Oublis de certains noms communs et littérature

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie Étiqueté , , , , , , ,

J’oublie toujours le sens des mots hérésiarque et démiurge.  Également celui de solipsisme et d’idiosyncrasie. ( Jamais aimé interrompre une lecture par fastidieuse consultation du dictionnaire / toujours compté sur ce que le contexte  pourrait me dire de la signification du mot sur lequel j’hésitais / or, certains mots, résistent  / et de découvrir leur sens via le dictionnaire ne suffit pas du tout à ce que je les intègre.)

Lis Fictions, de Borges. Un peu à cause de Toussaint Jean-Philippe ( L’urgence et la patience) – ce sentiment de n’être pas assez proche de la littérature, de n’être pas suffisamment consciente de son existence ( un peu comme si elle n’existait pas) ( tandis que si) ( je venais à la rencontrer) ( alors, plus si affinités…)

Je ne la rencontrerai pas. Il aurait fallu en faire un métier, peut-être. Pourtant, j’ai aimé les livres. Je les ai aimés sans aimer la littérature, sans avoir besoin de la littérature. Je ne me fais pas de reproche par rapport à ça. Je cherche ma place. Cela ne m’empêche pas d’avoir envie d’écrire un livre…

Tiens,  j’ai rêvé de mon oncle, je pense, cette nuit / quelqu’un sur la liste Escapades qui signe « Loncle » /  j’ai bien cru hier que c’était lui qui m’écrivait d’outre-tombe, lui qui pareillement signait ses missives / lui qui a écrit un livre (mais ça n’a rien à voir).

La présence et la voix, ce qui me sépare de la culture. Du désir peut-être aussi. (Mon oncle qui lui, entendait des voix – mais ça n’a pas de rapport.) Je deviens une très bonne femme de ménage.

Écrit pendant que tout le monde dort. Il y a quelques jours j’ai cru que j’étais atteinte d’une maladie incurable. Nous avons fait l’amour. Aspirer la vie de son corps.

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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