symptôme et sinthome // désir et jouissance

je suis payée pour lire :

« Cette différence, propre à Lacan, du symptôme et du sinthome, nous montre bien pourquoi nous avons aussi besoin de deux termes comme ceux de désir et de pulsion. Le désir a ses intermittences tandis que la pulsion a sa constance. Il y a du côté du désir tout un jeu de masques et il est incessamment travaillé par une négativité interne, si je puis m’exprimer ainsi, alors que, du côté de la pulsion, nous avons une positivité plus ou moins grande.

Du côté symptôme et vérité, tout repose sur le manque. Du côté sinthome et jouissance, il n’y a pas de manque.
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rêve, le cargo demi-tour

10h20

il y a urgence, il y a mercredi, bientôt, la séance. peu de souvenirs, pas un cauchemar en tous cas. un truc affairé, ce que j’en écris déjà ré-inventé:

immense bateau immense peut-être cargo
il avance, il doit faire demi-tour (il le doit vraiment, c’est probablement une question de vie ou de mort, une question cruciale)
il fait demi-tour une première fois, manœuvres gigantesques
en fait, état de guerre, désordre total, insurrections, je ne trouve pas le mot. guerre n’est pas le mot. guerre civile, guerilla, guérilla urbaine. feux, saccages, rues,
demi-tour avorté, repart sur route première
des jeunes, comment est-ce qu’on les a appelés, pendant les « événements récents en france », canaille? racaille? non,


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du temps gelé, de la guerre, du point g
— (de la lecture, de ma mère)

Il y a deux jours, je rêve d’un amoncellement, d’un empilement vertical de « caddies » au dessus duquel je vais me percher, me réfugier, extrême précarité, je tente de diriger les mouvements des caddies, qui sont vifs, accélérés, imprévisibles, avec mon corps.

Cet empilement de « cas »  (les « cas » de « caddies ») désignant pour moi le « K » du « K-rante » (40) du 40-45 / date de la guerre / à laquelle je dis, à la suite de ma lecture de R. Warshasky,  que « mon temps s’est figé« .

Date à laquelle, depuis laquelle, l’histoire ne peut pas se faire. Qui ne s’intègre pas à la suite des


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— (de la lecture, de ma mère)

Une ironie constructive

Une ironie constructive Comme Jacques-Alain Miller l’avait si justement désignée, il y a de nombreuses années, et que son cours de l’an passé permet d’argumenter, il s’agit bien d’une clinique ironique. C’est-à-dire une clinique qui fait la distinction radicale entre réel et semblant, entre existence et être, soit entre hénologie et ontologie. Mais qui fait sa part belle au sinthome, agrafe unique du semblant et du réel.
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