Sans titre

21:06 décidément excessivement déprimée. 22:43 avoir l’éternité devant moi. et la liberté absolue. pourquoi faudrait-il que je parle toujours à ras-de-terre. ces vacances prises m’ont ramenée à ce terrible désir : être séparée de tout, jusqu’à l’être. et vouloir partir encore, loin, loin, loin de tout, ne rien vouloir d’autre. alors, à 21:06 écrire : décidément excessivement déprimée. qu’est-ce qui veut donc à ce point la séparation et quel accomplissement de cette séparation est possible, en dehors de la mort. quand la plupart du temps ce n’est que strates, superpositions, recouvrements. comment dévoiler le recouvert et dire c’est cela et c’est pourtant des milliards d’autres choses. la relativité s’enseigne-t-elle. l’instant s’enseigne-t-il.

du trauma d’une conversion à l’envers

depuis donc que l’homme qui me sert d’analyste m’a dit une certaine chose, que j’ai très rapidement oubliée, je n’ai plus cessé d’être malade, en dehors du séjour à donnery où il me semble que j’ai surtout pénétré plus avant un désir de tout quitter rien emporter dont j’ai du mal à revenir.

que m’a dit cet homme? m’a-t-il seulement découragé (interdit!) de demander à être membre de l’acf? ou m’a-t-il également interdit d’être analyste? quels ont été ses mots, sur quoi portaient-ils? – vous avez fait cette démarche malgré mon interdiction? – ah, bon, oui, quoi, vous me l’avez interdit? dites-moi? – mais, je ne vous l’ai pas spécifiquement interdit, enfin cela fait 6 mois (6?) que j’essaie de


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rêve : Les animaux fantastiques

3 mars 2012, 12h54

les animaux fantastiques, rêve de cette nuit

une pièce qui comporte de très nombreux animaux, dont je me souviens seulement d’un ours brun. de cette pièce, de ces animaux qui vivent là en toute quiétude mais aussi en toute indifférence, je décide de m’occuper.

je les nourris, leur parle, circule entre eux. du coup, ils se réveillent. l’un ou l’autre s’échappe. ils se réveillent, ils se battent, ils se réveillent, l’un ou l’autre m’attaque.

un ours brun, deux loups blancs. l’un ou l’autre chien. un singe.

j’avais laissé des pots accrochés en hauteur, d’oiseaux, se dessécher complètement, je décide de les faire revivre également, or, lorsque je les arrose, ai-je mis trop


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Sans titre

Il m’est difficile de l’affirmer, mais la nécessité d’écrire m’apparaît de plus en plus clairement. Je ne vois plus ce qu’il me reste d’autre à faire. D’autant que je renonce à la psychanalyse, à être analyste, ainsi qu’à insérer mon travail, d’une façon où d’une autre, à celui de l’École de la Cause freudienne. Ce détachement de l’École, résultat d’une suite de circonstances, voire de déboires que j’ai eus avec elles, ainsi que de ma dernière, et ultime, séance d’analyse, se renforce du sentiment de la liberté que ce détachement pourrait me procurer et d’une valeur nouvelle que j’accorde à cette liberté. Parce que leur rencontre est encore très proche, j’ajoute que ma récente découverte de l’oeuvre de Walter Benjamin


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« laisse tomber l’essentiel » (citation)

Jules a des difficultés avec les jeux et la télé. Enfin pas lui, moi. Moi, je lui fais des problèmes avec ça. Ça m’inquiète qu’il ait tout le temps envie de ça, que ça soit « tout le temps dans sa tête » comme il dit. Je ne sais pas comment réagir.

Quelle serait la meilleure manière d’accueillir cette première manifestation d’addiction?

Je refuse, j’interromps. Nous refusons, nous interrompons. Moi, plus souvent que F. Et nous, moins souvent que nous ne « devrions », crois-je. Et puis aussi, parfois nous disons « OK pour une heure », et nous le laissons plus longtemps que ça, devant son écran (et d’ailleurs, il le sait, bien sûr, qu’il peut compter là-dessus…) Parce …
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de la nécessité de faire table rase

Puisque évidemment il y a addiction et addiction. Et que ce serait très intéressant de faire passer à l’addiction tout ce qui pour nous est important. Se servir de l’addiction pour jouer un tour à l’inhibition.

Pressentez-vous, comme moi, qu’il pourrait y avoir un lien entre addiction et  « nécessité » – « ce qui ne cesse pas de s’écrire »?

Amener l’addiction ( jouissance de l’un, du one more) au service du désir (absence de l’autre, nevermore)

Le lien entre l’addiction à l’internet, aux ordinateurs, aux écrans, et « ce qui ne cesse pas de s’écrire »:

La prise dans l’écrit, le binaire, le programme, l’image.
« ce qui ne cesse pas de s’écrire » : fantasme


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11h59, nouvelle heure d’été. Me réveille. Pris Lysanxia pendant nuit cause cigarette fumée hier. Veux écrire, suis installée comme hier, pour le faire, mais. Bois des cafés. Fume ma cigarette électronique. Et écris dans le lit sur mon petit téléphone. Je ne sais pas pourquoi écrire sur mon téléphone me convient. Peut-être parce que c’est plus discret et que ça convient à mon besoin de faire les choses secrètement. Peut-être simplement parce qu’il est plus rapide à allumer qu’un ordi. Ou parce que je n’y suis pas distraite par toute sorte d’autres programmes, ni par internet, accessible mais trop péniblement.

Enfin, toujours est-il que je voulais écrire quelque chose, mais je ne sais plus quoi.

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