gauche

je ne pensais pas qu’il m’arriverait d’avoir à me dire de gauche

j’ y suis amenée à force de tomber sur des blogs dont la teneur matière manière
me blesse. d’abord je suis interloquée. ensuite je trouve les mots, ces mots – je me dis : alors, c’est ça, la droite? et cette écriture serait de droite? et cette droite me blesse.

quand je suis moins fragile qu’en ce moment : je me dis : c’est du vent. je me dis c’est la canaille. et pour la rime j’ajoute : la racaille. connerie, racaille – voilà, ça dégage.

je ne les attaque pas de front, ces blogs – je ne les citerai pas ici et me garde d’intervenir dans leurs …
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voguer dites-vous – l’imaginaire

« D’où la phrase de Primo Lévi, qui éclaire après-coup le triomphe terminal chez lui de la culpabilité et de la mort : « Chaque homme est le Caïn de son frère. »
Quand Lévi dit Caïn, il dit aussi Abel. C’est-à-dire qu’il évoque le face à face mortel des fils entre eux, la lutte sans fin du semblable contre le semblable. C’est la source narcissique de l’agressivité – et de la faute – telle qu’elle apparaît au tiers comme seule issue par le haut. Abel et Caïn, le meurtre sans fin du frère, c’est ce qu’Aragon appelait « le sabre levé de toutes les guerres de cent ans ». De l’affrontement imaginaire, nous sauve le recours au père et
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avertissement (dans le noir)

je pense qu’au frontispice de ce blog, on pourrait écrire : « il n’y a pas de rapport sexuel ». comme ça, les gens sauraient, qu’une fois passé ça, une fois rentrés dans le blog, ils seraient là-dedans, dans la douleur de ça. ou déjà plus la douleur. dans ce qui se soupçonne d’elle. elle ne serait pas connue pure. dans le doute d’elle déjà. dans ce qui s’essaie d’écrire, à écrire ça. les restes d’elle. ces restes qui ont les humeurs nombreuses.

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