rêve, le cargo demi-tour

10h20

il y a urgence, il y a mercredi, bientôt, la séance. peu de souvenirs, pas un cauchemar en tous cas. un truc affairé, ce que j’en écris déjà ré-inventé:

immense bateau immense peut-être cargo
il avance, il doit faire demi-tour (il le doit vraiment, c’est probablement une question de vie ou de mort, une question cruciale)
il fait demi-tour une première fois, manœuvres gigantesques
en fait, état de guerre, désordre total, insurrections, je ne trouve pas le mot. guerre n’est pas le mot. guerre civile, guerilla, guérilla urbaine. feux, saccages, rues,
demi-tour avorté, repart sur route première
des jeunes, comment est-ce qu’on les a appelés, pendant les « événements récents en france », canaille? racaille? non,


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du temps gelé, de la guerre, du point g
— (de la lecture, de ma mère)

Il y a deux jours, je rêve d’un amoncellement, d’un empilement vertical de « caddies » au dessus duquel je vais me percher, me réfugier, extrême précarité, je tente de diriger les mouvements des caddies, qui sont vifs, accélérés, imprévisibles, avec mon corps.

Cet empilement de « cas »  (les « cas » de « caddies ») désignant pour moi le « K » du « K-rante » (40) du 40-45 / date de la guerre / à laquelle je dis, à la suite de ma lecture de R. Warshasky,  que « mon temps s’est figé« .

Date à laquelle, depuis laquelle, l’histoire ne peut pas se faire. Qui ne s’intègre pas à la suite des


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— (de la lecture, de ma mère)

Effets de réel, revenance du caddie, l’amour sans retour

( Cela dit, je donnerais cher pour être débarrassée de mon inconscient et de toutes ces histoires qui trop me hantent, m’habitent en ce moment.)

I.

Réveillée cette nuit par une rêve dont je reste très longtemps persuadée qu’il est réel, auquel, une fois passé mon premier réflexe de réveiller F. pour lui dire que « je sais tout », je passe des heures à réfléchir dans un sentiment d’immense malheur, comme s’il venait de m’arriver, coup sur coup, les deux choses les plus abominables qui puissent m’arriver.

Je suis avec F chez mon frère JP et sa compagne Isabelle. Nous partons en promenade avec ma mère. Ils nous annoncent quelque chose (du style d’une naissance prochaine) – ma mère


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Donn

« comme si je pouvais commencer à avoir un corps, recommencer à avoir un corps », je me répétais tout le temps ces mots.

j’aime le dehors – le dehors de Donn, j’aime le vent – ou l’air – j’aime ce que j’y vois – je ne sais pas que j’y aime, j’aime les arbres la distance la lumière l’espace l’air – je ne sais pas ce que j’aime à donn mais j’y suis ravie, vérit…

donn, c’est un ravissement pour moi

peut-être parce qu’échappe au regard, alors plus besoin d’être (bonne image) mais possibilité d’avoir (un corps) – l’isolement de donn – clôture – ouvert et clos. entre-soi et dehors – le délice de pouvoir passer de dehors
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le nom de cette femme, Ornelle

avec qui Fred me trompe.

  • être trompée
  • ornelle, or not (le premier nom de ce blog : to be or)
  • ornelle, orner
  • corneille, corps né lien (choix)
  • cornelia – deuxième prénom de ma mère ANNA IDA CORNELIA
  • je disais autrefois n’aimer pas les corneilles

seul l’éléphant trompe énor

en réalité, je ne déteste pas taquiner l’idée qu’il me trompe. Qu’existe la déesse K.
ou encore
qu’il me trompe et que je m’expulse
que tout s’ex pulse
la grande ex pul sion
le tralali lala

  • oreille

à corps perdu et moyen de communication
— 5 juillet 2011

« L’écriture machinale prive la main de son rang dans le domaine de la parole écrite et dégrade la parole en moyen de communication[…] « 

« Lorsque par conséquent l’écriture fut arrachée à son origine essentielle, c’est-à-dire à la main, et lorsque l’acte d’écrire fut transféré à la machine, une mutation est advenue dans le rapport de l’être à l’homme ».

Heidegger

c’est pourquoi encore dirons-nous non
aux moyens de communication.

*

Je me suis quant à moi détachée d’une parole à laquelle je tenais beaucoup (l’analyse). je payais pour ça. j’y suspendais mon être (avec tout ce que je sais / ne sais pas de l’être grâce à ce que ce cher miller cette année m’a enseigné…), mon être
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— 5 juillet 2011

double cabine crochetant par l’Alaska

Le rêve

« Au sortir d’un voyage en train, nous arrivons ma tante et moi, Titi et moi, à un bateau, à un paquebot, mais pas aux mêmes heures. Donc, nous ne nous retrouvons pas tout de suite et passons la première nuit dans des cabines séparées, des cabines de luxe. Je suis avec Jules, 7 ans.
Le lendemain matin1, Jules veut que je lui prépare de la soupe.
Assise devant la cuisinière, je manipule plusieurs casseroles, sur plusieurs feux.
La recette s’avère très simple, surtout très rapide, et je me retrouve avec une quantité de soupe telle que je crains que nous ne puissions jamais la boire). 
D’ailleurs, voilà qu’on vient …
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rêve : il faut faire une quadruple passe

rêve 1er fév, night
dans le rêve, me réveille, interprète un texte crypté, lacanien : il faut faire une quadruple passe (4 passes comme 4 pattes, comme quadripode, comme 4×4), « réussir » 1 une quadruple passe, 2 premières, 2 suivantes (double double).
l’une n’ayant rien à voir avec l’autre, chacune exploitant à sa façon quelque chose qui ne saurait être exploité d’aucune autre, l’une passe ne pouvant donc intégrer l’autre passe, chacune des passes étant indispensable. aucune ne venant compléter l’autre, chacune traitant de choses qu’aucun rapport ne peut lier, séparées donc. deux premières passes étant suivies, je crois, par deux autres. deux premières passes débutantes, 2 dernières passes concluantes… 
afin comprends-je, dis-je, à l’école (ECF) de s’assurer …
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