poulet massala

23 décembre 2006 | décembre 2006 | brouillonne de vie | |

Les recettes sont données pour 6 personnes

2 kg de poulet coupé en morceaux pas trop gros
3 oignons
6 gousses d’ail
5 tomates
2 pommes canada ou reinette
1 boîte de 400 g de lait de coco
1 c. à soupe de gingembre frais
1 bâton de annelle
3 anis étoilés
15 cosse de cardamome
50 g. de poudre de curry ou massala (mélange d’épices)
1 yaourt bulgare
4c. à soupe d’huile
1 citron vert 1 bouquet de coriandre fraîche
sel

Faites retirer la peau du poulet par le volailler ou le faire soi-même, c’est très facile. Mélanger la poudre de massala avec le lait de coco. On obtient une pâte épaisse. Enduire chaque morceau de poulet d’une bonne épaisseur de cette pâte et laisser mariner 2 heures environ à température ambiante.

Dans une cocotte, faire revenir dans 2. à soupe d’huile les oignons hachés et l’ail écrasés. Quand le mélange est blond, ajouter le gingembre épluché et râpé, l’anis étoilé, la cannelle, la cardamome. Bien mélanger le tout à l’aide d’une cuillère en bois en laissant chauffer les épices quelques minutes pour qu’elles développent leur parfum. Ajouter alors les pommes épluchées et râpées. Laisser mijoter à petit feu 10 mn

Dans une poêle antiadhésive, faire revenir les morceaux de poulet dans le restant d’huile jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés de tous les côtés. Les mettre au fur et à mesure dans la cocotte. Ajouter enfin les tomates épépinées et concassées et le restant de pâte de lait de coco-massala. Saler peu et laisser cuire à petit feu pendant 30 à 40 minutes selon la grosseur des morceaux de poulet. Goûter pour vérifier l’assaisonnement. Juste avant de servir, verser le yaourt. Mélanger bien tout.

Servir le poulet recouvert de fines tranches de citron vert et de coriandre fraîche ciselée.

lundi 18 janvier, Jour 6

18 janvier 2016 | janvier 2016 | brouillonne de vie | |

10:39. État plutôt moyen, mais c’est lundi. Sentiment d’être grippée, moral un peu bas,  traîne. Levée à 7h15, recouchée une heure plus tard, relevée deux heures plus tard. Faudrait avoir le courage de sortir, mais froid. Gèle. D’après mon téléphone, -2 dehors.

11:45. Fait quelques leçons de japonais. Avons hier installé un radiateur dans la chambre, mais il semble qu’il fait particulièrement froid aujourd’hui. Il faudrait prendre une douche,  il n’y a pas d’autre solution.  Nous sommes dans la chambre,  volets tirés. F travaille et bidouille des trucs à son ordi.

après-midi, Velan, un rêve de boutique, j’ai tout ce qu’il me fallait et même plus….20160122_135918

Velan
Épicerie indienne
Thés, épices, bijoux, statuettes et articles dédiés à la culture indienne dans une boutique colorée et cosy.
83-85 Passage Brady, 75010 Paris
01 42 46 06 06

cardamome verte, gingembre, clou de girofle, graines de fenouil, poivre, anis étoilé, j’ai tout ce qu’il qu’il me faut pour faire mon anichaï. et même le jaggery !

MASALA CHAI

– POUR 1 LITRE  · PRÉPARATION : 15 MINUTES  · CUISSON : 15
MINUTES

6 capsules de cardamome vertes, écrasées
6 grains de poivre noir
2 bâtons de cannelle, cassés en deux
4 clous de girofle
1 cuillerée à café de graines de fenouil
1 cuillerée à soupe de tranches de
gingembre frais ou 1 cuillerée à café
de gingembre frais, séché
2 cuillerées à café de thé assam ou 2 sachets
250 ml de lait non homogénéisé
2 cuillerées à soupe de jaggery râpé
ou de vergeoise

REMARQUE : Le masala chai est un thé idéal pour l’hiver car il réchauffe. Adapter les quantités d’épices en été : réduire la cannelle et supprimer le poivre et le gingembre, en les remplaçant par des pétales de rose séchés.

1/ Mettre les épices dans une casserole, ajouter 750 me d’eau et porter à ébullition. Baisser le feu et laisser mijoter pendant 5 minutes.
2/ Ajouter le thé en vrac ou les sachets de thé faire de nouveau bouillir.
3/ Dès que le thé est à ébullition, ajouter le lait et, le sucre et faire de nouveau bouillir. Baisser le feu et laisser mijoter 5 minutes.
4/ Passer au tamis en réservant les épices et le thé -on peut les réutiliser jusqu’à 3 fois.

Servir chaud.

Mardi 19 janvier, jour 7

19 janvier 2016 | janvier 2016 | brouillonne de vie | |

 

Soupe au carottes et au gingembre
Soupe au carottes et au gingembre

passé l’a.-m. à faire cette soupe. il y eu le paneer à faire (un fromage) à faire et la pâte d’ail et de gingembre. il me semble que les proportions ne sont pas tout à fait justes et que j’en ai beaucoup trop. Un demi litre de bouillon plutôt qu’un aurait été bien suffisant, je crois, d’autant que je serai la seule à en manger, et aurait eu plus de goût.

mardi 26 janvier après-midi

26 janvier 2016 | janvier 2016 | images | |

RAJMA

POUR 4 PERSONNES · PRÉPARATION 15 MINUTES · CUISSON 1 HEURE30

  • 315 g de rajma (haricots rouges)
  • 1 piment vert, coupé en deux dans la longueur
  • 500 g de tomates, hachées
  • 1/2 cuillerée à café de curcuma
  • 1 c. à soupe de gingembre frais, haché
  • 1 cuillerée à café de graines de cumin
  • 1 cuillerée à café de garam masala
  • 2 gousses d’ail
  • 1 pincée d’asafoetida
  • 1/2 cuillerée à café de poudre de piment
  • 1 oignon rouge, haché
  • Sel de mer
  • 1 cuillerée à soupe ď huile de tournesol 2 cuillerées à soupe de coriandre hachée
  1. Laisser tremper les rajma pendant la nuit puis les égoutter. Les faire bouillir 40 minutes dans 1 litre ď eau; égoutter.
  2. Mixer les tomates, le gingembre, l’ail, le piment et l’oignon jusqu’à ľ obtention d’une consistance homogène.
  3. Faire revenir les graines dans ľhuile chaude avec ľ asafoetida jusqu’à ce qu’elles éclatent. Ajouter les tomates mixées et faire épaissir.
  4. Ajouter le reste des épices, le rajma et 750 ml d’eau, et porter à ébullition, puis laisser mijoter 30 minutes.
  5. Écraser grossièrement les haricots avec le dos d’une cuillère.
  6. Parsemer de coriandre et faire cuire avc du riz.

 Astuce

Faire cuire les haricots jusqu’à ce qu’ils soient tendres, dans une grande quantité d’eau à ébullition constante. La durée de cuisson varie en fonction de la fraîcheur des haricots.

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dimanche 21 février 2016 – méditation et acquérir un corps, encore

21 février 2016 | février 2016 | brouillonne de vie | , , , |

6:20 – aime assez écrire dans le noir sur mon téléphone quand tout le monde dort (même si j’aurais bien dormi encore un peu). beaucoup de rêves, encore. pu acheter hier chez Gibert  Mon cours de cuisine : les basiques indiens (aux éditions Marabout).  par ce livre que me suis initiée à la cuisine indienne, mais dû le rendre à la bibliothèque, where it belonged. or çà, vais donc pouvoir continuer à utiliser les épices que j’ai achetées, même que j’ai encore des étagères à leur construire. pu sans problème m’inscrire et participer aux ateliers de relaxation et de méditation hier (NOT AM I HATED).  

 

atelier de méditation du 20.2.2016

l’atelier de méditation a eu lieu après une longue séance de relaxation d’une heure et demi. 
tout de suite, me suis demandée comment j’allais tenir assise
n. demande de faire attention aux « sensations » = à ce que l’on ressent dans le corps. 
demande d’en nommer une. 
« désordre »,  je dis, « sensation que ça tourne à l’intérieur, que ça cherche sa place ». 
sensation d’ailleurs assez forte, tout de suite, en même temps que douleurs dans la cuisse gauche m’empêchent de me tenir en tailleur comme j’en ai l’habitude; pour une fois j’allonge mes jambes. 
n. parle, demande de distinguer sensation, émotion et pensée. 
et dit qu’à chaque fois que l’on réussira à distinguer dans quel registre on est, on sera centré. 
peut-être ai-je mal compris. 
suis en fait très vite partie dans la méditation, dans la sensation justement. 
n. parle. 
amène une sorte de relaxation assise, avec redressement de la colonne vertébrale, empilement des vertèbres une à une « dans le liquide chaud ». 
tantien
je ne sais pas comment je tiens assise. je ne comprends pas. 
n. parle de la force et de la sécurité qu’on peut ressentir à ce niveau là, du tantien, dans le bas du ventre, entre les hanches, et je pense que non, aucune force, ou très peu de force ou je ne sais quelle force. 
et quand elle dit que ça gonfle, je me dis non, ça ne gonfle pas, et je sens que ça gonfle
que ça prend de l’extension, dans le ventre. 
alors même que je me dis qu’il n’y a pas de force là, que je n’en ai pas, que j’en manque, qu’il n’y a rien, alors qu’en pensée, je nie ce qu’elle dit, je sens une force dont je pense qu’elle n’est pas la mienne, j’observe que dans mon corps ça se passe exactement comme elle dit. 
après la phase d’expansion du tantien, phase de rétractation.
n. demande de réduire petit à petit la boule, au rythme de la respiration, jusqu’à ce qu’elle devienne tout petite, très dense. 
je l’observe, je le ressens, même si c’est petitement, c’est là, en même temps que je prends conscience de la sensation de vide en moi. et du peu de foi que j’ai en moi. 
donc, il y a une force mais je ne sais pas ce quelle est, ni si c’est la mienne – est-ce qu’il ne s’agit pas essentiellement de la force des gens autour de moi
quand je songe à cela, aux autres, je ressens quelque chose d’encore plus fort, chaud, émouvant. 
 
la méditation commence. 
 
toutes les douleurs ont disparu, mon corps continue son mouvement en spirale de l’intérieur, tantôt plutôt vers la gauche, tantôt vers la droite. je ne sais pas si je ne suis pas parfois vraiment penchée. je ressens beaucoup de choses et, comme pendant la relaxation, je pense aux autres. 
pendant la relaxation, je pensais à F, à son dos.
là, je pense à lui ainsi qu’aux personnes présentes dans la salle. 
la sensation devient alors beaucoup plus forte. de plénitude, de chaleur. c’est agréable en même temps qu’épuisant. une sorte de tension qui vous dépasse, qui vous fait vivre un peu au-delà de vous-même. 
et à nouveau, cette sensation, émouvante, de recevoir, d’acquérir un corps
de temps en temps, je veux penser à ma voisine de droite, je veux être avec elle, la soutenir, parce que j’ai été touchée par ce qu’elle a dit avant qu’on ne commence. qu’elle avait trop de trucs dans sa tête et qu’elle ne pouvait pas ne pas écrire. pendant la relaxation, je l’avais entendue griffonner, j’avais trouvé ça étonnant, intéressant, compliqué, mais je l’avais accepté. là, elle venait d’expliquer que c’était nécessaire pour elle. 
après la méditation, cette jeune fille a dit qu’elle avait eu un « trauma cérébral » (c’est possible ça ?) 
 
après la méditation, beaucoup d’eau à coulé sur mes joues. 
 
Je ne sais pas si j’ai de la force en moi, ni comment cette force peut coïncider/coexister avec le vide. mais j’ai une assez grande capacité à sentir (imaginer ?) la « force » autour de moi, et ça me fait pleurer. 
les pensées disaient : rien. je sentais l’absence et cette absence était comme un manque au creux du ventre. en même temps qu’avec la voix de n., ce dont elle parlait, cela m’arrivait. je ressentais une « présence », quelque chose que je ne peux pas vraiment qualifier de « force », mais c’était agréable, émouvant. 
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