’enfant. Lorsque, soi-disant malade, feignant la maladie, diagnostiquée cependant par une médecin d’angine blanche, je pouvais passer la journée dans le lit de mes parents, à la place de ma mère. Quelquefois alors je me mettais à entendre le temps ralentir, s’allonger. Mon corps lui-même s’allongeant, par différentes parties, élastique, s’étirant à volonté et à l’infini – et tout cela, dans cette lenteur entendue. J’étais à la place de ma mère. Dont je pourrais dire qu’elle est pourrait être ma place de sinthome aujourd’hui – c’est ce que j’entends au cours de Miller, l’inertie du sinthome.
Ah oui, le lien du G de la guerre de quarante, au G, comme point de jouissance ?
Je passe sur un rêve que j’ai fait qui me désigne explicitement dans la répétition du quarante, comme double même d’elle, de ma mère – double dont j’ai la coutume, auquel il ne faudrait pas que je me tienne, dont la culpabilité cependant m’a enfin quittée, ce qui explique que je puisse enfin avancer, sortir de la seule répétition du double, du double du double, pour répéter, réitérer seulement l’Un (sans double) -, dans la répétition d’un 40 d’abord, d’un 4 ensuite, au cours d’rêve qui se passe, pour partie au moins, au moyen-âge, dans une moyenne d’âge (40).
Mais, le temps gelé : est-ce qu’on l’entend déjà dans ce que j’ai écrit jusqu’à présent? Ou cela doit-il être davantage précisé?
Dire : l’angoisse ne me saisit plus qu’en présence de ma mère. La pétrification. J’ai été vers ça, dans les derniers temps de mon analyse, l’envie, le désir, de lever ça, pour pouvoir rétablir un contact avec elle, un contact qui rende mieux justice à l’amour que j’ai pour elle. L’angoisse vis-à-vis de l’école (ECF) s’étant quant à elle atténuée. Au point que je puisse me demander même si elle n’a pas complètement disparu, c’est à tester, et si elle n’a pas trouvé à être remplacé par un désir, devenu tactique, ou qui se voudrait tel (je me découvrirais des ambitions sans nom, inavouables…), l’école n’étant pas de l’approche la plus facile. Et puis elle demanderait à ce que je quitte mon lit – où, heureusement, je peux encore réfléchir fortement, et établir mes plans d’action (hé hé hé).
La guerre, Le point g, Ma mère.
« 40 », c’est le dit, disais-je, de mon père, pas un jour où il ne nous parlait de la guerre et des juifs. Pas un jour. Pas une personne qu’il ne rencontrait qu’il n’abordait en lui parlant de la guerre. L’extraordinaire, c’est qu’il aurait eu toujours quelque chose de nouveau à raconter. C’était toujours autre chose. L’extraordinaire, c’est que ça faisait lien, que ça le faisait vraiment parler avec la personne qu’il rencontrait, que ça faisait point de rencontre, et que mon père était considéré comme très sympathique. Mes frères également, mes 2 frères, parlaient avec lui, de la guerre, nous, ma mère et moi, nous nous taisions. Et bablabli et blabla bla, je n’y arriverai pas, pas aujourd’hui, et c’est BASTA.
3/
« De même, l’existence d’un objet ne lui vient que de tomber sous un concept, aucune autre détermination ne concourt à son existence, si bien que l’objet prend son sens de sa différence d’avec la chose intégrée, par sa localisation spatio-temporelle, au réel. » (Ibid., « La suture »)
4/
« Par où vous voyez la disparition qui doit s’effectuer de la chose pour qu’elle apparaisse comme objet – qui est la chose en tant qu’elle est une. » (Ibid. )
concept –> disparition de la chose / apparition de l’objet = la chose en tant que Une = cet objet donc qui vient à exister
Nota bene:
A/ sur le « plus un », la réitération, et l’addiction : dirait-on (j’ai oublié ce à quoi j’avais pensé ce matin)
« une cigarette encore, donne-m’en une, la dernière » (ferré) – un verre de plus, le dernier, un tweet de plus, un clic de plus, un chips de plus
un en plus, le même, je réitère donc j’addicte
les accointances du sinthome et de l’addiction – difficile d’admettre le n’importe quoi du sinthome, le n’importe quel Un, du moment qu’il est Un, du sinthome – surtout si l’on pense à la « racine du refoulé » – qui n’est pas n’importe quoi, qui ferait la différence. relire à propos de l’addiction le cours de Miller, le dernier (9), et l’avant dernier (8).
B/ cet Un de la fixation bloque la pulsion (dit Miller) – dans mon cas, bloque au redoublement, ça double, ça se bloque, et ça redouble – ma mère, encore, épelant le nom (du père) disait : « M – U – double L – E – R » (où l’on oit que le double n’est pas la répétition, la réitération.)
que me pardonnent tous ceux que j’ai doublés, mais je continuerai dorénavant de la faire, et probablement pas sans jouissance, parce qu’il ne s’agit plus seulement de doubler. il y a de L tout seul, ou du G tout seul ou du cas tout seul soit de l’un, tout seul. sans Autre.
Notes:
Dimanche, 12:26.
Il fait froid (0 degré).
Sommes F et moi réfugiés au lit. Me suis fait un thé au lait Anichaï. Mais il ne me paraît pas très parfumé. Peut-être trop vieux. Ou bien, je dois encore travailler à développer mon goût. Ajouté un demi bâton de cannelle, mais lui décidément était trop vieux. Je viens de lire que c’est un thé qui contient du gingembre. J’aurais dû en rajouter, j’en avais envie. Devrais avoir le courage de me laver les cheveux. Sortir, aussi, ce serait pas mal.
Du point de vue du sevrage, je crois que c’est OK, je n’en ai pas pris longtemps finalement de l’Anafranil. Sinon que rêvé toute la nuit. Cette fois mes parents voulaient se séparer, ma mère voulait partir, était partie. Je travaillais à la Commission européenne. Ma mère était venue se réfugier dans mon bureau. En très mauvais état, dévastée je dirais, considérablement vieillie. Logeait à Mainvault également (maison de l’oncle qui vient de mourir). Désemparée, je finissais par appeler Depels. Nous parlions de nous voir. Je ne suis pas sûre qu’il m’aie bien conseillée. J’expliquais à mon frère qu’il fallait leur faire comprendre, comprendre à ma mère, que s’ils se séparaient, ils vieilliraient trop vite, et devraient être placés. Ce qu’ils ne voulaient pas. Je montrais à JP un petit bijou, une légère chaîne en argent, qu’il fallait que mon père offre à ma mère pour la convaincre de son amour.
Hier, c’était bien un peu pénible. Énervée, et ces courbatures. Rien d’insurmontable. J’avais prévenu les autres autour de moi, interdit de me contredire ni d’user de la moindre ironie à mon égard. Demandé d’obéir aussi à quelques ordres. Ils ont été parfaits. Pour un mal de tête, suis arrivée à éviter l’aspirine en prenant un Earl Grey au miel. Bu du Rooibos le midi en mangeant.
Soir, sommes sortis manger des sushis. Bu deux verres de vin blanc. M’autorise à boire à l’extérieur et à l’intérieur les jours de fête.
Acheté des livres sur le Japon.
Ah oui, téléchargé également deux applications pour apprendre de le japonais. L’une pour l’oral, l’autre pour l’écrit.
Soir, tout de même, nous avons fait des travaux, installé le chauffage dans la chambre:
