de la nécessité de faire table rase

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie, ce qui ne cesse pas de s'écrire Étiqueté ,

Puisque évidemment il y a addiction et addiction. Et que ce serait très intéressant de faire passer à l’addiction tout ce qui pour nous est important. Se servir de l’addiction pour jouer un tour à l’inhibition.

Pressentez-vous, comme moi, qu’il pourrait y avoir un lien entre addiction et  « nécessité » – « ce qui ne cesse pas de s’écrire »?

Amener l’addiction ( jouissance de l’un, du one more) au service du désir (absence de l’autre, nevermore)

Le lien entre l’addiction à l’internet, aux ordinateurs, aux écrans, et « ce qui ne cesse pas de s’écrire »:

La prise dans l’écrit, le binaire, le programme, l’image.
« ce qui ne cesse pas de s’écrire » : fantasme du tout écrit (vie=livre)
« y a d’ l’un » opposé à « y a pas de rapport sexuel » (« ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire »)
« y a » opposé à « y a pas »

« Y a ce qui peut ne pas cesser de s’écrire / jouissance hors sens, écriture de l’un, écriture de n’importe quoi, et donc possibilité de l’écriture, et donc question du moment de l’advenue du sens, et donc intérêt de cette écriture, qui est écriture de jouissance, même si jouissance uniquement fantasmatique : tout s’écrirait, obsessionnelle: l’Autre ne manque de rien. »

Là et hors sens, ça s’écrit. 
Paradoxe – à quel moment le sens adviendrait-il ? Au moment où ça cesse de s’écrire. Quel est ce moment? C’est le moment où ça se donne à lire, par l’autre. Dans la contingence. Au moment où ce qui ne cesse pas de s’écrire cesse de s’écrire, où le manque apparaît dans la lecture de l’autre, advient la possibilité du sens, pris ici comme moment hors jouissance, pris ici dans sa perte, comme place creusée du désir.

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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