« suis sur le palier du grenier de la rue waelhem. une voix féminine me dit, parlant d’une chambre qui était ma chambre d’adolescente, que “cette pièce a été vidée, doit le rester complètement, complètement vide, complètement nue, blanche” avec seulement au sol des coussins pour les personnes qu’elle y reçoit et que personne ne peut pénétrer, et surtout pas de sa famille, en dehors de l’office auquel elle est consacrée. »
c’est très réel, tant qu’au réveil je me demande s’il n’y a pas chez moi aussi une pièce que je pourrais ainsi vider et consacrer à cet emploi.
souvenirs, liens
quelques jours auparavant, soldes pour jules, une tente d’indien toute blanche parsemée à l’intérieur de coussins blancs sert de cabine d’essayage aux enfants. je me dis que c’est très chouette. et ça plaît beaucoup à jules aussi.
souvent mon père disait qu’il était un indien. un jour je lui dis que non, qu’il n’était (même) pas un indien, ça le met dans une colère étonnante. colère aussi étonnante et forte que celle qui avait été la sienne quelques années auparavant, comme je refusais de débarrasser la table, et qu’il m’avait traitée, enragé, de « païenne« .
in-dien ¤ paiën-ne ¤ colères du père
l’in-tranquillité du psychanalyste, journée organisée par l’ecf, à laquelle je m’étais rendue la veille.
in-tranquillité
je raconte ce rêve en séance, et finis par dire par que la pièce qui a été vidée, dont il est question dans le rêve, est un cabinet de psychanalyste – ce que le rêve même n’avoue pas. l’analyste conclut là-dessus d’un « bon! » et se lève.