Ma mère veut se suicider

Lundi 5 novembre 2012

Bruxelles.

Rêvé que mère voulait se suicider.

Père rentrait à la maison, tard le soir, allait se coucher.  Mère vient alors me voir, voulait me donner moitié d’une certaine somme d’argent très importante qu’elle avait été retirer à la banque,  une fortune.  Je ne comprenais pas qu’elle me donne cet argent que je refuse, dont j’aurais pourtant bien eu besoin.  J’insiste pour savoir ce qui se passe, elle me dit les larmes aux yeux qu’elle voulait le faire avant que Jean-François ne revienne, qu’elle voulait se tuer.

Filiation maternelle

Avant ça, m’avait été apporté article d’une femme, d’aspect très bizarre, dont il y avait des photos à la fin de l’article, qui racontait comment la psychanalyse …
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Retour à Paris

Dormi toute la nuit. Pendant tout le séjour à Bruxelles n’avais pas bien dormi. Me réveillais avec de très affreuses pensées dont je n’ai su d’où elles venaient. D’être à Bruxelles ? D’avoir lu un article de G C sur son travail en institution qui m’avait paru si beau, si important que j’en avais une fois de plus pu prendre la mesure de mon regret de n’être pas psychanalyste.

A propos donc de Marcel Hanoun, hier au Saint-André des Arts

Le cinéma de Marcel Hanoun # Cinéma Le Saint André des Arts # 30, rue Saint André des Arts – 12, rue Gît-le-coeur 75006 Paris
New York Soft Hotel (0h09) – Le ravissement de Natacha (0h22) – Une simple histoire (0h35)

Au fond ce qu’il fait,  c’est se saisir d’ un événement d’actualité, rebondir dessus,  aller au  plus loin de ce rebondissement,  jusqu’à la fiction,  jusqu’à l’invention d’une fiction, l’écriture d’un film,  pour rendre compte de la répercussion sur lui,  l’écho en lui de cet événement,  et en donner alors un écho certainement différent, dissonant, de celui qui circule dans les médias. 

Mais pourquoi ce dont il a à parler,  doit-il passer par le commentaire –  qui est loin d’être …
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quel manque me manque – où il est question du trop et des jeux vidéos

Réveil, petit samedi matin, au lit. Dans le noir, à côté de F.

  1. Je ne parviens pas à croire que je vivrai encore cela, le moment où Jules aura grandi et où il sera confronté aux difficultés que lui vaudra d’avoir trop aimé les jeux vidéo.
  2. Quelles seraient ces difficultés que j’imagine et comment se fait-il que je n’arrive dès lors pas à les prévenir, à les empêcher ?
  3. Il me semble que se sacrifie dans le jeu vidéo, que se voit sacrifié dans le jeu vidéo, ce que la psychanalyse m’a appris à considérer sous le vocable1 de désir« .
  4. Or, si le désir est en son fond désir de rien, le désir ne se

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Bénédicte Henderick à la galerie Catherine Putman

« La galerie Catherine Putman expose pour la première fois à Paris le travail de Bénédicte Henderick.

Née en 1967 en Belgique, Bénédicte Henderick vit et travaille à Bruxelles. Elle peint, dessine, réalise des installations et des objets entre design et sculpture. Le dessin tient une place très importante dans son œuvre et se développe avec une grande variété de techniques et de supports: papier, carton, toile marouflée ou même, ici, cartes à jouer.

«Corpus I» est la suite du projet « Préface » commencé en 2012 et qui s’inscrit dans la suite de sa dernière série «Camina Ando». Le corpus se développera en plusieurs temps avec la phase initiale – ou premier chapitre – à Paris.


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« N’abandonne jamais un texte avant d’en avoir compris à fond chaque mot, chaque cas, chaque détail de grammaire. »

Au commencement fut le verbe. Amo, Amas, amat me servit de Sésame, ouvre-toi: « apprendre ces verbes d’ici vendredi » fut l’essence de mon éducation; peut-être que cela constitue d’ailleurs, mutatis mutandis, l’essence de toute éducation. J’appris aussi, bien entendu, ma propre langue, demeurée jusque-là idiome étranger dans une certaine mesure. J’appris de M. Osmand comment écrire la meilleure langue du monde avec précision, clarté et, pour finir, une élégance sans faiblesse. Je découvris les mots, et les mots firent mon salut. Je n’étais pas un enfant de l’amour, sinon dans une acception très altérée de ce terme ambigu. Je fus un enfant du verbe. ( p. 32)

« N’abandonne jamais un texte avant d’en avoir compris à fond


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écriture passée au lit

Je ne sais pas pourquoi mais il me semble que toute ma vie est tournée vers l’écriture. Non pas l’écriture littéraire à  laquelle je ne connais rien,  non pas la littérature,  simplement l’écriture.

Ma vie voudrait se dédier à l’écriture. Ce que ma vie veut,  c’est se dédier à l’écriture. D’ailleurs ma vie est dédiée à l’écriture. Toute ma vie.  Et c’est vraiment contre toute attente. Il ne s’agit d’ailleurs peut-être pas exactement de toute ma vie,  mais peut-être seulement de toutes mes pensées. Mais qui sont tout ce que j’ai.  Cela seulement que j’ai.  Cela seulement qu’il y a,  pour moi,  dans ma vie.  Mes pensées me représentent à moi-même. Et elle sont directement liées à l’écriture. Pas une …
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ce n’est que des lettres que se fonde le nécessaire, comme l’impossible

Et cela même que je vise cette année, c’est à ce que vous ne confondiez pas les mots avec les lettres, puisque ce n’est que des lettres que se fonde le nécessaire, comme l’impossible, dans une articulation qui est celle de la logique. Si ma façon de situer les modes est correcte, à savoir que ce qui ne cesse pas de s’écrire, le nécessaire, c’est cela même qui nécessite la rencontre de l’impossible, à savoir ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire, qui ne peut s’aborder que par les lettres. C’est bien là ce que, ce que ne permet d’aborder par quelque dire que la structure que j’ai désignée de celle du nœud borroméen, c’est …
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