peut-être me dis-je si je ne m’étais pas tant tue si j’avais parlé davantage, parlé en mon nom propre, peut-être me dis-je si je ne m’étais pas contentée de relayer la parole de quelques autres la parole les images sans les commenter, de quelques lanceurs d’alerte, peut-être me dis-je à l’heure qu’il est y eût-il eu moins de morts, voilà ce que je me dis (bien imbue bien sûr de ma propre personne) peut-être me dis-je est-ce cela la lâcheté peut-être me dis-je est-ce cela l’absence de courage, et est-il temps de m’en accuser. moins de mort.es comme tu y vas. moins de blessé.es. une parole et je serai guérie. où ta parole s’est-elle retenue, dans quelles limbes. de qui …
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— (atelier Laura L V)”
blog desc
peut-être
La disparate
par Jacques-Alain Miller, Quarto, n° 57, 1995, p. 24-29.
Je m’interroge cette année, dans mon cours du département de psychanalyse, sur le mode de jouissance. J’aimerais arriver à en faire une catégorie usuelle dans la psychanalyse, pour autant que le mode de jouissance du sujet ait été prouvé par le psychanalyste, dans l’expérience à laquelle il préside, comme une résistance – en tout cas, c’est cet usage qui me paraît le plus intéressant. Il me semble que lorsque le psychanalyste d’aujourd’hui en parle, c’est communément parce qu’il doute de pouvoir contribuer à ce que ce mode de jouissance change pour le sujet dont il a la charge. L’analyste d’aujourd’hui admet que pour un sujet son …
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que l’obscurité que je m’étais toujours acharné à refouler est en réalité mon meilleur
mercredi 24 janvier, 8h36
certains sont très gros.
il y a des hommes. d'abord Ferdinand, je crois. quelqu'un d'autre vient ensuite, un jeune, qui me propose quelque chose à vendre. personne ne veut s'acheter un manteau? je dis oui. il me donne un paquet d'enveloppes. j'en ouvre une, c'est un dessin. je me demande s'il s'attend à ce que je l'achète pour le prix d'un manteau. quelque chose me dit que c'est le plus beau des dessins. il y a une douche. le garçon va prendre une douche. ou est ce que c'est moi
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il faut que je
. ferme ce blog
. et supprime tous les articles de l’atelier françois bon dès que j’aurai terminé de le déménager et de lui donner son site consacré.
premier janvier 24
— Remember and tell it
Brouillon auto
lundi 4 décembre, 9h26
cauchemar cette nuit, qui commence à s’effacer.
lisais Michel Butor hier soir en m’endormant, sur les rêves, sur le moment un peu déçue de n’y lire qu’une lecture par le désir, même si épatée par ses constructions sur le fonctionnement du rêve, sur ce qu’il entrevoit de la possibilité d’en tirer une forme d’enseignement, et la beauté de sa langue. je ne pouvais m’empêcher de songer à la somme de rêves que j’avais moi-même retranscrits, et dont la clé finalement n’avait pas été le désir. sans doute, étais-je trop fatiguée, mais je ne m’y retrouvais pas dans ce que je lisais et je me suis endormie, songeant que probablement je rêverais cette nuit-là, un rêve qui …
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enfances #06 | voix
– Je suis exaspérée
– Ce n’est alors pas le jour
– Non, en effet, mais c’est le dernier
– Dernière minute
Je veux me souvenir de la voix de mon père, je me souviens, je le vois. Est-ce que je me souviens, de sa voix? Quelque chose de sa voix est là, fragile, nécessitant une attention extrême, une tension. (Qui ouvre un point particulier de l’espace de l’espace de l’attention, un point où quelque chose de sa voix revient, revient à l’existence, qui s’entend à peine, une évocation s’élève dans l’espace de la pensée. Qui se juxtapose à une image de lui qui s’impose, vive et forte.) Etrangement, je le voix vois, penché sur le tiroir d’une commode de …
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#enfances #03 #01 | cheveux (rien gravi)
la perte. dis d’elle la perte
c’est impossible c’est impossible
la perte inaperçue
alors désigne, fais advenir
alors prie
quels cheveux
quelle est la couleur de ces cheveux
est-ce que c’est ça blond vénitien
quels cheveux mais quels cheveux
et cette peau
et le bleu de ces yeux
cela pleut sur elle, cette enfant, cela pleut, glisse
ne dit-on les compliments pleuvent, c’est ce qu’on dit, c’est bien ce qu’on dit
les compliments pleuvent et glissent sur les baleines ouvertes et cassées du parapluie qui redescend sur elle la couvre de son incompréhension elle oiselle à deux pattes
elle ne se dit rien à l’audition de ces commentaires
contiennent-ils la moindre malveillance ? oh ! ils n’en …
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à propos..
oui oui non non, ici n’existe plus cependant
et alors je m’aperçois…. qu’ici n’est pas complet____
comparer novembre 2008 ici et novembre 2008 là-bas
c’est embêtant, pf
Sans titre
c’est tout à fait fini ici
(peux plus du tout écrire, beaucoup trop mal aux mains, repos forcé)
#11 | Portrait de l’auteure en lectrice
— en cours d'écriture —
« Ce qu’elle nous présente comme forme: un écart, une reconstruction fictionnelle, une mise à distance. Ce qui est reconstruit fictionnellement, c’est comment elle l’auteur est séparée d’elle-même par cette reconstruction d’elle qui lui arrive. » François Bon, à propos de Gertrude Stein dans Autobiographie d’Alice B Toklas
donn, nuit
elle marche tout à fait dans le vide maintenant. c’est encore une autre nuit. il n’y aurait presque rien d’autre à dire.
la tête dans l’oreiller. elle marche tout à fait dans le vide maintenant. les consignes se multiplient, ne se ressemblent pas. de la tête elle ne sait plus où. y a la 11bis qui attend. il semble que j’avais déjà parlé de ça, de l’auteure en lectrice.1…
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— en cours d'écriture —”
The things, they ain’t going well
#12bis | retour sur la fiction
un peu n’imp. premier essai de vidéo, de lecture. je relis mon texte. 2 x d’ailleurs. en corrigeant… je le referai…
elle disait qu’elle s’était récemment rendue compte qu’il lui était de plus en plus difficile de croire à la fiction, comme si tout devenait réel. idem, ajoutait-elle, au cinéma : de l’impossibilité de voir un film violent : sur sa chaise c’est elle qui encaisse les coups, qui gémit, qui se projette sur le côté tentant d’y échapper. ou encore : sortir épuisée d’un spectacle de danse. c’est-à-dire : toujours faire corps avec ce qu’il y a, avec ce qui arrive. et donc il lui semble que pour elle la fiction, tu vois, c’est fini. la possibilité d’écrire un …
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