simplement je les vois clairement différemment tout au long de la journée
( vérité ne cesse de m’apparaître, beau visage toujours autre)
le monde à distance d'une lettre
dear dear dear SYMPTOM have a seat please come on in back, you’re it’s all symptoms !!! s o think i lost nothing but symptom we wish you my a happy symptom , we wish you _______ good tu aim eras a happy symptom ton symptôme AND A happy comme toi-même ________________ it’s all so SYMPTOM old symptom s y m p t o m MY SYMPTOM AND I - HI! - hi! - how are you & how’s your SYMPTOM once - GREAT! thanks! how is YOURS ??? upon it’s all but symptom a symptom never without my symptom. do you like my NEW symptom? nothing like a good symptom gimme back my symptom will you
ce soir
l’autre soir/quel soir
ses je ne t’aime pas ses tu ne m’aimes pas et ses etcaetera
son calcul-là de moi
petite bête cherchais, des jours et des jours tenue calme, voilà je tombais
l’amour faire l’amour, pas faire d’amour pas d’amour, et combien de jours?
suis-je venue nue au salon (salle de vie, tu entends) allons te dire salut salon je vais me coucher couchon tu vas quand même pas croire grognon que c’est moi chiffon qui de gong dirons salon allons allons tout rond baisons baisons-là tout rond besognons oignions-nous pas tous mous pour le coup sacré coup allons charles tout de même tu crois pas tu te magnes, tu crois pas tu te magnes non non bon salut je te dis pas salons j’vais me coucher pas cochon ma tête enrageons extrêmons renfonçons oh l’air mauvais imaginons je m’en vais couloir l’air mauvais : ce hère, ce toi d’au-delà : envoyé.
je me couche ça me tousse ça me mine ça me monte ça me gonfle ça me tourne me retourne : je me relève / salle de vie : tu es là : toi : couché là, canapé vert ordi vert portable vert et verre vert point-virgule moi : air minable, je te dis je ne t’aime pas je te dis je ne t’aime pas
or ça or ça or ça tu dors tu dors tu dors comment après ça. tu vis tu vis tu vis mais tu vis comment après ça, ce bête ça
tu viens t’es pas bête me rejoins t’es pas bête au lit t’es pas pas bête tu me dis. or ça rien rien rien mais non rien rien toute façon y a plus rien jamais rien y aura rien s’en ira (je ris pas je pense pas que peut-être seulement ça je voulois de ta loi je louvoie: tu crois pas que grognons que salon que loignions que mauvions t’es trop con j’me tairons : ah surtout me touche pas).
toute la nuit pas dormi toute la nuit, je t’aime pas tu m’aimes pas on s’en va on s’en fout je t’aime pas je m’en vas tu t’en vas il m’aime pas on s’en fout je dors pas tu dors pas tu t’en vas tu t’endors, or ça, tu t’endors toi
t’en vas là t’endors toi t’en vas là salon là, salle de vie, canapé, vert
je te regarde, tu sais je te regarde je te regarde,
probablement cette personne existe (mais la raison est au fond tout au fond au tréfonds trépanée)
puis
les jours et les jours et les jours ont passé les jours et les jours et les jours ont passé
les jours et les jours et les jours ont passé les jours et les jours et les jours ont passé
et j’ai et tu as et j’ai et tu as recommencé à chanter à jouer à parler à manger à danser et j’ai et tu as
recommencé chanter jouer parler rêver danser
la raison résonner te le dire te le rire ce mourir ce pour rire de moi ce pour toi qui chez moi va vers toi ma raison résonnée je te le dis c’est pour toi ma raison résonnée veut de toi veut que toi
ah ah ah si tu ah si tu si toi tu
si tu toi
ce que ça me fait mon amour mon désir mon vouloir de toi
je vais pas te le redire je vais pas te le redire je vais pas te le redire
1000 x: baise-moi
oh mon amour oh mon amour fais-le moi ça, je te le dis: baise-moi
echo «
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« ;
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chère laurette,
que le désir d ’écrire puisse contenir ce qui de moi déborde quand _
parce que souvent ça me le fait trop
( « envoyée en l’air », je – ce que ça veut
_et que le désir
_d’écrire
_contienne
_fasse contenant
_à ce qui
_
s’en va (s’envoie)
_
accueille fasse accueil
(voix).
les mots, incriminés, qui t’ont choquée, sous ma plume,
je ne dis pas qu’ils veuillent
dire
grand chose (ce qu’ils veulent voudraient dire je ne le sais pas , le monde mon monde ne serait pas le même s’il n’y étaient pas, si je ne les avais eus (on me disait hier l’âme, ça ne veut plus rien dire, ça n’est pas moderne, je me suis dit, je ne sais, ce que ça veut dire, pour moi, je ne, l’âme, mais, sûre je suis que rien ne pourra faire que ce mot ne joue dans sur ma vie alors que (un de ces mots qui pour moi contient (ce dont il me rassure qu’il soit ( contenu, malgré qu’il en déborde, et probablement seulement pour partie, et évidemment, seulement pour partie (au point que je puisse me dire qu’il vaut mieux, que je ne le sache pas, ce que ça veut dire, pour moi, l’âme, que cela même, fait partie d’elle ( et que je me la laisse seulement tressaillir quand je lis : l’âme, c’est le corps
ces mots-donc, sont un moment,
acquiescement. ils ne sont pas le dire mais ils disent, pour moi, à lui, à qui je sais qu’ils parlent, ce qui chez moi, autrement (autrement sombrerait) (autrement sombre) (fais-moi cette chose où nous nous rejoignons depuis que je sais que nous mourrons ensemble
et quand et si je (lui) demande tiens-
moi
prends-
moi
la fesse ( tiens-moi là bien en main petite ici
le sein (du mien de mon
simplement tu vois, ça aussi, ça me
relocalise, ramène
ce qui autrement s’illimite et me
chère laurette,
malgré mes mots, devenus si laids, j’espère que tu
continueras
de me lire
à toi,
v
que le désir d ’écrire puisse contenir ce qui de moi déborde quand
(alors que mes mots tous devenus trop
ou encore trop peu )
parce que souvent ça me le fait
trop (
« envoyée en l’air », je – ce que ça veut
et que le désir
d’écrire
contienne
fasse contenant
à ce qui
s’en va (s’envoie)
accueille fasse accueil
(voix).
les mots, incriminés, qui t’ont choquée, sous ma plume,
je ne dis pas qu’ils veuillent
dire
grand chose (ce qu’ils veulent voudraient dire je ne le sais pas , le monde mon monde ne serait pas le même s’il n’y étaient pas, si je ne les avais eus (on me disait hier l’âme, ça ne veut plus rien dire, ça n’est pas moderne, je me suis dit, je ne sais, ce que ça veut dire, pour moi, je ne, l’âme, mais, sûre je suis que rien ne pourra faire que ce mot ne joue dans sur ma vie alors que (un de ces mots qui pour moi contient (ce dont il me rassure qu’il soit ( contenu, malgré qu’il en déborde, et probablement seulement pour partie, et évidemment, seulement pour partie ( au point que je puisse me dire qu’il vaut mieux, que je ne le sache pas, ce que ça veut dire, pour moi, l’âme, que cela même, fait partie d’elle ( et que je me la laisse seulement tressaillir quand je lis : l’âme, c’est le corps
ces mots-donc, sont un moment,
d’acquièscement. ils ne sont pas le dire mais ils disent, pour moi, à lui, à qui je sais qu’ils parlent, ce qui chez moi, autrement (autrement sombrerait) (autrement sombre) (fais-moi cette chose où nous nous rejoignons depuis que je sais que nous mourrons ensemble
et quand et si je (lui) demande tiens-
moi
prends-
moi
la fesse ( tiens-moi là bien en main petite ici
le sein (du mien de mon
simplement tu vois, ça aussi, ça me
relocalise, ramène
ce qui autrement s’illimite et me
chère laurette,
malgré mes mots, devenus si laids, j’espère que tu _
continueras
de me lire
à toi,
v
retour de barcelone (tourisme). devant l’immensité des choses à faire, se taire, devant l’immensité, taire, y aller, de proche en proche, ne pas se poser de questions, ne pas évaluer, il faut ce qu’il faut, croiser les doigts mentalement, fermer les yeux mentalement, une chose et puis l’autre, et espérer que ça s’arrête, à un moment, arriver au bout du bordel ambiant, du bordel dans la tête. (vivre dans le noir.)
hôtel
des cauchemars, toutes les nuits. dans un lit immense.
dans la chambre, de moi des images toutes trop différentes. celle de la salle de bain tout à fait acceptable (mais je suppose que c’est comme dans les miroirs de magasins de vêtements, ils y accrochent des miroirs flatteurs et quand vous rentrez chez vous, vous vous rendez compte de l’immense erreur que vous venez de commettre), et puis l’image dans le miroir de la penderie : abomination.
le vieillissement : ça a commencé. c’est là .
j’aurai remarqué ça, comment les miroirs s’apprivoisent, mais c’est lentement, se font à vous, à l’image que d’eux vous attendez. ne me regarder que dans ceux qui me connaissent. dans le même esprit je me serai quelquefois demandée si je devais calculer le degré d’amitié que l’on m’on porte à la joliesse des photos que l’on prend de moi1 . dans le même esprit : au monde rien qui soit moins fiable que mon image. peut-être rien qui ne me perturbe plus.
dans le même esprit: tu me dis que je suis la plus belle femme du monde. alors que moi. il faisait chaud bon à l’hôtel, il y avait du tapis partout; la salle de bain était propre, les fauteuils en velours. nous étions entre nous. j’ai couru nue, c’est rare (dans le familles recomposées), avec jules au sol rampé, à 4 pattes marché, c’était bon, et en même temps, de façon insidieuse, cela qui montait, cette inquiétude à propos de l’image que je renvoyais, à propos de ce que je donnais à voir de moi. de mon corps son vieillissement, d’ordinaire camouflé. c’est là qu’est né le germe des cauchemars. et puis qu’est-ce que jules lui voyait. et qu’est-ce que je préférerais lui donner à voir le visage, le corps d’une mère d’abord beau de jeunesse. dans le même esprit, et en forme de bémol, au fur et à mesure que l’été avance, le corps qui s’embellit, se fait au fait d’être vu. (nous nous façonnerions, ça ne se façonnerait qu’à l’aulne de l’image que nous voyons de nous, ça, l’image idéale ; ne regarderions-nous de nous aucune image nous ne trouverions à la façonner qu’à l’empan du regard de l’autre (si tant est que le miroir n’en offrît pas déjà un, de regard, à quoi, évidemment on ne saurait croire, croire qu’il ne fût éminemment subjectif), et plût au ciel qu’il fût alors un amant à qui elle plaise cette image et que nous ne soyons pas seuls avec autant de regards que nous aurions à vider de nos inventions, de nos montages. ces regards accordés seulement à l’inquiétude où nous porte l’ignorance, l’impossible savoir attaché au corps. aucune image qui puisse contenir refléter le réel du corps qui est ce à quoi de l’intérieur on a affaire. oui, ou merde. ) (vérifications orthographiques, vocabulaire : aulne/aune, empan.) je ne rapporte ici qu’autant d’évidences déclinées de façon stupidement compliquées. pourquoi je fais ça.
On nous parle de la castration, on nous parle de l’horreur.
Et là, il faudrait que je précise qui j’entends par |
Les édictés et qui ne voudraient plus l’être, ça, nous sommes nombreux, non? Qui se mettraient à parler à leur tour. Qui n’iraient plus supposer le savoir à d’autres. |
Du coup, je ne sais pas bien comment on continuerait une analyse, dans la mesure où l’analyste se définirait également comme SsS, sujet-supposé-savoir. Quand suis arrivée ici, en France, ici, à Paris, ils se sont tous concertés, à croire, pour me dire que mon analyse était terminée, le mal que ça m’a fait, ça, est-ce que je m’en remets, deux ans après, trois, peut-être, années après, oui. |
Cependant, tout de même, on fait comment quand plus vraiment on ne suppose le savoir à l’autre? Quand plus grand chose du savoir ne tient. Et que malgré tout on voudrait en garder/retrouver le goût. Parce qu’on en garde un bon souvenir, de son désir. |
Et puis par ailleurs, analyse terminée ou pas, le sujet-supposé-savoir, c’est quelque chose qui ne tient plus très fort la route, de nos jours. Ça aussi qui me fait parler au nom d’un certain |
Tandis que de mon côté,
ça se précise : de moins en moins je sais je comprends en quoi pourquoi à quoi ça consiste tient, l’horreur du réel. En quoi pourquoi si bien ça tient, alors que justement j’en saurais un peu plus, indiquant dès lors que je n’en sache en fait rien.
Au plus j’y vais là où je croyais que c’était*, l’horreur du réel, où je fais cet effort d’y aller de me dépasser comme les sportifs, hein, je me dépasse, je vais là où ça me fait peur, où je croyais que ça me faisait peur puisque je n’arrivais pas y aller (de tous les chemins prends celui que tu ne connais pas – de la X, jean, saint),
au plus j’y vais au plus au moins j’en sais et au plus ce que je croyais se délite.
Ça paraît tout naturel logique tomber sous le sens (ça ressemble même odieusement à toutes les histoires qu’on nous raconte partout).
Pourtant
pour moi ça ne l’est pas du tout, ni logique ni naturel ni tombant sous le sens.
Donc, oui, je peux encore essayer ça, apprendre, continuer d’apprendre à avoir, cesser de jouer à celle qui n’a rien, à qui l’on a tout pris, cesser d’attendre que se matérialise un impossible don . ***
* Tenez, je pensais par exemple que c’était du côté du couple, du côté de l’autre sexe, du côté du non au célibat des machines qu’il fallait que j’aille, en raison même de mes difficultés dans ces domaines, amoureux, eh bien non, j’y suis allée et l’horreur reste.** Je veux dire est resté ce qui se cacherait derrière mon incroyable difficulté à vivre. Ce qui fomente mes cauchemars.
** Bon, j’ajoute : du bien m’en est venu, du bien m’en est venu. Et rien de ce que j’aurais pu imaginer, non.
*** « L’amour, c’est donner ce qu’on n’a pas à celui qui n’en veut pas. » Supporter ça.
Note : Tous les «on» sont barrés, parce que je me suis rendu compte après coup que je m’était trompée tout du long. «On», c’était les psychanalystes. «Nous», c’était le «on» que je croyais décrire.