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Étiquette : oubli
cette absence de nom et la mienne
…« Se trouver dans un trou, au fond d’un trou, dans une solitude quasi totale, et découvrir que seule l’écriture vous sauvera. Être sans sujet aucun de livre, sans aucune idée de livre, c’est se trouver, se retrouver devant un livre. Un immense vide. Un livre éventuel. Devant rien. Devant comme une écriture vivante et nue, comme terrible, terrible à surmonter.(…) Si je n’avais pas écrit, je serais devenue incurable de l’alcool. C’est un état pratique d’être perdu sans plus pouvoir écrire… (…) Je ne sais pas comment je me suis tirée de ce que l’on peut appeler une crise, comme on dirait crise de nerfs ou crise de lenteur, de dégradation. (…) Quand on sort de soi, tout un
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Bruxelles
Mardi 29 octobre
Revenons de Bruxelles où passé excellent séjour. Vu JF, Ak et enfin JP. Al aussi bien sûr, qui vit maintenant chez ma mère. Et ma mère. Douce, brutale et angoissée, souvent mécontente.
Moi-même, pas eu d’angoisses, même si me réveillais la nuit. Et le matin, ce sentiment que l’Anafranil faisait son effet, que j’étais moins fatiguée. Mais, peut-être juste heureuse d’être là, peut-être juste passé de bonnes soirées.
Pris des photos de vieilles photos de la famille de ma mère. Lu quelques pages d’un journal de mon père.
Je songe à écrire à ma mère pour la soulager de ce qu’il lui semble perdre, la mémoire, les mots. Bien sûr des lumières qui s’éteignent, mais celles qui …
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non terminée, non envoyée
je réfléchissais à ton inquiétude à propos du fait que tu oublies beaucoup de choses, et de plus en plus.
peut-être est-ce un phénomène que tu pourrais admettre et accueillir.
je ne
peut-être que le nom des choses n’est-il pas tout ce qu’il y a à connaître.
l’oublié
Rêve
« Sur une scène.
Une scène de l’école – pas celle avec un grand E, la petite, celle des Dames; non, la plus petite, celle des Filles (de la Sagesse). Je faisais des spectacles là quand j’étais petite, de la danse. Mais dans le rêve, il s’agit de théâtre. Je suis la « principale » (comme en danse).
Je suis sur scène, je dois commencer. Mais je ne me souviens de rien.
Tandis que tout nous relie à Israël/Palestine.
04/08/2014
Partie remise
Hier, comme je m’avance entre les rayonnages et les présentoirs de livres chez Gibert, soudainement cette évidence, ce sentiment d’évidence, j’écrirai moi aussi une livre et il viendra s’ajouter à tous ceux-là. Du coup, voilà deux heures que je me propose de le commencer et que sur l’écran blanc de mon MacBook Air, il n’apparaît rien. Je ferais donc mieux d’y renoncer, du moins pour l’instant. Partie remise. Partie remise, c’est une bon titre de livre, ça, non? En ce moment, je voudrais écrire un livre qui ait la qualité des Mots de Jean-Paul Sartre que j’ai lu le mois dernier et prêté ensuite à ma mère qui s’était émue de ce que je lui en avais …
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Re: comédies américaines
Ah, c’est très intéressant tout ça. C’est marrant, on (dulce + jujujuman) a vu tous1 ces films récemment, et je ne me souviens de rien du tout, ou presque. Je crois que je devrais les revoir. Je vous parle de ma mémoire ici, pas des films. Je perds totalement la mémoire, c’est ça qui m’occupe le plus pour le moment.
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Plus sérieusement,
ce que j'aime, c'est l'étude. J'oublie faute d'étudier. J'oublie pour pouvoir étudier. ( Étudier est le nom de mon manque. Femme en manque d'études. Ô femme en manque d'études.) sans école
Re: livres du moment / Artistes sans oeuvres et Rien ne s’oppose à la nuit
j’ai terminé, il y a quelques temps, la lecture de jean-yves jouannais, Artistes sans œuvres, aussitôt reprise pour ne pas le perdre de suite, ce livre que j’avais aimé. je l’ai perdu quand même, je suis faite de sable.
cette nuit j’ai pensé, parce que je pense à n’importe quoi, pendant que dorine faisait voyage en ritaline, que le livre aurait aussi bien pu s’appeler Artistes sans noms, puisque c’est d’eux aussi bien qu’il est question dans ce livre, des noms que ne se font pas toujours les artistes. livre qui m’a soutenue le temps de sa lecture, car il absout, ou le tente, tant de l’œuvre que du nom. c’est-à-dire de l’absence d’œuvre que de l’absence de
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relectures
note 88
#00 | 0 le prologue
Donn. Ce texte aurait dû constituer le prologue. « Ce qu’on attend du roman ». J’ai l’impression d’avoir triché. Il aurait fallu parler d’un roman sous le nommer, sans en donner ni le titre, ni l’auteur : j’ai parlé d’un roman qui m’est cher, mais dont j’avais oublié aussi bien le titre que le nom de l’auteur, ainsi qu’il en est d’ailleurs pour tous les livres que je lis. C’est ce qui m’a mise sur le track, la voie de l’oubli. J’espère que ce ne sera pas une dead end, au pire, une ornière, au mieux. Mais j’aime que cela m’ait conduit à ce qui est mon dada du moment, ma secrète ambition. J’y parle donc de …
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