faire n’importe quoi, jouir

mais que cela soit : conforme à l’impossible
~ à la croisée du désir et de la jouissance ~

Le discours capitaliste moderne n’a rien à voir avec ce que notre gauchisme sexuel d’antan appelait la morale bourgeoise. Son impératif catégorique en matière d’éthique est : Jouis!
Philippe De Georges, Ethique et pulsion

Fais n’importe quoi. Point. Sans conditions. Fais absolument n’importe quoi. [1]
Thierry de Duve, Au nom de l’art,  “Fais n’importe quoi”, p. 129

 

  • Impératif catégorique (capitaliste, selon Philippe De Georges) : Jouis !
  • Impératif catégorique (de l’art moderne, selon Thierry de Duve, et en réponse au capitalisme) : Fais n’importe quoi !

Puis, pp. 133-134 :

Il y va, disais-je il


Lire la suite → “faire n’importe quoi, jouir”

in the morning

// 2 mai 2006, 8 heures 22

/ j’aurai commencé la journée avec des harengs sauce moutarde de chez Ikéa / j’aurai également commencé la journée avec une douche prise / j’aurai commencé la journée comme une vraie travailleuse — aujourd’hui, c’est 5 heures que je dois faire. j’ai dimanche fait mon planning du mois, c’est presque enthousiasmant : si ça marchait / je n’ai pas casé, nulle part, l’écriture. travail, uniquement travail, 5 heures par jour, week-end non-compris.

hier encore une fois, j’ai regardé la télévision. qu’on veuille tenir cet aveu pour un mea culpa. il y a eu alexandre le bienheureux, dont j’avais gardé un souvenir d’enfance assez joyeux, qui a été déçu – …
Lire la suite → “in the morning”

et voilà qu’arrive Bentham et son « jouer à la punaise vaut bien lire de la poésie si la quantité de plaisir est la même

« et voilà qu’arrive Bentham et son ‘jouer à la punaise vaut bien lire de la poésie si la quantité de plaisir est la même’

qu’est-ce qui dans cette phrase de Bentham choque Freud ?

ce n’est pas qu’il soit question de plaisir, de jouissance qui pose problème, c’est
l’élision de la qualité.

peut-on faire l’économie de la qualité?

qu’est-ce que la qualité?

quel est le rapport de
la jouissance et
de la quantité,
du nombre,
du chiffre.

// dira-t-on
la jouissance est chiffrage
le désir
déchiffrage. //

(quand Jules
fait son
« exposition » dans
mon
bureau.
s’assoit à côté de son « œuvre » qu’il nous a invitées à regarder, contempler.
il nous interroge:
alors, quel est le


Lire la suite → “et voilà qu’arrive Bentham et son « jouer à la punaise vaut bien lire de la poésie si la quantité de plaisir est la même”

Sans titre

les yeux plus curieux que les oreilles (avid)

 

 

 

procras: me suis désinscrite facebook.

addiction

réponses (rapides) à MHB :

 1 quelles sont les conséquences symptomatiques de cette montée au zénith du surmoi et de cette chute de l’Idéal  dans le traitement du Réel? –> les addictions diverses et variées

2 quelles modifications entraînent-elles dans la cure et la théorie analytiques sur le statut de l’inconscient par exemple? –> heureusement l’inconscient aussi est addictif

3 quelles forces mobiliser dans ce nouvel ordre symbolique contre les forces obscures du surmoi?
–> repartir à zéro (et s’en trouver soulagé), témoigner de la présence réelle de l’inconscient, pointer son goût du jeu, écouter, travailler à la formalisation du symptôme, dénoncer tant que possible les dénis scientifiques

du temps gelé, de la guerre, du point g
— (de la lecture, de ma mère)

Il y a deux jours, je rêve d’un amoncellement, d’un empilement vertical de « caddies » au dessus duquel je vais me percher, me réfugier, extrême précarité, je tente de diriger les mouvements des caddies, qui sont vifs, accélérés, imprévisibles, avec mon corps.

Cet empilement de « cas »  (les « cas » de « caddies ») désignant pour moi le « K » du « K-rante » (40) du 40-45 / date de la guerre / à laquelle je dis, à la suite de ma lecture de R. Warshasky,  que « mon temps s’est figé« .

Date à laquelle, depuis laquelle, l’histoire ne peut pas se faire. Qui ne s’intègre pas à la suite des


Lire la suite → “du temps gelé, de la guerre, du point g
— (de la lecture, de ma mère)

C’est ce qu’on découvre, c’est ce qui se dénude dans l’addiction, dans le «un verre de plus» …

L’addiction, c’est la racine du symptôme, qui est fait de la réitération inextinguible du même Un. C’est le même, c’est-à-dire précisément ça ne s’additionne pas. On n’a jamais le « j’ai bu trois verres donc c’est assez », on boit toujours le même verre une fois de plus. C’est ça la racine même du symptôme. C’est en ce sens que Lacan a pu dire qu’un symptôme c’est un et cætera. C’est-à-dire le retour du même événement. On peut faire beaucoup de choses avec la réitération du même. Précisément on peut dire que le symptôme est en ce sens comme un objet fractal, parce que l’objet fractal montre que la réitération du même par les applications successives vous donne …
Lire la suite → “C’est ce qu’on découvre, c’est ce qui se dénude dans l’addiction, dans le «un verre de plus» …”

« laisse tomber l’essentiel » (citation)

Jules a des difficultés avec les jeux et la télé. Enfin pas lui, moi. Moi, je lui fais des problèmes avec ça. Ça m’inquiète qu’il ait tout le temps envie de ça, que ça soit « tout le temps dans sa tête » comme il dit. Je ne sais pas comment réagir.

Quelle serait la meilleure manière d’accueillir cette première manifestation d’addiction?

Je refuse, j’interromps. Nous refusons, nous interrompons. Moi, plus souvent que F. Et nous, moins souvent que nous ne « devrions », crois-je. Et puis aussi, parfois nous disons « OK pour une heure », et nous le laissons plus longtemps que ça, devant son écran (et d’ailleurs, il le sait, bien sûr, qu’il peut compter là-dessus…) Parce …
Lire la suite → “« laisse tomber l’essentiel » (citation)”

de la nécessité de faire table rase

Puisque évidemment il y a addiction et addiction. Et que ce serait très intéressant de faire passer à l’addiction tout ce qui pour nous est important. Se servir de l’addiction pour jouer un tour à l’inhibition.

Pressentez-vous, comme moi, qu’il pourrait y avoir un lien entre addiction et  « nécessité » – « ce qui ne cesse pas de s’écrire »?

Amener l’addiction ( jouissance de l’un, du one more) au service du désir (absence de l’autre, nevermore)

Le lien entre l’addiction à l’internet, aux ordinateurs, aux écrans, et « ce qui ne cesse pas de s’écrire »:

La prise dans l’écrit, le binaire, le programme, l’image.
« ce qui ne cesse pas de s’écrire » : fantasme


Lire la suite → “de la nécessité de faire table rase”

La répétition du clic

La répétition du clic. La nécessaire répétition du clic. La racine de l’addiction à l’internet. One more clic. Jusqu’à mon dernier clic. Un dernier clic. One last click. One last time. One click’s away. I’m just one click’s away. One click, away. Un dernier clic, Pour la route.

addict est le nom de symptôme de la jouissance

Lacan annonçait en 1946 une montée en force du surmoi, que plus tard dans son enseignement il définira, en le différenciant de l’Idéal du moi, par l’impératif de jouissance : «Jouis». La généralisation du terme «addiction» est le symptôme qui réalise l’accomplissement de cette montée. Addict est donc le nom de symptôme de la jouissance, et le succès du terme rend manifeste le triomphe de cette dernière sur le désir, enraciné qu’il est dans une division du sujet que, précisément, l’addiction à quelque substance que ce soit fait s’évanouir. Ledit «manque» est, lui, d’un tout autre ordre que le désir. Il relève de la volonté, entendez la volonté de jouissance que Sade mit en scène.

L’Expérience des addicts


Lire la suite → “addict est le nom de symptôme de la jouissance”

Vendredi 6 janvier

 8:15 

Couchée tête qui tourne. J’avais fumé donc pris hier 5 ou 6 gouttes de CBD + HTC, mal m’en a pris parce qu à 4 heures  quand je me suis levée (pour faire pipi) j’avais la tête qui tournait, j’ai dû m’accrocher aux murs. Et quand je me suis plus tard réveillée vers 8, je ressentais vraiment une immense lourdeur. Qui m’a poussée à prendre 2 immenses bols de Ricoré et 2 petits pains, un avec de la confiture et un avec du choco. 

9:41 

L’addiction au téléphone.  

Top