le n’importe quoi

(pulsion, silence et n’importe quoi :: les textes)

[ 1 février 2006 / 8 novembre 2011 ]

Il (Freud) nous dit quelque part que le modèle idéal qui pourrait être donné de l’auto-érotisme, c’est une seule bouche qui se baiserait elle-même, – métaphore lumineuse, éblouissante même, comme tout ce qui se trouve sous sa plume, et qui ne demande qu’à être complétée d’une question. Est-ce que dans la pulsion, cette bouche n’est pas ce qu’on pourrait appeler une bouche fléchée – une bouche cousue, où nous voyons, dans l’analyse, pointer au maximum, dans certains silences, l’instance pure de la pulsion orale, se refermant sur sa satisfaction.

En tout cas, ce qui force à distinguer cette satisfaction du pur et simple auto-érotisme de la zone érogène, c’est cet objet que nous confondons trop souvent avec ce sur quoi la pulsion se referme – cet objet, qui n’est en fait que la présence d’un creux, d’un vide, occupable, nous dit Freud, par n’importe quel objet, et dont nous ne connaissons l’instance que sous la forme de l’objet perdu petit a. L’objet petit a n’est pas l’origine de la pulsion orale. Il n’est pas introduit au titre de la primitive nourriture, il est introduit de ce fait qu’aucune nourriture ne satisfera jamais la pulsion orale, si n’est à contourner l’objet éternellement manquant.

Lacan Jacques, Le Séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, 1964, p. 164.

faire n’importe quoi, jouir

[ 2 février 2006 / 8 novembre 2011 ]

mardi 8 novembre 2011 , 10:57

Le discours capitaliste moderne n’a rien à voir avec ce que notre gauchisme sexuel d’antan appelait la morale bourgeoise. Son impératif catégorique en matière d’éthique est : Jouis!
Ph. De Georges, Ethique et pulsion

Fais n’importe quoi. Point. Sans conditions. Fais absolument n’importe quoi. [1]
Thierry de Duve, Au nom de l’art,  “Fais n’importe quoi”, p. 129

 

  • Impératif catégorique (capitaliste, selon PhDG) : Jouis !
  • Impératif catégorique (de l’art, moderne, selon TdD, et en réponse au capitalisme) : Fais n’importe quoi !

 

L’impératif catégorique, c’est l’impératif du jugement. Faire de l’art, c’est juger de l’art, trancher, choisir. “Faire quelque chose – dit Duchamp – c’est choisir un tube de bleu, un tube de rouge, en mettre un peu sur sa palette, et toujours choisir la qualité du bleu, la qualité du rouge, et toujours choisir la place sur laquelle on va la mettre sur la toile, c’est toujours choisir… Le choix est la chose principale, dans la peinture, même normale”.
Ibid., p. 138.

Et, pp. 133-134 :

Il y va, disais-je il y a un instant, de l’universalité de la loi, de l’universalité de l’art, de l’universalité de l’impératif catégorique “fais n’importe quoi”.
[…]
Il est entendu également que l’impératif catégorique kantien n’énonce aucun contenu de la loi, mais qu’il prescrit la conformité de la maxime à l’universalité d’une loi en général. Comme le dit Jean-Luc Nancy : “La loi prescrit de légiférer selon la forme de la loi, c’est-à-dire selon la forme universelle. Mais – ajoute-t-il – l’universalité n’est pas donnée” (Jean-Luc Nancy, L’impératif catégorique, Flammarion, Paris, 1983, p. 24). Si, comme je le soutiens, “fais n’importe quoi” est bien un impératif catégorique, alors il faut aller plus loin et dire que l’universel est impossible, ou que l’impossible est aujourd’hui la modalité de l’universel. La phrase “fais n’importe quoi” ne donne pas le contenu de la loi, seulement le contenu de la maxime. Et encore ce contenu est-il quelconque et ne devient-il déterminé que par l’action qui met la maxime en pratique. Cela ne prescrit qu’une forme conforme à l’universel dans les conditions radicales et finales de la finitude. Et cela signifie : conforme à l’impossible.

~
des années que je me  coltine ce « n’importe quoi » de Thierry de Duve, et que je ne m’en dépatouille pas. C’est lui, qui m’a mis la puce à l’oreille du « n’importe quoi », qui m’a instillé ce syntagme. je ne cesse depuis d’essayer de le penser, et je n’y arrive pas. « Fais n’importe quoi », impératif catégorique, absolument sans condition = conforme à l’impossible. L’impossible, c’est, ce serait, l’impossible de l’universel. Expression là de ce qui m’attire dans cette proposition de Thierry de Duve. De ce qui là m’aimante. Le « n’importe quoi » seul permet de rendre compte de l’impossibilité de l’universel.

j’ai naturellement pensé le « n’importe quoi » en le rapportant à la pulsion. la pulsion freudienne, la pulsion lacanienne, celle sans queue ni tête,  qui se saisit de n’importe quel objet. La pulsion à laquelle lacan, à un moment au moins de son enseignement, entend rapporter l’éthique de la psychanalyse. une éthique conforme à l’impossible, conforme au réel.

mais je n’ai pu m’empêcher de chercher de traquer une restriction à ce « Fais n’importe quoi »  en lui ajoutant : non pas sans connaissance de cause (ce ne sont pas là des choses que je suis jamais arrivée à réfléchir, ce sont des choses, des phrases, qui se sont imposées à moi).

or, c’était là ignorer la condition d’inconditionnalité de l’impératif que souligne Thierre de Duve.

« Il ne l’est pas, inconditionné, mais il faut qu’il le soit ».

Il faut qu’il le soit. Là, se situerait l’éthique de la pulsion. Dans ce savoir de l’in-savoir.

Et aussi dans une parade au fantasme, le fantasme qui arrête le sujet, le fait souffrir, et surtout le fait vivre, lui permet de vivre dans le mensonge, ou à tout le moins le démenti. le fantasme est ce qui met des voiles sur l’impossible. le camoufle. or le réel en jeu dans le fantasme, non pas le réel de la chose cachée, occultée, mais de la solution de  ce que le fantasme offre comme solution, parade à cet insupportable, ce réel n’est pas plus réductible que ne l’est celui qu’il tente d’occulter. il y a réponse du réel au réel. réponse particulière du réel au réel.

j’ai donc voulu supposer croire que le privilège accordé par lacan à la pulsion, tenait simplement à ce que la pulsion, une fois « libérée » des entraves du fantasme, pouvait simplement se trouver de plus nombreuses voies et plus agréablement, vivement, empruntées. que la connaissance de cause permettait permettrait de jouir consciemment là où auparavant ça jouissait malheureusement. j’ai pensé qu’à traquer la répétition, à traquer ce qu’elle traque, à la nommer, à trouver à la nommer, à aussi réaliser la part de responsabilité qu’on prend à son propre malheur, on irait vers cette volonté qui se découvre au cœur même de la répétition, volonté-même que pour ma part je bénis, qu’on apprend à respecter, oui, à laquelle on est bien obligé de rendre grâce.

et moi donc qui ne  suis pas sans avoir de difficultés avec le désir, qui ne suis pas sans pâtir de la répétition, cette répétition n’étant forcément pas sans être marquée d’un Un particulier qui veuille se répéter, dans mon désir d’éclaircir ce qu’il en est pour moi du désir, – aussi parce que ça a été là pendant bien longtemps l’impératif au cœur de l’enseignement de lacan et par quoi  il s’est imposé à moi : pas sans connaissance de cause de ton désir – , d’éclaircir donc ce qui ferait la matière du mien, si tant est que j’en ai, je n’ai pu m’empêcher de me rappeler, je n’ai pu empêcher que me revienne constamment à l’esprit ces termes de lacan concernant la « conditionnalité absolue du désir ». on voit alors ici, assez classiquement se confronter pulsion et désir, jouissance et désir. est-il vrai que la pulsion se saisisse de n’importe quel objet? elle se saisit certainement de n’importe quel objet au regard de l’idéal. et tout d’un coup on ne sait même plus ce qu’est l’idéal.
~

la condition absolue du désir ( tandis que l’inconditionnel de l’amour, tandis que l’inconditionnel de la pulsion)

si l’on y croit, à cette condition absolue, si l’on y croit en tant que cause, alors

et cette condition absolue du désir dispose de cette qualité d’être impossible

et en tant que telle aurait très bien pu s’offrir comme condition du n’importe quoi puisque conforme à l’impossible, particularité absolue, absolument opposé à l’universel,

voilà,

Notes:
  1. Et le « fais n’importe quoi » n’est jamais inconditionné mais il faut qu’il le soit. A l’universalité de l’échange, la loi de la réalité, il faut opposer, muette et incompréhensible, la loi de la nécessité qui est aussi nécessité de la loi. L’impératif « fais n’importe quoi » est un impératif catégorique. []
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donnez-nous plutôt de la légèreté, amen

[ 3 février 2006 / 8 novembre 2011 ]

crucifiée au travail pour la gloire d’aucun père (ou d’un père à ressusciter, re-susciter).

(j’ai beau faire, je ressasse.
et c’est pourquoi
j’ai opté pour
le n’importe quoi. n’importe quoi plutôt qu’une chose si sanctifiée, plutôt qu’une cause si sanctifiée, qu’elle en devienne impossible. or, il n’est de cause, réellement, qu’impossible,

(ha ha aussi parce que je suis bien incapable de rien d’autre que de n’importe quoi, alors quoi?)

(si l’art n’a plus, pour en être, que son nom d’art, alors il s’agit de savoir ce qu’on pourra y mettre, derrière ce nom d’art.)
(le nom propre de l’art, si l’art était un nom propre, t. de duve)

mots-clé : n’importe quoi vs idéal, art , nom propre , chose, cause, et autre chose.

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absolument pas n’importe quoi

[ 3 février 2006 / 7 novembre 2011 ]

la condition absolue, celle du désir, ça serait le symptôme.
(l’intraitable du désir, l’intraitable du symptôme.)

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l’asperge de manet

[ 6 février 2006 / 8 novembre 2011 ]

or, en ce temps-là, il y a eu moment où c’était fait, l’asperge était extraite.

évidemment, ça se serait fait sur le bord de la table, au bord du vide, mais il y avait le cadre il y avait le nom il y avait la signature, eût-elle été pâteuse, parachèvement (et de l’objet la réalité rendue n’était pas que

tandis que nous, c’est comme si de cette extraction, on ne sortait pas, on ne sortait plus.

et si le signifiant a fonction de porte (il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée), cette fonction, qui délimite un dedans et un dehors, n’est plus très assumée/assurée

comme si de l’être-même de la porte nous ne sortions plus. de son bois dont nous nous chauffons sommes chauffés, dont les gonds jouent au gré de vents auxquels nous ne pouvons rien, si forts parfois que nous en sortons. des gonds sortons et alors
/ cette chute – à laquelle l’asperge aurait pu sembler promise

(d’éthique: d’un rendre compte de l’objet, sans se confondre avec lui, en s’en séparant

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de duve manet courbet moi le monde et le n’importe quoi (suite), et de la perte de l’histoire

[ 9 février 2006 / 9 novembre 2011 ]

(Non plus mon père, je n’ai jamais compris, comment il pouvait sembler à ce point hors de son époque tandis que sa peinture y était. Y allait, de son côté. (Il est vrai que lui pensait aller contre, son époque.))

Alors, le n’importe quoi des artistes. Manet, son asperge, Courbet, ses casseurs de pierre. Sont les exemples donnés par Thierry de Duve. La petite chose est sortie de, montée sur, s’est extraite. La petite chose, les petites gens. Démocratisation. Extraction. Objet. De la botte sort l’asperge, du jeu tire son épingle. Individualisation.

Je sais que si mon regard s’émerveille se laisse surprendre encore – quand parfois le monde me semble paraît partout beau -, c’est qu’il s’est passé ce qui s’est passé pour que Manet puisse veuille peindre son asperge (sur le bord d’une table). Qui évoque ce que Lacan désigne sous le terme « Y’a d’l’Un » tout seul. Qui allait contre un certain savoir établi, la grande peinture, les tableaux dits d’histoire.

Où nous en serions encore : un monde qui se dégage, s’extrait de l’histoire, de celle même éventuellement avec un grand H. La perd. (Un monde qui trouve cherche comment s’y renouer, à l’histoire. S’y renouer, y renouer sans renier ce qu’il vient de découvrir sans renouer avec ce qu’il vient de lâcher

de Duve encore: (Dieu est mort) montée sur la scène de l’objet – et puis pour les artistes en venir à quelque chose de l’ordre de la présentation de l’objet (son exposition Voici) .

de parenthèse en parenthèse, avancer par où se taisent les parents.

Lacan – L’objet est pulsionnel
Lacan – Qu’il s’agit de rejoindre la pulsion. De la dégager du fantasme.
Lacan – Ce qu’il y a d’éthique à la pulsion : c’est que justement elle agisse hors cadre, ne fonctionne pas à l’idéal, affine à la jouissance – le réel donc.

[Il y aurait eu traversée d’un certain fantasme : le père]

Or la pulsion, si on n’y prend garde, aura toujours tendance à faire son chemin toute seule. Parce que c’est sa nature à la jouissance : autiste – auto.
Tandis que le désir appelle à ce qui ne jouit pas.

De la difficulté de conclure.

Parler encore de l’accumulation (les enchaînements) des parenthèses, dans la droite ligne de l’asperge de Manet.

C’est que l’objet est mouvement malgré qu’il n’y paraisse.

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de duve, la présentation de l’objet

[ 11 février 2006 / 8 novembre 2011 ]

l’impossibilité du ferde Duve encore. je ne me souviens plus bien. l’exposition en 2000 aux Palais des Beaux-Arts de Bruxelles,  dont il a été le commissaire, Voici – 100 d’art contemporain,  que  j’ai tant aimée. dont j’ai offert à droite et à gauche le catalogue.

que dans l’œuvre d’art contemporain il s’agisse plutôt d’une présentation de l’objet – plutôt que de l’œuvre d’art comme lieu d’une énonciation,  « ouverture, fenêtre » sur le monde, déploiement de l’istoria (avec le sujet dans le tableau, en son point d’horizon).

serions passés d’un savoir dans le fantasme au « savoir » de la pulsion, à l’in-dit).

s’agirait alors d’un montrer, ce qui au cadre du discours échappe (je me souviens mal, je me souviens mal).

impossibilité du feret lui, thierry de duve  décrit le « n’importe quoi » des artistes comme modéré par  la condition d’un faire montre, d’une présentation – index pointé sur – un certain objet / objet certain – lequel, quoiqu’on en aie, aurait ce pouvoir d’orienter la pulsion. l’objet, par l’artiste, nous est présenté : il est là. cet objet est celui qui échappe à l’égalisation, la démocratisation des valeurs. (en fait, là, je crois totalement que j’invente, j’invente par rapport à ce que développe TdD dans Voici ).

devant la télévision pas beaucoup de cet objet fait entendre sa voix. (sinon, de ce qu’il en est de lui comme rien qui vaille // sinon, de ce qu’il en est de lui quand, captif de la pulsion, il fait valoir son rien qui vaille //
sinon, de ce qu’il en est de lui quand, captif de la pulsion, il fait valoir sa tendance, à elle, à éviter la castration c’est-à-dire  la loi c’est-à-dire le désirimpossibilité du ferla castration la loi le désir étant : il y a du manque à dire ce qui se joue entre les sexes, manque qui ne se se révèle que du moment qu’un dire s’essaye. la pulsion répond de ce manque.  son silence même en répond. 
(le mutisme est du sujet, le sujet est celui qui parle. le silence, de l’objet. )

la pulsion est cela qui relativise.

(il y a – y-a t’il  ? – un objet –  de base – comme LOM – de base – ka un corps – –  qui ne serait pas n’importe lequel mais qui pourrait se faire représenter par n’importe quoi. dont n’importe quoi pourrait tenir lieu.)

impossibilité du ferla pulsion est jouissance de l’affinité du réel et du signifiant. leurs accointances.

« S barré poinçon grand D » écrit d’abord Lacan parlant d’elle. sujet barré poinçonné à la demande.

la demande c’est le signifiant.

il n’y aurait pas eu jouissance de la pulsion s’il n’y avait eu le signifiant.

la jouissance de la pulsion est celle de ce qui récupère après la perte de la jouissance initiale, après la perte de la Chose.

c’est le plus-de-jouir.

la pulsion se satisfait du plus-de-jouir, jouit de la perte. et elle n’en sait rien. car elle ne sait rien. (là où ça sait, où ça sait l’arrachement, là, ça souffre.)( c’est ça le plus-de-jouir : plus positif côté pulsion, plus négatif, côté désir, côté sujet). (c’est très simple).

le plus-de-jouir c’est l’objet même.

il y a plus-de-jouir tant qu’existe la possibilité du dire.

la possibilité du dire existe tant que dure la vie, lettrumain.

comme possible le dire peut-être infime : 1.

c’est l’in-dit. 1-dit.

c’est l’un sans dire.

1, le dit Un, de la marque, du coup. la barre, le cri. le grand incendie. le nourrisson est le crit qui sort de lui. tu crois qu’il pleure, il naît. il naît trumain.

(ainsi, la pensée procède-t-elle du plus-de-jouir dans la mesure où elle procède de la possibilité du dire.)

le dire sort de la potentialité et rentre dans l’impossibilité.

lacan dit : faire entendre qu’il s’agit d’un impossible et non pas d’impuissance. il dit ça à un moment, je ne sais plus où. (et il ne s’agit pas non plus de ramener l’interdit, ajoute-t-il, il s’agit de trouver son chemin pour aller vers, à la rencontre de l’impossible.)

Thierry de Duve dit : l’artiste contemporain nous montre, a cette générosité de nous montrer, nous mettre en présence de l’objet (puisque le dire est impossible ). C’est un objet dont il s’est détaché, comme sujet, et qu’il nous montre. Vois-là.

le dire est un faire. qui se fait dans l’écriture, qui se fait dans l’art, qui se fait sur le divan, qui se fait dans la vie. et le faire est impossible (ce qui fait parler Duchamp  de « L’impossibilité du fer »). (le faire est impossible depuis que ce sont les machines qui le font et que Dieu n’est plus là pour dire ce qui est bien,  ce qui est mal. plus personne ne sait. c’est ce que m’a dit Thierry de Duve, grâce ici lui soit rendue.)

Lacan : il n’est d’éthique que du bien-dire. Un dire qui vise en même temps qu’il touche à l’impossible. (un compte-rendu de jouissance, un moment, une passe – car ce qui est sûr : c’est que la jouissance ça, ça passe très bien).

Dans la pulsion, le sujet poinçonné à l’universalité, faisant corps avec elle.
Dans le fantasme, le sujet poinçonné à la particularité faisant corps avec elle.

de Duve, encore, son exposition, Voici – petite note

[ 11 février 2006 ]

Lien établi entre mort de Dieu et le passage, dans l’art, d’une démarche de représentation, représentation qui suppose un sujet, à une démarche de présentation de l’objet, dont l’art tente de ressusciter l’humanité.
Lien qui n’est pas sans évoquer la disparition du Nom-du-Père dans le monde capitaliste dont parle Lacan. Cette disparition – qui procède d’un éparpillement, d’une démultiplication-, étant liée à la lente mais sûre prise et emprise du discours scientifique sur le discours courant, le discours dominant.
La science approche le réel par le biais du signifiant, y réussit tant qu’elle ne s’attaque pas à l’homme comme sujet, comme sujet parlant – qu’elle ignore.

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n’importe quoi, à condition

[ 13 février 2006 ]

Lacan Jacques, Le Séminaire, Livre V – sur l’inconditionnalité de l’amour et sur la condition absolue du désir – extraits

( p. 382) Voilà où réside l’originalité de l’introduction du symbolique sous la forme de la demande. C’est dans l’inconditionné de la demande, à savoir dans le fait qu’elle est demande sur fond de demande d’amour, que se situe l’originalité de l’introduction de la demande par rapport au besoin.

si introduction de la demande entraîne déperdition par rapport au besoin, ce qui est ainsi perdu doit se retrouver au-delà de la demande, pour autant qu’au-delà nous retrouvons quelque chose où l’Autre perd sa prévalence, et où le besoin en tant qu’il part du sujet reprend la première place, mais au titre d’une deuxième négation, puisque déjà passé par filtre de la demande au plan de l’inconditionné. Ce que nous trouvons au-delà c’est précisément le caractère de condition absolue qui se présente dans le désir comme tel, caractère emprunté au besoin.

Comment ferions-nous nos désirs si ce n’est en en empruntant la matière première à nos besoins. Mais cela passe à un état qui n’est pas l’inconditionnalité, puisqu’il s’agit de quelque chose qui est emprunté à un besoin particulier, mais l’état d’une condition absolue, sans mesure, sans proportion aucune avec le besoin d’un objet quelconque. Cette condition peut être appelée absolue justement en ceci, qu’elle abolit la dimension de l’Autre, que c’est une exigence où l’Autre n’a pas à répondre oui ou non. C’est le caractère fondamental du désir humain comme tel.

(demande d’amour inconditionnelle, conditionnalité du désir, conditionnalité absolue, désir est conditionnel, puisque issu de besoin particulier)

Le désir, quel qu’il soit, à l’état de pur désir, est quelque chose qui, arraché au terrain des besoins prend forme de  condition absolue par rapport à l’Autre. C’est la marge, le résultat de la soustraction si l’on peut dire, de l’exigence du besoin par rapport à la demande d’amour. Inversement, le désir va se présenter comme ce qui, dans la demande d’amour, est rebelle à toute réduction à un besoin, parce qu’en réalité cela ne satisfait rien d’autre que soi-même, c’est-à-dire le besoin comme condition absolue.

C’est pour cette raison que le désir sexuel va venir à cette place, dans la mesure où il se présente par rapport au sujet, par rapport à l’individu, comme essentiellement problématique, et sur les deux plans du besoin et de la demande d’amour.

  1. (p. 383) Sur le plan du besoin … Freud, être humain accepte encaisse admet besoin sexuel qui le pousse incontestablement à des extrémités aberrantes et qui introduit dans l’individu ce que l’on a appelé la dialectique de l’espèce. Ainsi besoin sexuel se présente déjà comme problématique
  2. D’autre part, au regard de la demande d’amour, ce besoin va devenir désir, parce qu’il ne peut se placer qu’au niveau du désir tel que nous venons de le définir.

Le désir sexuel se présente au regard de la demande d’amour d’une façon problématique.

Au regard de ce que l’on appelle formuler sa demande, formuler son désir est problématique pour autant qu’il se profile ceci que l’Autre entre en jeu à partir du moment où le désir est en question sous la forme de l’instrument du désir

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note (pour y revenir)

[ 14 février 2006 ]

arasse, le sujet dans le tableau – de duve, la présentation de l’objet

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de pensée, donc

[ 17 février 2006 ]

et aurait-il fallu écrire que le désir (d’écrire) me passe de ce que la pulsion (à penser) est plus forte.

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pulsion désir fantasme

[ 19 février 2006 / 8 novembre 2011 ]

dès lors ce qui distingue la pulsion du désir, la seule conclusion que je puisse à ce stade tirer  : 1 certain objet privilégié (parce que j’y tiens) dont il serait cependant vain de croire qu’il ne soit d’aucune influence dans la pulsion et qui dans le fantasme est celui qui coince, empêche qu’aucun autre fasse l’affaire, auquel se rive le sujet (devient sa croix). (or, à trop porter ta croix, prends-garde à ce que tu ne la deviennes, ta croix).1.

[ Ici, image d’1 sujet dans le fantasme, rivé à son objet, comme à sa croix ]

la pulsion tendra à ne privilégier aucun objet ou à les prendre tous pour le même – n’importe lequel peut venir remplir remplacer l’objet élu, il sera dès lors faux de dire qu’il y en ait aucun qui le soit (élu) (aucun nobjet DE_BASE). (peut-être alors le fantasme privilégie-t’il un certain REPRÉSENTANT d’un certain objet; là où la pulsion se saisit de n’importe quel objet comme tenant lieu de ce même certain objet).

(satisfaction s’y obtient à coup de
1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + …
et où
1 = 1 = 1 = 1 = 1 = 1 = 1 = 1 = 1 = 1 =1 = 1 = 1 = 1 = 1 =1 = 1 = 1 = 1 = 1 = …. =
0)

(il n’y a là, pas de majuscule qui compte, ce qui compte, c’est que ça coule.)

(je  veux dire par là que je sais un peu ce que je fais quand j’écris sans majuscule.)

si n’importe lequel d’objet peut faire office c’est qu’il n’est aucun idéal qui compte – aucun un, aucun objet qui ressortisse, aucun sens qui vaille.

(y a d’l’un et ça m’suffit)

la satisfaction ici est prise au pied de la lettre, de la lettre de récupération. il n’est rien du nommable, rien du nommé qui échappe à l’effet de jouissance en plus, qui n’échappe à la récupération de jouissance, à ce que lacan appelle le plus-de-jouir, la jouissance de la perte. cette jouissance qui vient à la place de celle qui se perd, petite a-chose venant en compensation de La/Chose (ladite Ding), c’est celle dont se permet, s’autorise à jouir la pulsion, à laquelle elle se tient. (elle, ne regarde pas en arrière elle, ne se retourne pas).

le désir, quand à lui, s’attache à la marque de la perte, s’attache à la jouissance perdue, ne veut pas faire commerce, ne se contente pas de la jouissance de récupération. (lui, regarde en arrière, aura tendance à, elle la tendance à, se figer en – statue de sel , la statue de sel, l’identification à la grande gardienne). (le désir, patrie de l’hystérie, la pulsion celle de l’obsession – car la pulsion n’a rien de naturel, elle est tout ce qui lie le sujet au signifiant, elle l’y lie de par la jouissance qu’il en retire, quoi qu’il en aie. le naturel de la pulsion, c’est que le corps s’y oublie. le corps et tout ce qui s’ensuit. (file à l’etc.))

pulsion, privilégie n’importe quel objet, sauf un, lequel. n’importe que objet, moins un. se grippe, s’angoisse à l’idée d’un certain objet. grippe qui d’ailleurs ne l’empêche pas d’avancer. s’avance souvent grippée, l’ardeur augmentée – alas.

on n’avance évidemment si on ne re-songe pas à l’angoisse. l’angoisse grippe la pulsion. ha ha – ha ha – ha ha. et ça c’est très bizarre.

le fantasme, lui, se lie, se fond, se confond à l’un ou l’autre objet (objets de récupération, ersatz), et tente à montrer à nier – au travers d’un scène qu’il ne cesse de rejouer, et qui est de sa création – que rien n’a été perdu. le fantasme veut que la chose perdue apppartienne à la scène. il ne rejoue que les scène où ça fonctionne de cette façon-là (tout se joue, rien e se perd)(fantasme = cela qui tente de faire accroire qu’il y aurait qq chose derrière le rideau qu’il tire.)
donc, où qu’on se trouve, la castration est là:
la pulsion en jouit et n’en veut rien savoir de plus, le fantasme la nie et ne cesse de jouier jouer la scène qui le prouve, le désir, lui, méprise son immédiate jouissance, la reporte à celle d’un objet qui ne ne serait pas comme les autres ( auquel le sujet serait lié d’1 façon absolument particulière, distinctive, par où, de folle manière, quelque chose s’est préservé de la perte, de l’avant, de LaChose. un reste, pas exactement d’ici, assez sûrement ailleurs, étrange et intime. Inconnu / inconnu). (le désir c’est ce qui veut récupérer dans le signifiant la perte, et qu’elle ne soit pas qu’1-sue, qu’elle vienne au dire). (est-ce qu’ici je ne parle qu’en hystérique?) (l’enjeu serait de croire à autre chose que rien – ou alors un rien dont la façon soit sa signature.

la signature est la réponse.

pulsion ce qui va, désir qui se retourne en arrière, portant sa main en visière, fantasme, lui, tourne en rond sur lui-même, se mord la queue (avec TOUTE l’énergie de la pulsion, c’est bien ça le problème, il n’y a qu’un seul canal, là où il en faudrait plusieurs, de canaux).

ECRIT : quel malheur que tu ne doives remercier auquel ne pas rendre grâce // je cherche une façon de prière. c’est mon désir que je prie. qu’un espace s’ouvre. qu’il descende. vienne.

jouissance est celle de la répétition. désir l’endroit où ça ne trouve jamais à se répéter (parce que ce n’est pas ça).

le sexe.

l’angoisse.

en reste.

Notes:
  1. et un clou ne fera plus jamais rien d’autre que d’chasser l’autre []
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(éthique de la pulsion, suite)

[ 21 février 2006 ]

il y a quelques temps, j’ai commencé à me demander pourquoi lacan parlait de rejoindre la pulsion (a parlé, à un moment de son enseignement, de rejoindre la pulsion, après la traversée du fantasme – je pense au Séminaire XI, Les 4 concepts fondamentaux de la psychanalyse), quand on voit les dégâts qu’elle peut faire.

et je commence à me dire que ça doit avoir à voir avec ce que la pulsion sait de l’objet, son vide, et avec son mode, sa façon de désidéalisation. avec le fait qu’elle fonctionne dans le non-sens. alors que ça commençait à l’intéresser, lui, lacan, de sortir du sens. (cependant qu’en sortir, vouloir ça, volontairement y aller vers le non-sens, ça n’est pas très facile. dans la mesure même où il n’est pas facile de sortir du fantasme, là où l’on nage en plein dedans, en plein sens, où justement le sens se fixe, se fige.)

catégorie: le n'importe quoi

(a + diction)

[ 26 février 2006 / 8 novembre 2011 ]

que la pulsion a à voir avec l’addiction, oui / (se laisser dicter par (l’1-dit)

la neuvième heure

[ 28 mars 2006 ]

Quand on vient de passer huit heures devant un ordinateur, on souhaiterait ne pas y passer la neuvième. Aussi, lis-je, Ethique et pulsion de Ph. De Georges. Arrêtée par cette phrase:

Le discours capitaliste moderne n’a rien à voir avec ce que notre gauchisme sexuel d’antan appelait la morale bourgeoise. Son impératif catégorique en matière d’éthique est : Jouis!

Toutes choses connues s’il en est, si ce n’est « l’impératif catégorique » pour ce qui me concerne et qui me rappelle au texte de Thierry de Duve « Fais n’importe quoi ». Texte auquel déjà souvent j’ai fait allusion ici et dont je dois m’excuser ce soir encore de ne l’avoir point encore relu – relu vraiment. Ouvert cependant, me demandant si lui oui ne parlait pas d’impératif catégorique moderne en terme de « n’importe quoi ». (Non, je ne sais pas ce que c’est « l’impératif catégorique » : mais c’est sur lui que j’ai buté – cela n’empêche donc qu’il puisse faire borne dans mon esprit, aussi bornée que je m’en trouve.)

[ Impératif catégorique (capitaliste) : Jouis ! – Impératif catégorique (moderne, selon TdD) : N’importe quoi ! ]

Alors, je rouvre, le livre. Le livre qui s’appelle Au nom de l’art, je le rouvre au chapitre « Fais n’importe quoi ». Et, je trouve p. 129 :

Fais n’importe quoi. Point. Sans conditions. Fais absolument n’importe quoi.

(Et je me dis, tu vois, Véronique : ta mémoire te joue des tours on s’en fout bien de la mémoire mais : donc : je n’avais rien compris*. On recommence.)

Je recommence = je continue, p. 138.

L’impératif catégorique, c’est l’impératif du jugement. Faire de l’art, c’est juger de l’art, trancher, choisir. « Faire quelque chose – dit Duchamp – c’est choisir un tube de bleu, un tube de rouge, en mettre un peu sur sa palette, et toujours choisir la qualité du bleu, la qualité du rouge, et toujours choisir la place sur laquelle on va la mettre sur la toile, c’est toujours choisir… Le choix est la chose principale, dans la peinture, même normale ».

Et avant ça, pp. 133-134 :

Il y va, disais-je il y a un instant, de l’universalité de la loi, de l’universalité de l’art, de l’universalité de l’impératif catégorique « fais n’importe quoi ». […] Il est entendu également que l’impératif catégorique kantien n’énonce aucun contenu de la loi, mais qu’il prescrit la conformité de la maxime à l’universalité d’une loi en général. Comme le dit Jean-Luc Nancy : « La loi prescrit de légiférer selon la forme de la loi, c’est-à-dire selon la forme universelle. Mais – ajoute-t-il – l’universalité n’est pas donnée » (Jean-Luc Nancy, L’impératif catégorique, Flammarion, Paris, 1938, p. 24). Si, comme je le soutiens, « fais n’importe quoi » est bien un impératif catégorique, alors il faut aller plus loin et dire que l’universel est impossible, ou que l’impossible est aujourd’hui la modalité de l’universel.

La phrase « fais n’importe quoi » ne donne pas le contenu de la loi, seulement le contenu de la maxime. Et encore ce contenu est-il quelconque et ne devient-il déterminé que par l’action qui met la maxime en pratique. Cela ne prescrit qu’une forme conforme à l’universel dans les conditions radicales et finales de la finitude. Et cela signifie : conforme à l’impossible.

(Oui, j’ai rêvé. D’un homme qui me demandait ma voix. Oui, j’ai rêvé encore. Ou plutôt non, une voix, la nuit, est venue m’a expliqué cette lettre que je m’étais adressée et que mon père m’avait donnée, m’a expliqué comment cette lettre tournait autour de mon père, ou plutôt comment mon père était venu se placer là, par hasard, au lieu du retour de cette lettre vers moi. Mais je n’ai pas bien retenu et ça n’a pas beaucoup d’importance. C’est juste un peu drôle (ces explications théoriques qui me viennent la nuit, poursuivent mes élucubrations). Il y a deux nuits, je n’ai pas du tout dormi trop inquiète à propos de tout ce travail que j’ai. La nuit passé, j’ai pris un somnifère. Entre les deux, il y a eu nous, je veux dire lui et moi. Tout autour des hormones inquiètes qui voletaient. Il y a trois jours, je me suis dit, non, je ne me plaindrai pas auprès d’eux, il faudra qu’à l’avenir que je fasse en sorte de n’avoir plus à me plaindre. A d’autres moments, je pense que voilà, maintenant, c’est comme ça, il faut que je fasse, tête baissée tous ces boulots, que je les termine, et un jour, ce sera fini. Dans un avenir probablement pas proche, mais, on n’y peut plus rien. )

(* J’avais retenu : « n’importe quoi à condition » et m’étais interrogée, ici-même, sur les conditions de cette condition.)

rien, tout. tout et n’importe quoi.

[ 8 avril 2006 ]

il n’est strictement rien que je ne fasse dont je ne jouisse.

rendez-vous manquant

[ 23 mai 2006 ]

de l’oeuvre d’art comparée à un rendez-vous par duchamp. raison encore, raison peut-être, qu’il n’y en ait pas sur internet.

le nous, que j’utilise parfois, nom d’une communauté perdue, qui n’a peut-être jamais existé. nom également d’un étrange désir, dont je ne sais pas grand chose.

se coucher sur le temps, ça n’est pas une chute, c’est un

le rendez-vous aussi, s’oppose au n’importe quoi.
n’importe quoi, mais pas à n’importe quelle heure (tandis que,
tu ne connaitras ni le jour ni l’heure)

readymade, rendez-vous

[ 27 mai 2006 ]

Voilà, je retrouve le texte, ce n’est pas l’art qui est comparé à un rendez-vous, c’est le ready-made :

Traquant dans l’oeuvre de Duchamp le rapport de l’objet à l’auteur, on trouve dans la Boîte verte : Préciser les « Readymades » en projetant pour un moment à venir (tel jour, telle date, telle minute), « d’inscrire un readymade ». le readymade pourra ensuite être cherché (avec tous délais). L’important alors est donc cet horlogisme, cet instantané, comme un discours prononcé à l’occasion de n’importe quoi mais à telle heure. C’est une sorte de rendez-vous. Inscrire naturellement cette date, heure, minute, sur le readymade comme renseignements. Aussi le côté exemplaire du ready-made.

Exemplaire en effet : le readymade est une sorte de rendez-vous. L’oeuvre d’art, ou son artefact au second degré, naît de la rencontre d’un objet et d’un auteur.

[…]

L’auteur aussi est un donné. Le texte ne lui suppose aucun talent, aucune intériorité, aucune motivation. Il n’a pas de vérité à dire, seulement un discours prononcé à l’occasion de n’importe quoi mais à telle heure. Il est sans intention autre que celle d’inscrire un readymade, d’être à l’heure à son rendez-vous. Etant donné un objet et un auteur, il suffit donc qu’ils se rencontrent pour que, déjà, l’énonciation artistique, que Duchamp appelle « l’inscription du readymade », soit possible. Duchamp est on ne peut plus explicite. Il déclare que le readymade prend ses fonctions suite à une sorte de rendez-vous et termine en soulignant le côté exemplaire du readymade. Le doigt est mis sur le paradigme.

Thierry de Duve, Résonances du readymade, Editon Jacqueline Chambon, pp. 20, 21