Samedi 3 juillet

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie

1er jour de « vacances », en tous les cas pour Jules. Mais décidé de faire « vacances » pour moi aussi… vacances pour moi … pour lui … De toutes façons, dans la mesure où nous sommes partis dans la recherche d’appartement… où je suis partie dans la recherche d’appartement… des vacances, Jules n’en aura pas beaucoup, c’est-à-dire que nous ne partirons pas beaucoup… // Ce matin, réveillée par radio des Portugais, ne les ai toujours pas contactés pour leur demander de mettre la radio moins fort le matin, suppose que // Craqué hier une fois encore, acheté des cigarettes, quelle bêtise, des Pueblos, « sans additifs, 100% naturelles » // les Portugais, veux pas me les mettre à dos, comment leur « demander gentiment » ? // me mettre personne à dos, mettre des guillemets partout // Rêve d’une vie hyper régulière où ferais tous les jours la même chose, complètement ritualisée, programmée
Un rêve à cause de cet événement hier : rentrons à la maison, Jules et moi, sortons du Franprix où acheté goûter pour lui, a choisi yaourt à boire, dans la rue boit au goulot, passons devant bistrot, un coin, ici tout près, dans la rue du coiffeur, où nous devrons retourner tout à l’heure, à 6 heures, je marche devant Jules qui traîne, j’entends la voix d’un homme qui interpelle Jules, lui demande si c’est bon. « C’est bon, dis, c’est bon ? » Je ne sais pas ce qu’il répond, Jules, s’il répond, je continue, puis, j’entends l’homme lui dire « Tu en veux un autre, dis, tu en veux un autre ? » Je n’entends pas la réponse de Jules, l’homme répète sa question, je retourne vers Jules, lui dis de se dépêcher, de ne pas répondre, lui dis que c’est très bien de n’avoir pas répondu, il me dit qu’il n’a rien compris. Est-ce que c’est un sale salaud ce type, ou c’est moi qui ait l’esprit mal tourné ? Je ne suis pas sûr qu’il ait vu que j’accompagnais l’enfant. Suis-je coupable ? A quelle atroce culpabilité me rapporte-t-il ? Faut-il doit-il // Plus tard, sortant de chez le coiffeur, J. me dit qu’il n’avait pas compris ce que le coiffeur lui avait dit, le secret, qu’il n’avait pas compris qu’il lui proposait de lui mettre du gel, qu’il pensait qu’il lui avait demandé de venir dormir chez lui et qu’il avait dit oui, qu’il dirait toujours oui à ce coiffeur… (seigneur)
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Pluie ne cesse, enfin fenêtres ouvertes fraîcheur musique « i can’t help it if i’m still in love with you » // acte d’indépendance : pris abonnement d’essai à Médiapart, à un euro pour quinze jours, sans en faire part à F. avec qui viens de me disput er. Lui dis que complètement déçue par lui, que premier jour de vacances, que ne veux pas parler, que ne l’aime pas, oui, crois que lui ai dit ça, ou pas, qu’il n’a qu’une seule responsabilité vis-à-vis de moi : m’éviter des problèmes avec l’EURL et me sortir. Et qu’il ne me sortira pas, qu’il ne le fera jamais que je dois trouver une soluce et que je n’en trouve pas . Lui, dis, tu dois seulement faire cela, me sortir, comme un petit chien (il dit qu’il n’aime pas les chiens). // Mediapart, c’est pas plus sérieux ni de mon bord qu’autre chose, soutiennent le football comme toutlemonde, dis ça parce que viens de voir passer un gars qui ressemble à un rugbyman français traverser la rue, pense à ça, comment le foo,t le rug nous impose des physiques // boire ca // disputé dans chambre, après 5 min ules comm à s’én tout seul, nous rejoint, glisse entre nous dans lit, lui dis qu’il s’énerve parce que moi m’énervée, dit que non, ne sait pas, père dit que pas vrai que moi pas énervée que pas à cause de ça, moi dis que oui me suis énerv lui dem s’il a ent, il dit oui, l’enfant, mère dit que c’est inquiétant d’entendre une mère s’énerver, qu’on ne sait pas pourquoi elle s’énerve que c’est peut-être à cause de soi, et que ce n’est pas plus rassurant si c’est sur le père qu’elle s’énerve, le père en question dit que c’est pas ça, s’en va. Faire sespaquets pour la poste.
Restons Jules et moi au lit, douceur de ses cheveux dans mon cou, sommes bien, repense à ce qui s’est passé la veille. Inceste, dois-je m’accuser de tendances incestueuses, m’accusai-je ? ne sais pas pourquoi c’est interdit, Jules frotte sa tête à mon sein, à mon sein sous le tee-shirt, lui dis qu’il ne faut pas faire ça, qu’on ne peut plus jouer. Que c’est interdit. Il se couche sur moi. Je ne sais pas ce qu’on fait, je réfléchis à pourquoi on ne peut pas. Je repense à Jules bébé. Repense à sa naissance. F. passe sa tête, lui dis qu’on joue à la maman et au bébé, il passe, Jules me demande qui est le bébé, je lui dis lui, il dit qu’il ne veut pas, qu’il veut être legarçon, je dis que oui – choses permises avec un bébé. Est-ce que je lui réserve des tas d’ennuis parce ? ces trucs m’inquiètent. // ne me reste plus qu’à faire l’amour avec F (de ce pas), metrrlulaubain.

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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