(bruit et fureur)

c’est la nuit.  je me réveille au son de ces mots :  « bruit et fureur » . angoisse incroyable. je me lève pour en sortir. mère ici, suis dans salle de bain. hier soir f disait : « ta mère, c’est violence et bruit ». que dire de cette angoisse. les mots, les phrases que j’entends, me répète, qui déjà s’en…

rêve : derrière le masque d’une colonne, il nous reste encore à boire à ma mère et à moi

"Suis au restaurant avec ma mère, un restaurant italien. Je lui explique la différence entre grand A et grand A barré. Le patron du restaurant intervient. Il veut qu'on parte parce qu'on ne consomme plus rien. Or, il nous reste à boire. Cependant, me dis-je, d'où il est, il ne voit peut-être pas nos verres,…

rêve : cette pièce a été vidée

« suis sur le palier du grenier de la rue waelhem. une voix féminine me dit, parlant d’une chambre qui était ma chambre d’adolescente, que “cette pièce a été vidée, doit le rester complètement, complètement vide, complètement nue, blanche” avec seulement au sol des coussins pour les personnes qu’elle y reçoit et que personne ne peut…

“La sensation”
— à la place de ma mère

La sensation. Souvenir m'en est revenu dimanche soir. J'avais passé le week-end à la retranscription du cours de Jacques-Alain Miller. J'étais un peu vidée. Contente, mais dans le doute, comme je peux l'être à chaque fois que j'ai passé "trop" de temps à quelque chose. Je voulais me remettre à la séance psy du lendemain,…

rêve : un treillis sur la mer

rêve du 19 au 20 février 2011 avec ma mère. devons longer la mer, pour parvenir quelque part au-delà. mais la longer directement n'est pas possible, trop d'eau, de grandes flaques d'eau (les "petites mers" disait ma tante) laissées par la mer quand elle a reculé, qui contiennent toutes sortes de petits objets de natures…

moyen-âge

ce rêve "un treillis sur la mer", donne quelques indices de que nous sommes au moyen-âge. il fait sombre, il fait sale. longeons des murs, comme longerions des murailles, sommes en hauteur comme si grimpions une tour. la fenêtre qui s'ouvre dans le mur découvre son épaisseur. il est fait de gros moellons. les fenêtres…

de l’holocauste au sinthome

Je  renvoie ici à un texte dont je suis absolument sûre qu'il a un rapport avec mes interrogations actuelles sur le temps et l'espace, la jouissance, la répétition, la possibilité de passer du cardinal à l'ordinal, le désir de la mère et le désir de l'analyste, l'objet de l'angoisse et le trauma, l'acte de parole.…

1996, mon père écrit dans un carnet

2 février « Comment figurer cet intervalle, cet "interdire" où s'échangent des paroles, à la mesure de la résonance des souffles et des voix ?» [...] Mystère de la figurabilité. un simple intervalle qui fuit en profondeur selon l’axe du regard. la colonne signe figure, à puissance symbolique qui baliserait l’entre-deux de l’invisible et inaudible…

du temps gelé, de la guerre, du point g
— (de la lecture, de ma mère)

Il y a deux jours, je rêve d'un amoncellement, d'un empilement vertical de "caddies" au dessus duquel je vais me percher, me réfugier, extrême précarité, je tente de diriger les mouvements des caddies, qui sont vifs, accélérés, imprévisibles, avec mon corps. Cet empilement de "cas"  (les "cas" de "caddies") désignant pour moi le "K" du…

Top