du manque, du don, du vol. la solution de l’emprunt. de l’autre femme

12 novembre 2005 | novembre 2005 | l'a-volée |
j’avais un rv à  l’extérieur
j’ai mis, une robe de ma «belle-fille»
un manteau de mon beau compagnon
pour le reste
qui ne s’emprunte pas
j’ai mis
culotte
soutien-gorge bas bottes cheveux bouche yeux doigts cuisses mollets
creux des genoux bras mains épaules dos oreilles seins cils sourcils
ongles ventre et le dedans et l’entre. voix odeur marche silhouette

les allées
les venues
le monde
les hommes
les femmes
circulant
circulation
circulation
la librairie
le bar en face
le mur de fenêtres sur paris
la terrasse
d’éparses chaises
la chaise qu’on m’offre
une main posée sur mon bras
salutations échangées
les écrans diffusent
trop peu de monde encore pour me voir
mon manteau sur le bras
où sont-ils
je reçois du ma belle
ventre creux
exclamations sur le paris toujours chic
et le 93?
le 93 ça n’est pas paris
rions
échangeons
circulation
circulation
à  la librairie
j’achète un livre de mathématique
que demande le peuple?

 

je suis partie.

de l’autre fem (À  qui je réserve le (du bonheur d’être ___

18 novembre 2005 | novembre 2005 | l'a-volée, psychanalyse | |
alors n’aller pas chez le coiffeur alors n’acheter pas larobe – et puis le ce mon bon plaisir le ce mon bon bonheur d’ « être pauvre » (nice to meet you call me poria will you, rolling the r) (or ça: quand il faut il faut(no prob) )
L’économie du supplément d’altérité qui la distingue et qui pour ainsi dire constitue le degré zéro de la méconnaissance de l’altérité qui est en elle, va se placer dans l’autre femme. L’hystérie féminine transpose dans l’autre féminin le cœur de sa propre altérité, dans le parcours d’une véritable aliénation pour ce qui fonde son être propre. Elle échange l’autre qu’elle est pour elle-même, pour l’autre femme qui l’allège du poids de l’énigme en s’en faisant le contenant. La voie de l’excès peut, en l’occurrence, se nourrir ici de la prévalence des phénomènes de captation imaginaire, de tensions rivales.
La clinique du féminin est une continuelle mise à  l’épreuve de l’articulation logique entre, les identifications régies par le signifiant, et le supplément. Ce qui déborde du signifiant est dans le féminin, de structure, et définit des positions qui ne s’inscrivent pas dans une /continuité qui irait de la soi-disant normalité jusqu’au pathologique. C’est ce qui fait dire à  Eric Laurent dans son cours sur les positions féminines de l’être, que dans la féminité, chacune des positions de l’être se définit à  partir du supplément. Le supplément ouvre l’être de jouissance de la femme à  une dimension « Autre », comme le dit Lacan. De fait, il intègre la problématique de l’excès à  plein titre de la structure, pour ce qui concerne la femme. Dans certaines pathologies la clinique de l’excès est au premier plan, dans d’autres non.
 

série des a-volées

22 novembre 2005 | novembre 2005 | l'a-volée | |

l’a-volée porte , l’a-volée lettre , l’a-volée corps (que les mères des filles sont des « voleuses de corps »)

l’a-volée volée , l’a-volée valée , l’a-volée folée . l’a-volée foleuse . l’a-volée valeuse . l’a-volée voleuse . (pendant des années) .

l’a-volée d’Esc. l’Esc à lier.

|l’a-battue (comme le clit)]

bib:


  1. […] le ravage est le ravissement. […] que le ravissement est lié au corps, ou plus précisément au fait d’avoir un corps, qui, par conséquent, peut être dérobé. Le ravissement est du registre de l’avoir, mais il touche aussi a l’être. La mère est sans doute une grande voleuse de corps, de structure pourrait-on dire, puisqu’elle parle. Mais c’est aussi une ravisseuse d’enfant. L’irruption du ravage dans la relation analytique vient mettre l’accent sur le corps, et plus précisément sur le corps dont le sujet est pour ainsi dire privé.
  2. les cervelles fraîches de Kris
  3. les écrits de J.L.
  4. Pourquoi les femmes aiment-elles les hommes (et non pas plutôt leur mère), m.c. hamon
  5. la féminité en tant que mascarade, joan rivière IN féminité, mascarade, m.c. hamon
  6. sig. fr., « un enfant est battu », 1919
  7. souvenir, L’Avalée des avalés, r. ducharme
  8. etcaetera etcaetera etcaetera (le roi)

qu’une analyse ne serait pas terminée tant qu’on n’aurait rencontré son rvge (proncz:ravage) – d’elle encore, m.h. brousse — le mien d’anal, l’ancien, de l’autre pays, auquel j’ai claqué la porte, « vous savez, le rvge, ça ne souhaite à  personne ». ravagées .
rêveuse .

ou être ou avoir (I)

11 décembre 2005 | décembre 2005 | l'a-volée | |
olala quand je pense tous ces efforts que je fais pour essayer d’ un peu moins être et d’avoir un peu plus (supporter d’avoir un peu
(parenthèse ouverte : même ce qui y cherche refuge ne trouve pas à  s’y enfermer/clore)
de vraiment très gros efforts (eux disaient la jouissance d’être privée, le prestige de l’apauvre qui au vent au ravin jette cela qu’elle possède de plus précieux, le m’être prestige qu’elle en retire, aux yeux de ses petites camarades (retrouver texte d’e. laurent rapportant ce cas).
(plus platement: tant que je n’ai pas, que je suis sans possession, je peux me croire volée, et tant que je suis volée, j’ai des petites ailes, et tant que j’ai des petites ailes, je suis l’être. (et tant que je suis l’être, je suis volée, ce qui va de soit, cfr, j. lacan, les écrits, la lettre volée)
(ah, des explications qui ne le soient pas, plates)
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