chronophagie

midi, dimanche 1er février,

lendemain de la veille : boire ne me vaut rien.

17 heures.
tandis que pour ma part, je n’ai plus du tout de colère. calme / cette impression d’irréalité après avoir écrit cette lettre, ce mail. l’avoir envoyé. une impression qui à vrai dire ne me laisse pas.

f. pense qu’il n’y a aucun mal à ce que j. joue à des jeux vidéos. il dit qu’il ne fait que devenir indépendant.   je dis à jules : évidemment que tu t’y mettes aujourd’hui ou à 18 ans… je lui dis que je ne sais pas quoi en penser, du fait qu’il joue à la wii. je lui dis que ça me fait peur. c’est vrai. que chez nous, quand nous étions petits, la télévision était interdite. que tout ce qui « chronophage » (terme utilisé par un scientifique l’autre jour à la radio) me fait peur. je lui dis que moi aussi, je fais des choses « chronophages » (le blog), que je n’arrive toujours pas à me mettre d’accord avec ça. est-ce qu’autrefois ce n ‘était pas chronos qui mangeait les petits enfants? les mangés mangeurs.

quel lien renouer avec les idéaux? quand on est encore à vouloir s’en dépêtrer? / il me semble parfois que j’ai toutes les réponses et que je fais plus que touiller dans une casserole vide, sur un feu éteint. / j’ai lu hier des choses très dures sorties de la bouche de flaubert. flaubert, il a la côte celui-là pour le moment. mais, je l’aime, moi aussi. si ce n’est que je ne suis pas méchante. j’aurai pitié de moi. ou ferai partie de ceux dont lui n’aurait pas eu pitié. « le mépris m’aurait quittée avec la colère. »

je me corrige ça oui je me corrige beaucoup c’est ici un constant brouillon. that’s all drafts. mais je jette peu.

et  n’ai aucun sens critique.

lundi 2 janvier

neige. au fond y a peu de chance que ma vie change aujourd’hui (rendez vous est à quatorze heures).

« Tout le rêve de la démocratie, est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »

« Je crois que la  foule, le troupeau sera toujours haïssable. Il n’y a d’important qu’un petit groupe d’esprits, toujours les mêmes, et qui se repassent le flambeau »

mais aussi :

« l’artiste ne doit pas plus apparaître dans son œuvre que Dieu dans la Nature« , « l’artiste doit s’arranger de façon à faire croire à la postérité qu’il n’a jamais vécu« 

Flaubert – je tire ça du bouquin de Gaddis, encore, Agonie d’agapè

12:37 j’ai le trac. je transpire trop. j’ai mal au ventre.

12:42 je me sens faible.

2320; je pose les limites

img_1678-copie
oui, j’ai beaucoup pleuré. comme espéré. suffoqué, voulu partir.  » mais, laissez-moi un peu de temps », dit-il.

mardi,

il a neigé il ne neige plus.

* 09:05, faire liste
*09:10 laver les cheveux
* 09:19 ouvrir CielCompta
* 09:20 ouvrir Ciel DevisFactures
* 09:22 sortir papier banques,  * 09:24 ouvrir volets
* 09:29  imprimer factures
* 10:03 refaire café, commencer sécher cheveux, remettre pull + crème mains
* 10:13 imprimer états TVA
* 10:17 rassembler papiers, ranger bureau

STOP STOP STOP :
10:21 : se rendre compte que j’ai rendez-vous à 10 heures !!!!!  téléphoner
10:31, me changer mettre une goutte de parfum partir

* 10:45 terminer cheveux

* partir

a.m.:
* tél. JP
* poste, paquets f
* chercher recette
* cuisiner
* 16:15 : allerchercher jules

11:54, être revenue, écrire : les gens ne reculent devant rien en effet, ils écrivent : On avait remarqué que cet artiste ne reculait pas devant l’illimité mais le convoquait dans chaque travail. ah, ça, moi, je pose les limites.

12:08 : écrire : j’ai fait beaucoup en prenant soin de n’obtenir aucun résultat. à quoi ma foi je réussis. rater, je sais faire. tout de même est-ce que je suis si antipathique que cela? les gens de l’X.Y.Z. ne sont pas très polis. cela dit.

12:15 : F. va téléphoner, prendre un médicament pour ma dent, ranger le bureau, merefaire un café, préparer l’après-midi

12:27 sur facebook dans religion j’avais écrit « il y a ce que je veux et ce dont je ne veux pas« . la volonté ne nous doit rien. et a cette cruauté de se suffire à elle-même. il y a trop d’objets sur ce bureau. il fait froid. le chauffage est au maximum. jp m’écrit « baci sorellissima » je réponds :  oui.

13:36 : je diminue le chauffage. les belges, djos, jef / réémerger // oui déjà en belg. on me disait que j’avais un accent étranger… ///

13:42 ouvrir la fenêtre lancer une lessive couleurs fragile boire

13:50 refermer la fenêtre, chercher un disque de janacek Leo Janácek, « Lettres intimes ». Janacek a entendu avant que de voir. voyait le monde avec ses oreilles.

Déesse du Bocq de jef lambeau place van meenen
Déesse du Bocq de Jef Lambeau Place Van Meenen

13:54 enlever mon pull, chercher l’aspirateur. les carnets, l’antiride, le fil dentaire. mètre pliant jaune et noir, cables, écouteurs, pince à manche rouge, téléphone, gratoirs pointe sèche,  gommes, crayons, papier vierge, facture, le papier à recycler. agrafe. mots. je tiens en main un objet dont je n’arrive plus à me souvenir du nom. je le range. les agrafes aussi, l’aiguille, les trombones. l’écharpe, la pierre de la tombe de mon père. l’encre noire. le capuchon du feutre à encre argentée. les ciseaux de la couture de mon poignet. les sculptures d’annick. les ciseaux décapsuleurs. la montre en 2 morceaux. les boucles d’oreilles en argent de ma mère. une poignée de porte de l ‘appartement place van meenen, en cuivre. où déposer la montre que je dois réparer. le coffret à bijoux. place toute indiquée. souvenir de djoss marc jean pierre. feuilles mortes, pétale, poussière. djoss parle qq part de l’imbécilité qu’il y aurait à conclure. où est mon casque. j’attends l’heure du coup de fil à jp. la dia d’un paysage noir près de boubon (niger), un phare de vélo, gaddis william, son livre, un éléphant indien vert. du papier photo. le budget annoté par f. un livre intitulé défense de mourir. j’ai perdu la connexion.  je suspends le calendrier chinois. je récupère la connexion. mandarine et verre d’eau. 14:56

 

 

16:15 : aller chercher jules
chercher recette petit salé lentilles, gouter, cuisiner, la table, se disputer, mettre jules au lit

légende du lendemain (matin de la veille bouleversée)

Me réveillant je sus que l’air et le gaz, c’était la même chose. Que si j’avais été chambre à air j’étais aussi bien chambre à gaz. L’air, mon être peut-être, dont je n’avais jusqu’alors considéré que la neutralité, le rien, se révélait tant délétère que vital. L’air est le gaz, le risque d’explosion. Si j’en souris, j’en tremblai. Or l’air n’est rien d’autre que ce qui  bouge. Ce qui ne se sait pas assez (ni de moi).
(Lettre X du bel âne Mü)

Les mots seuls sont drôles. Et les petits chats. Les petits pois
sont rouges.

CR (rapide) de la semaine dernière

toute la semaine dernière de mauvaise humeur (depuis que vu l’analyste et remise à travailler). d’abominablement mauvaise humeur.

(n’aura-t-il suffi que je dise, ici même, que je dise, que cela ne m’arrivait plus, que la colère m’avait quittée pour que je tombe en colère le lendemain même?! et comme de nulle part / humeur pour de vrai tombée du ciel / ensorcelée et crapauds sautant hors de ma b / monde recroquevillé autour de moi / foudre. semaine de raison et de combats où j’ai même fait ma tva et suis allée au cinéma – cela me prit le mercredi  quand j’entendis la voix de la fille femme,  vis son visage et compris que du film le scénario était basé sur le livre d’un auteur que j’aime bien, qui m’embrouille la tête mais que j’aime bien, à propos de qui j’ai déjà écrit ici, annie ernaux, R-NO, c’est son nom.

ici je vous glisse une petite vidéo qui traîne sur mon desketop depuis des lustres, où elle parle de l’autoficition / pour ma part j’ai fait quelques efforts parfois, mais ça n’est toujours pas clair dans ma tête ce que ça serait, l’autofiction / et si ou non ce genre m’irait et si j’me le donnerais. quant à elle, elle dit que point elle n’en fait.

~

emplacement pour la vidéo. { non, elle est trop lourde, ça sera pour une autre fois ou pour jamais}

~

elle est belle elle. dans le film l’actrice aussi est belle. et sa voix. et ses 47 ans. à vous réconcilier avec tous les 47 ans de la terre. je suis sortie de la salle j’en suis sûre plus belle et plus fière et plus forte et plus drôle. je ne vous donnerai pas son nom parce que vous le connaissez et que j’l’ai oublié, vous savez tout. c’est une histoire de jalousie. il m’arriva la même, c’est atroce. j’avais quitté un homme pour les meilleures des raisons, la meilleure étant que je ne l’aimais pas que je ne l’aimais plus que je ne l’avais jamais aimé. ce qui ne m’empêcha pas de me dissoudre dans le plus in/croyable/fernal des trous lorsque j’eus vent de ce qu’il s’était mis en ménage avec une autre femme. plus d’un mois de grave malheur et d’insomnie complète s’en sont suivis. pour aboutir s’étaler finalement ( après malencontreux passage par acte final non terminal apparemment obligé mais qui alarma terre entière et même au delà) dans un rêve que je fis et mis 6 mois à interpréter (j’ai écrit un livre). (dans l’intervalle mon père mourut, les 6 mois furent rallongés de 9, puisqu’il lui fallut ça. la mort vous fait paraître bien des, etc. )) ici donc s’achève cette première parenthèse.

samedi soir f pas là, hélas je trouve de quoi me démolir (sans cependant en être totalement coupable).  bouleversée ,  je suis bouleversée . ma vie une fois de plus va-t-elle prendre un nouveau rêve tour. au lieu de quoi je rêve d’air, de gaz, d’explosions. tant et si bien qu’au matin nouvellement révélée, la tristesse me quitte et j’envoie un mail d’excuse. quand f n’est pas là. et alors que j’adore aime ça. j’inonde le monde de mails plus ou moins orduriers enflammés. je fais rien que des bêtises.


(refermant hier soir le livre que je venais de commencer, emprunté vendredi à la bibliothèque, je m’aperçois qu’il est intitulé : De l’air. pur hasard vous dis-je et c’est ce que je crois. de raphaëlle billetdoux /// la mort en gros sabotsau lieu d’ailleurs ce week end de commencer ces livres empruntés, j’en ai relu un pris au hasard dans notre bibliothèque côté polar, ou plus exactement celle de f, et que je n’ai plus pu lâcher ~ une histoire de nains verts, abominable, de suspens abominable, intitulée : La mort en gros sabots, de John Franklin Bardin.) (j’ai lu des choses fantastiques aussi de barthes. pour lesquelles je n’aurai pas le temps une autre fois.)


~2401 (just for fun)

tellement de musique ici que j’aime parfois avoir le sentiment d’avoir découvert qq choses toute seule comme une grande de mon côté, tu me diras si . nouveau nom de blog …  l’Agence de l’Amant de MadAme MULLER

http://www.myspace.com/nnobra

julesestunpeuseulnon

A quoi sert l’écriture?
Je puis seulement énumérer les raisons pour lesquelles j’imagine écrire:
1. pour un besoin de plaisir, qui, on le sait bien n’est pas sans rapport avec l’enchantement érotique ;
2. parce que l’écriture décentre la parole, l’individu, la personne, accomplit un travail dont l’origine est indiscernable;
3. pour mettre en œuvre un « don », satisfaire une activité distinctive, opérer une différence;
4. pour être reconnu, gratifié, aimé, contesté, constaté;
5. pour remplir des tâches idéologiques ou contre-idéologiques;
6. pour obéir aux injonctions d’une idéologie secrète, d’une distribution combattante, d’une évaluation permanente ;
7. nour satisfaire ses amis, irriter ses ennemis;
8. pour contribuer à fissurer le système symbolique de notre société;
9. pour produire des sens nouveaux, c’est-à-dire des forces nouvelles, s’emparer des choses d’une façon nouvelle, ébranler et changer la subjugation des sens;
10. enfin, […] pour accréditer ainsi la valeur supérieure  d’une activité pluraliste, sans causalité, finalité ni généralité comme l’est le texte lui-même.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

~

please, do not
know

~(big crop)

crop-3_r1_c1crop-3_r1_c2crop-3_r2_c1crop-3_r2_c2 crop-3_r3_c1 crop-3_r3_c2 crop-3_r4_c1crop-3_r4_c2

photo du 12 février 2009 – en allant chez le docteur G, travaux rue de picpus (jules a déréglé l’appareil. il a rajouté l’affichage de la  date, mais elle n’est pas bonne)

retour sur l’a-pensée – introduite à l’autofiction (après l’avoir été au blog, autrefois)

17 février

+
le désir de publier. (c’est quoi ça?)

+
désireux
est-ce que nous ne sommes pas nombreux (à être) désireux d’arrêter quelque chose ( de fumer, de manger, de dépenser, de

+
la veille, j’avais décidé d’arrêter de manger du sucre. après tout, il m’était bien arrivé d’arrêter de fumer. mais pour l’heure je préparais des pâtes aux boulettes, lesquelles, je ne sais pourquoi, brûlaient.

18 février

fine little day

+
à dire vrai
naturellement, je tendrais plutôt à m’éteindre qu’à m’allumer.

+
à vrai dire
j’attends le moment d’aller au lit. je compte les heures.

+
je suis tout à fait capable de me dire (c’est moi qui souligne) que je vais a.r.r.ê.t.e.r d.e m.a.n.g.e.r d.u s.u.c.r.e et de ne pas m’y tenir. plus joli encore : de ne pas en souffrir, de ce manquement à une intention (en pensée formulée).  j’observe. je teste. je constate.

il y a vraiment les choses que je me dis. c’est un monde à part. qui fait sa vie, le bord
de l’inconscience.

comment freud parlait-il des pensées, du pré-conscient? je ne sais plus.

je passerai peut-être les quarante prochaines années à traiter / traiter de ce qui reste des lectures de mes
quarante
premières années.


des pensées en l’air
comme on dit des paroles en l’air. ce sont des pensées en l’air.

 

souvenir d’un article dont le titre associait la pensée & l’autofiction. ça c’est très intéressant. mais l’article ne m’a pas paru tenir ses promesses. une hypothèse de travail. “De la pensée comme autofiction”, par Bernard Comment. à relire, tout de même (dans le Magazine Littéraire n° 482).

je suis vraiment fascinée par la multitude de mondes, de sphères, dont nous sommes faits. mondes parallèles, qui souvent s’indiffèrent, se croisent sans se mêler, se concerter. vivent leur vie. sans – semble-t-il – avoir accès à aucune autre. comme si j’étais habitée d’une multitudes de langues à jamais étrangères les unes aux autres. cela me frappe, depuis toujours. (l’enfance, elle, fait encore sens. à ce qu’il semble.)

oui, vraiment, les mondes se sont démultipliés depuis que_ ( à suivre)

le vin que je bois n’est pas très bon; 2002 serait-elle une mauvaise année; j ‘aurais franchement préféré regarder la télévision.

°oui mais je p(o)ublie°

° rien qui aille au déchet, au rebut. quand tout fait trésor. ° un trésor de mots, car pour le reste, l’appartement se vide.

sur une page, les choses redeviennent une. ou ne s’agit-il que de l’instant de leur écriture?

jakob

à la recherche du lien entre la pensée et l’autofiction (véronique s’interroge sur les liens de la pensée, de l’autofiction, du n’importe quoi, de la pulsion, de l’obsession, de l’obsessionalisaion (contemporaine), de l’écriture)

“ […] l’église, les dessins des vitraux, c’était la Bible du pauvre, pour les gens qui savaient pas lire. Pour moi la télé aujourd’hui, c’est le coran du pauvre.

“ je me voyais plutôt avec MacGyver. Un type qui peut te déboucher les chiottes avec une canette de Coca, réparer la télé avec un stylo Bic et te faire un brushing rien qu’avec son souffle. Un vrai couteau suisse humain.

Al Pachino, je suis sûre que personne pouvait lui tirer son goûter. Direct il sort le semi-automatique, il t’explose le pouce, tu peux plus le sucer le soir avant de t’endormir. Terminé.

Kiffe kiffe demain cité dans L’aventure scripturale au coeur de l’autofiction dans Kiffe kiffe demain de Faiza Guène – mémoire de Nadia BOUHADID

19 février

 » Nous avons quand même décidé de pousser l’analyse plus loin et voir ce que pourrait bien donner notre obstination.

 » […] une écriture qui peint généreusement une complicité sincère entre les mots et la pensée de l’écrivaine. […] L’autofiction […] représente justement cette nouvelle forme d’écriture prônant la liberté du langage non pas par manque de maîtrise mais par essence de la pensée. En effet, l’écriture autofictionnelle permet de toucher la profondeur de l’être par son aspect spontané qui met en confiance un inconscient balbutiant. C’est ainsi que cette nouvelle coloration de l’écriture de soi privilégie le retour du psychologisme sur la scène littéraire en France.

la nature pulsionnelle de la pensée


 » J’aime que ça passe le plus directement possible entre ma pensée et la vôtre, que le style n’empêche pas la transfusion.  » – Hervé Guibert dans Le protocole compassionnel


Que faites-vous en ce moment?

véronique
s’interroge sur les liens de la pensée et de l’auto-fiction
véronique mange des cacahouètes fraîches
véronique constate que son beau pull bleu a rétréci
véronique va se faire un café
véronique a l’intention de parcourir ce mémoire sur le livre kiffe, kiffe demain de faiza guene (l’aventure scripturale au coeur de l’autofiction)
véronique pense que la timidité est méprisable
véronique est tentée de définir la pensée comme ce qui ne cesse pas de s’écrire
véronique et l’autofiction photographique/visuelle? (barthes)
véronique s’interroge sur les liens de la pensée, de l’autofiction, du n’importe quoi, de la pulsion, de l’obsession, de l’obsessionalisaion (contemporaine), de l’écriture
véronique mange une tranche de pain grillé et un morceau de comté
véronique pense à la contingence, s’interroge sur la lutte des classes.
véronique mange une deuxième tranche de pain grillé (sans fromage cette fois)
véronique – l’oralité
véronique – n’importe quoi. une chose qui semble due au hasard plutôt qu’à aucun choix raisonné. dites n’importe quoi, parlez au hasard.
véronique fatigue
véronique travaille. devrait éteindre la lampe de chevet dans sa chambre. fatigue.

Jacques Brou est un auteur on ne peut plus singulier, qui travaille sur les flux et reflux de la pensée.

#226 Jacques Brou est un auteur on ne peut plus singulier, qui travaille sur les flux et reflux de la pensée. C’est leur restitution qui compose ses livres. Si vous n’avez jamais lu Jacques Brou, vous manquez quelque chose. Quelque chose comme une expérience de lecture infiniment particulière. Son dernier opus, La machine à être, 773 paperolles trouvées dans la poche d’un homme…
 
La suite sur le site de Chloé Delaume et puis aussi, ce lien, qu’elle signale sur les 21 premières pages de La machine à être…
Top