Me réveillant je sus que l’air et le gaz, c’était la même chose. Que si j’avais été chambre à air j’étais aussi bien chambre à gaz. L’air, mon être peut-être, dont je n’avais jusqu’alors considéré que la neutralité, le rien, se révélait tant délétère que vital. L’air est le gaz, le risque d’explosion. Si j’en souris, j’en tremblai. Or l’air n’est rien d’autre que ce qui bouge. Ce qui ne se sait pas assez (ni de moi).
(Lettre X du bel âne Mü)
Les mots seuls sont drôles. Et les petits chats. Les petits pois
sont rouges.
D’un coté:Les Empires ………………… avec l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la …………. Ils sont ……………….. par l’autre camp et vont devoir combattre sur deux ………….. . Leurs liaisons maritimes avec le restant du monde sont coupées par le ………………. maritime anglo-français.
De l’autre :
L’………………….. avec La France, le Royaume-Uni, la Russie, la Serbie, rejoints par l’…………… en 1915. La Russie est ……………. de ses alliés. L’Entente conserve ses liaisons maritimes.
le contexte : oublié de prendre mon deroxat hier soir. mis un patch pour ne pas fumer. lu un livre qui m’a perturbée (TD). jules à la maison. qui plus est plus de prescription de deroxat, et plus de deroxat, obligée de fouiller dans papiers. et dois travailler.
présence de jules augmente désordre et sensation de désordre.
(dire que pour jules ça ne fait que commencer) (quelle horreur)
de vouloir. Inapaisable vain mini-
mum de vouloir encore.
Voudrait que tout disparaisse.
Disparaisse la pénombre. dispa-
raisse le vide. Disparaisse le vou-
loir. Disparaisse le vain vouloir
que le vain vouloir disparaisse.
Dit est mal dit. Chaque fois que
dit dit dit mal dit. Désormais dit
seulement. Désormais plus tantôt
dit et tantôt mal dit. Désormais dit
seulement. Dit pour soit mal dit.
Retour est encore. Tant mal que
pis encore. Désormais retour seu-
lement. Désormais plus tantôt re-
tour et tantôt retour encore. Dé-
sormais retour seulement. Retour
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aujourd’hui : rien d’autre que du ménage – tandis que je me promettais d’écrire ce que j’avais fait hier. mais pourquoi au fond, écrire, je ne sais plus.
il y a deux nuits, rêvé qu’on m’avait volé ma selle (?) – la selle de mon vélo, je précise. je voulais m’en aller, m’enfuir, retrouve mon vélo : mais il n’a plus de selle.
étions à donn. ce week-end.
quelques longueurs dans la piscine, du bonheur. manger parler boire et (… grossir). peut-être que nous faisons tous des efforts et ces efforts s’avèrent faciles. des efforts pour être gentils. pour faire attention les uns au autres.
Mme Jenaerts Jenaerts / S. Jennarts, je crois que c’est plutôt cela, son nom, à la Directrice.
1h50 – je n’arrive pas à dormir.
Jenaerts comme Arzt –> médecin, mot vu en Allemagne sur des façades.
Recherche sur Google, c’est Madame Jennaert.
ça se prononçait gêne-art ou encore je-narre
Lacan/ gêne-art, Lacan / je-narre
Jennaert–> Je venais d’écrire à Jenny / qui nous avait autrefois expliqué que son nom, ça voulait dire Génie(en grec) / et je n’étais donc pas sûre de la façon dont « Jenny » s’écrivait – et je n’en suis toujours d’ailleurs pas, sûre.
avec ma mère. devons longer la mer, pour parvenir quelque part au-delà. mais la longer directement n’est pas possible, trop d’eau, de grandes flaques d’eau (les « petites mers » disait ma tante) laissées par la mer quand elle a reculé, qui contiennent toutes sortes de petits objets de natures diverses et indéterminées. il n’y a pas vraiment de plage, de sable, on se mouillerait.
devons longer maisons, faire un détour par la rue. sur la droite – alors que la mer est à gauche. la rue monte. devons, moi en premier, mère suit, passer sur des passerelles instables, faites de bric et de broc, de vieilles portes, de vieux … Lire la suite → “rêve : un treillis sur la mer”
Il y a deux jours, je rêve d’un amoncellement, d’un empilement vertical de « caddies » au dessus duquel je vais me percher, me réfugier, extrême précarité, je tente de diriger les mouvements des caddies, qui sont vifs, accélérés, imprévisibles, avec mon corps.
Cet empilement de « cas » (les « cas » de « caddies ») désignant pour moi le « K » du « K-rante » (40) du 40-45 / date de la guerre / à laquelle je dis, à la suite de ma lecture de R. Warshasky, que « mon temps s’est figé« .
Date à laquelle, depuis laquelle, l’histoire ne peut pas se faire. Qui ne s’intègre pas à la suite des
J’ai une assez longue analyse derrière moi, et elle se poursuit.
J’ai eu la chance de trouver sur ma route récemment un groupe de l’ACF, Escapades, mis en place par G. C. J’ai été invitée à y participer, et ma foi, j’y trouve beaucoup de bonheur. Je connaissais un peu les personnes qui en forme le noyau de base pour les avoir rencontrées sur Twitter, l’année où Miller nous y a invités. Je me suis occupée de mettre en place un blog qui reprend quelques un de nos mails, puisque ce groupe est basé sur des rencontres, des visites, des spectacles, autour desquels des mails s’échangent. C’est moi également qui avais l’année dernière repris sur un blog, un autre blog, … Lire la suite → “Ma guerre”
On découvre que Nathalie F. a été tuée. On découvre cadavre de Nathalie F. dans une cave. Je sais alors que l’on va tôt ou tard découvrir que c’est moi, que je suis l’auteur de ce crime. Je ne m’en souvenais plus. Je l’avais oublié. C’est arrivé malgré moi. Je me souviens que j’avais alors pensé que je serais un jour découverte et que j’irais en prison, mais que je l’avais oublié.
La police fait des recherches. Elle fouille toutes les maisons à la recherche d’indices. Elle finit par trouver quelque chose. Je ne sais plus quoi. Mais quelque chose qui la mènera immanquablement à moi. Je vais aller en prison. Il va m’arriver ce dont j’étais sûre qu’il m’arriverait
la troupe d’un autre monde (rêve du 21 au 22 juin)
« A la piscine avec de nombreux amis, des hommes, que je trouve assez séduisants et c’est réciproque. Je nage sous l’eau. Beaucoup de monde. Arrivée d’une drôle de troupe, tribu, qui vit sous une large tente hexagonale, une yourte. Ils s’installent dans le fond de la piscine, ils sont à l’abri de l’eau et continuent de vivre normalement, interdisant l’accès de la tente aux nageurs. Ils prennent beaucoup de place.
– Au réveil, certains indices de la suite du rêve me donneront l’impression qu’il s’agit avec cette troupe de l’inconscient et de ses habitants. –
« Car dans Gravity, les hommes ont perdu ce qui leur donnait leur lest. Les corps sont déjetés dans l’apesanteur, les voix ne portent plus, rien de ce qui faisait l’étoffe d’un sujet n’existe plus. Objets parmi les objets de consommation, les corps chutent dans le tout-à-l’égout de l’espace. Ce qui ordinairement leste un sujet n’est pas l’objet du commerce ou de la technologie, mais autre chose de plus insaisissable et qui fait la cause de son désir, ce que Lacan nomme objet a.«