… j’appris un peu plus tard qu’il donnait des cours de littérature à l’université, ce qui lui procurait stabilité économique et temps pour se consacrer à la lecture et à la recherche, qu’il avait déjà deux enfants, un garçon et une fille.

5 janvier 2009 | janvier 2009 | brouillonne de vie, Cut&Paste | , , , , , |
les-vacances
toutes les photos sont de jules. prises le jour où nous avons fait le sapin de noël. au premier jour des vacances. maintenant, c’est fini, les vacances.
sont finies

lire forme d’inconscience

5 janvier 2009 | janvier 2009 | les livres ou la vie, préliminaires | , , , , , |

il a recommencé à neiger. ça ne va pas du tout. rien à voir avec la neige : les vacances sont finies.

/

ce n’est que quand frédéric est là que je peux me sentir quitte de l’obligation de travailler.

l’amour facile en ce moment et cela m’est nouveau. l’amour m’est facile, cela m’est nouveau ( question des préliminaires, d’ailleurs, au passage, tant que j’y suis, balayée. point ne m’en faut. il fallait n’y pas penser.)

nuance,

il faudrait juste qu’il apprenne à s’endormir ma lampe de chevet allumée. phrase qui n’est pas belle.

je l’aime. si seulement il pouvait s’endormir dans ma lumière. essai de phrase belle.

il faudrait juste qu’il apprenne à s’endormir malgré la lumière de ma lampe de  chevet // juste faudrait-il qu’allumée je puisse garder la lumière de ma lampe de chevet // que je n’aie pas à éteindre ma lumière pour qu’il puisse s’endormir // qu’allumée je puisse garder ma lampe de chevet // qu’il puisse s’endormir dans la lumière // ne pourrait-il apprendre à dormir la lumière allumée //  le seul problème c’est qu’il faut toujours que j’éteigne ma lumière quand il veut s’endormir et alors que je n’ai pas du tout envie de dormir //

ces jours-ci le soir quand je me couche, j’ai l’impression qu’une nouvelle journée commence.

voir même que j’aie besoin de lire pour m’endormir //

{ liRe (remembrance) –

après la pensée,

{ liRe

m’a protégée de biendesattouchements.

liRe je peux le vouloir lire est ce quejeveuxqu’onmelaissedonclire et la paix.

lirejepeuxlevouloir lirejepeuxlevouloir lirejepeuxlevouloir.

LiRe, je peux le vouloir.

ah mais laisse-moi liRe

{ Avant c’était plutôt

ah mais laisse-moi penser

LiRe, à vrai dire, m’endort.

LiRe m’endort.

LiRe, m’endort bien.

J’aime, à m’endormir en lisant.

Je ne retiens RIen de ce que je lis.

Ce que je lis glisse sur moi comme l’eau sur le miroir (du moment qu’il ne comporte pas de tache de graisse. Qu’il n’est pas GRAIS S EU X.

L’EAU est détournée de son cours par la graisse, la contourne.

Ma conscience liseuse est lisse et elle est propre. L’essentiel est qu’elle ne retient rien. Mais c’est extrême

ET

ma pensée s’arrête. Or, cela est juste esperluette bon —

tout ce qui arrête la pensée est bon maintenant il faut que j’arrête d’écrire car je ne vais toujours pas arriver à établir ce qui distinguerait une bonne d’une mauvaise pensée.

une bonne pensée une pensée souhaitable une pensée productrice. les bonnes pensées les bonnes idées les bonnes réflexions, et puis les mienneslesmauvaises qui me minentetdont d’ailleurs je ne souffre plus, en fait. (j’ai tant pensé à certaines pensées qu’il m’arrive encore (de penser) qu’elles sont
d’actu.a lité! erreurs, trois fois).

en certaines époques de la vie on peut souffrir il arrive que l’on souffre de mauvaises pensées. que l’on en soit dévoré. dévorée , dévorante / le plus souvent ça fait ruminée , ruminante – c’est LES pensées : CHEWING-GUM.

les mauvaises pensées sont inhibitrices, envahissantes et inhibitrices. (beau ont-elles comporter des hi et des hi : mauvaises elles sont, mauvaises elles sont (comme dirait jules). or et qu’ajouter que dire de l’inhibition? se souvenir qu’elle
vitenlisièreduréel. ce à quoi la production jamais ne saurait prétendre. mots que j’ajoute car
– j’ai du mal à promouvoir la production et démouvoir l’inhi bition.

J’éteins.

//

il a recommencé à neige. tout ce qui a été écrit ci-dessus, après la neige, l’a été il y a quelques jours, quelques soirs.

Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons

6 janvier 2009 | janvier 2009 | jacques-alain miller | |

même l’ignorance ne peut rien contre cela qui nous environne. tu pleurais hier soir. petit. viens encore. pleure. petit. dis. la maladie aussi nous attend. il faudra du courage, encore dire oui. nous ne sommes responsables que de nous-mêmes, c’est ce que je crois. la lumière est dedans. la lumière est dehors.

 vouloir ce qui est proche, vouloir ce qui vous arrive, même qui vous arrive à l’improviste, et vous fait mal

« La joie est l’affect spinoziste du rapport au réel, l’affect auquel on peut atteindre lorsqu’on ne croit plus aux caprices du sort, mais lorsqu’on s’égale à lui, que l’on s’accorde avec lui, sur un mode qui est proche de l’éternel retour de Nietzsche : vouloir ce qui est proche, vouloir ce qui vous arrive, même qui vous arrive à l’improviste, et vous fait mal.» Jacques-Alain Miller, « Les us du laps », 26 janvier 2000.

on m’a si souvent dit que j’avais un accent étranger

7 janvier 2009 | janvier 2009 | brouillonne de vie | , , |

ma mentalité de midinette m’a joué  un petit tour.

de l’utilité d’être parfois un peu parano : se resituer dans l’adversité, le sentiment de l’adversité, voire le sentiment imaginaire de l’adversité, sortir de la concorde du nous.  de quel nous parlais-je ? celui d’une communauté qu’il me plaît à imaginer, à laquelle je me souhaite appartenir // la solitude d’une cause et  ses communautaires moments.  j’en connais moi ( dans leur nuit)  qui ne se connaissent aucune cause. or  moi non plus moi non plus,  je ne la connais (communauté d’insavoir). j’en sais. j’en saurais. moi qui suis fille du doute et de

qui donc est cette insistante pasiphaé ?

ôter au doute sa coloration d’angoisse et c’est la certitude (de la poésie) / mais non mais non, je l’ai déjà dit, rien, je ne comprends, rien, à la poésie / OÙ résonnent les voix qui la disent ? (où le peuvent-elles) dans quelles aires ? trouveraient-elles à s’incarner (reviendraient-elles dans un corps, descendraient), je comprendrais . Mais dans le silence d’une pensée, le bavardeux (si, j’y insiste) silence d’une pensée : non. sombre.

il reste encore à dénoncer les liens de la voix et de la pensée.

[ le gros pouah ces voix sans chair

poésie et – s’agit-il, l’accueil d’une voix qui ne fût pas la sienne. l’étrange erre.

 

/ il dit : lisez lisez même si vous n’y comprenez rien on a presque envie de dire : surtout
surtout si vous n’y comprenez rien / soit vivez vivez

 

_ chantait mourir pour des idées d’accord mais de mort lente. je n’ose pas te le dire, mais la mort ne me fait pas peur (ni plus que les idées).

 

moi, c’est mon ordinateur que j’allume pour savoir quelle température il fait dehors.

For a lot of people sundays are family days and for others it is a weekly day of depression.

11 janvier 2009 | janvier 2009 | brouillonne de vie |

Sunday afternoon

Mattsee, July 2008

Sunday afternoons are special afternoons.
For a lot of people sundays are family days and for others it is a weekly day of depression.
Main aspect of this series was a funny sunday afternoon and what to do on your day-off.
Thanks to my parents!

Petra Moser

il faut qu’une porte soit ouverte et fermée

11 janvier 2009 | janvier 2009 | brouillonne de vie | , , |

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8.

moins quatre degrés.

sans que je comprenne pourquoi, et sans que je veuille d’ailleurs comprendre pourquoi, une porte s’est fermée dont  je m’éloigne. c’est le soir, c’est le noir, c’est l’image qui me vient à l’esprit. sous les paupières, je me vois m’éloignant dans un brouillard sombre et parcouru de fumées.

bouleversée, disais-je.

comme si tout ce que je  faisais s’était trouvé remis en  cause. je ne suis plus du tout qui j’étais.

or il semble que je sache y faire, face à ce genre de phénomène.  qui si exceptionnellement souvent m’arrive. que je sache y faire aussi bien qu’un anxiolytique.  mes « fortifications à la vauban ». mais c’est qui ce Vauban ?

comme si
toutes petites cases de la pensée,  du souvenir se fermaient. toutes sauf celle qui observe ces fermetures et sait qu’il faut le silence.

évidemment, je me traite avec grande douceur, à quoi je suis  d’ailleurs étonnamment  régulièrement obligée. je sais que je reviendrai petit à petit à moi et que ce sera comme si rien n’avait changé.

ce que j’aurai laissé derrière moi, je ne saurai pas ce que c’était. il ne s’agira pas, en cette occurrence, d’une grande perte; cela je ne le crois pas. non. de quelque chose qui se résout au mieux de cette façon là. se tranchant.

le retranchement.

=

ou encore me serais-je trouvée soudainement submergée par ce qui aura pu m’apparaître comme une aporie. submergée, dégoûtée. dans une trop grande conscience de ça . comme si à défaut de savoir absolument, « maintenant tout de suite , pas tt à l’heure », il valait mieux ne plus rien savoir du tout. n’en rien savoir (non que je croie avoir atteint ce point fatidique).  revenir ensuite lentement,  la conscience moins affûtée. revenir à moi-même (ma vraie nature).

=

j’ose cependant croire que quelque chose se sera résolu.


ne me dérange pas finalement d’avoir des économies à faire, ça me ramène à mon enfance. que nous ayons des économies à faire. est-ce que je ne suis pas tout le temps dans le nous? nous, lui et moi. et j. notre famille.


9.

en cachette hier soir j’ai pris un demi-xanax. j ‘aime assez ces petites drogues et j’ai eu envie d’imaginer que je pouvais en avoir besoin parce que je changeais le dosage de mes patches, passe  de 15 à 7 mg. inutile de souffrir du manque de nicotine.

je pars à montreuil sous bois. chez pgplastique.

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//

 

10.

repris un demi xanax hier soir (m’énervais plus qu’il ne faut). me réveille ce matin avec l’envie de fumer.

je n’arrive pas à m’intégrer dans la sphère internet. je me trouve très sympathique mais pas les autres. à 4 exceptions près. jivezi, absCisse, guy mercier et charles de zohiloff.

les lettres. une lettre
il faut qu’elle soit ouverte, à un moment donné,  un temps t,
pour savoir si elle est morte ou vive. à moins que la sagesse ne
consiste à la maintenir en son incertitude.
il faut qu’une porte soit ouverte et fermée.

l’heure de nulle part, mais à un instant t.


//

11. la bouche aux clous de girofle.  aspirine 1000 toutes 4 heures. visite nina. galette. pas pour moi non merci, désolée. vraiment. je ferai un jour le compte du nombre de vraiment sur ce blog. jules nous fourgue un joli futur antérieur. tristesse incroyable, pour des raisons dont je ne souhaite pas parler ici.



(8-11 janvier 2009)

お元気ですか、 きょうはすごい吹雪になりました 庭の写真を送ります またメールください

12 janvier 2009 | janvier 2009 | Non classé | |
Available in brown or black faux stretchy leather for $41.99 with free super saver shipping from Amazon.How are you,  Today was a great snowstorm.  Send photos of the garden.ma chaussure fait controverse, d’ailleurs elle ne s’appele pas lego mais sportiletto, elle fait controverse et (comme je ne pouvais pas l‘acheter l’offrir à 4000$ j’ai trouvé la copie à 99) le débat fait rage they’re both quite interesting. very interesting...










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je me demande si j’ai gagné.

mais tu m’écris,

De: « こちらにんじんシンプルライフ »
À: « こちらにんじんシンプルライフ »
Envoyé: Lundi 12 Janvier 2009 03:38:33 GMT +01:00 Amsterdam / Berlin / Berne / Rome / Stockholm / Vienne

お元気ですか、

きょうはすごい吹雪になりました

庭の写真を送ります

またメールください


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