Articles comportant le mot-clé "angoisse"

noir sur blanc, pensées en italique :: le pas sur le tout

[ 5 mars 2006 / 5 novembre 2011 ]

Lacan formules sexuation dans Encore

Vie étirée entre l’écran du jour et l’écran du soir et tous les deux sont très petits. Il est de ma nature d’être enfermée. Note sur l’angoisse de l’orgasme. Petite note sur l’adhérence à ce fantasme selon lequel il faut signifier à l’autre, au partenaire amoureux, qu’il y a à redire à son désir. Je ne trouve pas le mode du mien dans la mesure où je ne le supporterais calqué sur aucun (pas tout x phi de x :: je privilégie le pas sur le tout). Et puis il y a l’insupportable qui  consisterait à consentir à son désir, de l’autre, à dire oui à son mode, sa modalité. Ce mode, cette modalité, mienne également cependant (il n’existe pas de x tel que non-phi de x). Enfin, toujours: rester l’Autre. Je t’aime. C’était, l’émission des pensées du matin. Et pourtant, tout cela est faux. Et pourtant, tout cela est faux. Le monde tourne.

et surtout ne te retourne pas

[ 31 mars 2008 / 29 novembre 2008 ]

10:27
probablement encore une journée que je passerai devant mon GRANDORDINATEUR

10:58
aimer ses vêtements, beaucoup. il faudrait aimer ses vêtements, beaucoup. en prendre soin. comme de la prunelle. (entretien des vêtements)

10:59
j’ai envie de nettoyer cette armoire à la cire. (entretien des meubles).

11:05
mais il faudrait que je prenne une douche (entretien du corps).

11:14
bon, voilà que j’ai perdu mon dentifrice (entretien des

11:22
préparer ma potion draineur express, solution minceur; nettoyer la table du salon amoureusement (entretien

11:42
douche, frotter corps par parcelles (de bas en haut), usage d’un gant de toilette et de gel douche, penser à acheter un nouveau pommeau de douche, chair de poule passagère et localisée, rideaux verts. et si la question du destin n’en n’était pas une. aucune sensation qui de près ou de loin ressemble à celle d’une pub ou d’un film, confusions plutôt des sensations. je n’ai pas encore froid aujourd’hui. (entretien

11:47
essayer d’aller vers les vêtements.

11:49
la tendance aujourd’hui est à la cire.

12:01
rassembler les vêtements épars, les observer, en plier soigneusement l’un ou l’autre. peut-être tous, bientôt.

12:07
n’avoir pas tellement avancé dans l’habillage (un slip). se demander si on ne ferait pas mieux de s’acheter des vêtements sur e-bay. se demander pourquoi je m’appelle « on ».

12:10
sur ebay france, l’embarras du choix.

12:55
ebay, embarras trop grand. le chemisier que je m’étais décidée à porter s’est avéré déchiré sous la poitrine. je me suis trouvé un magnifique pantalon vintage pour homme, fermeture à boutons, l’un d’entre eux s’ouvrant régulièrement de façon inopinée. taille haute, rétréci suite à lavage en machine au lieu de pressing, trop court pour moi, soigneusement repassé. noir à fines lignes blanches, verticales, séparées par 3 centimètres les unes des autres. un classique, must have. j’ai trouvé des bas, également, mi-longs, façon dentelle, très jolis, tabacs clairs.

12:59
pour le haut, j’ai choisi la facilité, pull en cashmere couleur tabac, col en v. les chaussures sont à talon, comportent 5 brindilles chacune (brindilles?), 5 BRIDES chacune et une petite clé très discrète suspendue à l’arrière. très originales. provenance : LONDRES. (ça le fait).

13:05
je complète le tout d’un poncho négligemment jeté sur les épaules (teinte également tabac). je laisse tomber la petite note de couleur.

13:10
entre-temps la sono est installée sur l’armoire que je voulais cirer (j’ai parlé avec la personne qui convenait : entretien encore; la personne idoine.)

13:12
évidemment, l’armoire, le buffet, que je voulais cirer, est maintenant encombré, que j’ai hérité de ma tante TITI. il va falloir arranger ça.

13:16
c’est le dernier jour de congé de fred. d’où cette opération de lutte contre l’angoisse (lca)

13:18
j’aime frédéric.

13:28
avoir passé un coup de plumeau sur l’armoire susmentionnée. déplacé un haut parleur dans l’étagère. mis un disque d’ADULT.

13:46
c’est l’heure de manger. j’abandonne ADULT. le seven up lance ses reflets verts sur la table.

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journal (contre l’angoisse, 1) (révélation)

[ 6 avril 2008 / 20 juillet 2010 ]

(d’une perle à l’autre du chapelet
j’avance
égrenage

enfilage
saletés et saloperies avérées
inavouable.)

démangeaisons, zut alors zut alors zut alors

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le luxe que je me paie / mère, mère, je te laisse le faire je me garde l’être

[ 7 avril 2008 / 29 novembre 2008 ]

l’angoisse, par quel bout la prendre, pour ça faudrait-il qu’elle en eût un, de bout

agripper n’importe quoi, qui en fasse guise, par où

n’importe quoi, veux-je dire, n’importe quel faire qui passe dont cet appartement regorge, c’est qu’il regorge de choses à faire mon appartement, il regorge, en prendre une qui vienne gonfler, surnage dans ce qui n’est depuis longtemps plus une liste mais un puits, de choses à faire, un puits.

l’anguisse et le pois de choses à faire.

l’angoisse et le puits de choses à faire.

( patienter je suppose /

et alors qu’il n’est pas sûr que n’importe quoi (n’importe quel faire, voulais-je dire) la traite, la traie (je veux dire l’angoisse, elle ici en mamelle)

( faire face, fermer les yeux, faire face / (l’écriture, elle traite, elle, trait (du verbe traire, donc))

alors qu’il n’est pas sûr que n’importe quoi ne l’alimente, l’engrosse (elle, l’angoisse, ici, sous les traits d’une porteuse de mamelles, une mamelée) plutôt / (l’idée de départ, mais néanmoins acquise au long cours, étant donc, contre l’être de l’angoisse, d’user du faire (n’importe lequel) ) / mais que ce ne soit plutôt autre chose encore qu’il faille / autre chose qui me ramène à l’énumérable (ce qui s’énumère ce qui se compte ce qui s’ordonne ayant donc été assimilé comme susceptible de : faire reculer le magma angoistique).

par ailleurs je vous pense pensant à ce luxe que je me paie / et

ce luxe que je me paie, avec mes angoisses

que j’avoue ne cause aujourd’hui rien de plus qu’un monceau de formalités administratives à remplir (dite aussi crûment la chose paraît futile : et je ne vois pas certainement ce qu’une formalité aurait d’angoissant ( quel autre monstre que de papier ?) ( sinon son caractère obligatoire : et alors quoi : ne pas faire une chose parce qu’elle doit l’être ? me préférai-je en dette de faire? en état d’obligation? si je préfère, dès lors pourquoi m’en faire ? m’en faire, le veuillé-je donc ? tristesse) ( ma chère tu es bête : mieux vaut te croire en dette qu’en manque, ha ha). autrefois j’aurais dit qu’il s’agit de choses qu’en-temps-normal-ma-mère devrait faire pour moi. oui, oui, il fut un temps où je crus cela, que je me laissais déborder par toutes sortes de choses, parce que ce n’était pas moi qui devais les faire, mais ma-mère. en vérité en vérité je vous le dis, je ne sais plus pourquoi je le crus. « ne pas faire pour que l’autre le pût » (qu’il y en eut un(e) au moins qui pût, pas elle sans moi et moi en sans d’elle qui fit/ferait tout pour moi) , et/ou « ne pas faire pour que soit le dû ».

cela dit il est vrai qu’avec la formalité administrative vous savez où ça commence (encore que) mais vous ne savez certainement pas où ça finit.

pourquoi est-ce que je n’aimerais pas plutôt remplir mes formalités administratives?

/ aucun accomplissement qui ne soit détestable /

/ que ma mère fasse et que je sois / mère, mère, je te laisse le faire
je me garde l’être
/

parler ici d’angoisse est peut-être impropre / allons, allons, trêve

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jour

[ 8 avril 2008 / 26 octobre 2009 ]

peut-être non ne s’agit-il (d’ang), d’ailleurs quand (goissée), j’ai les méninges qui crépitent. or là, aucun crépitement. zéro.

je me traite avec grande douceur, alors que tant avons besoin d’arge, tant.

me traite avec grande douceur.

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ce blog va devoir changer d’heure

[ 9 avril 2008 / 12 décembre 2008 ]

11:56 – changer d’heure, passer à la dernière, car

13:00 – comme très souvent j’ai beaucoup trop de choses à faire que je ne fais pas. c’est difficile non, de faire ce qu’on doit faire ? certaines personnes n’ont pas le choix. moi bien. j’ai le choix.

je ne sais pas pourquoi je ne fais pas ce que je dois faire. je ne suis pas d’un naturel rebelle. loin de là. loin s’en faut. c’est peut-être simplement ennuyant. peut-être que les choses que j’ai à faire sont simplement ennuyantes. j’en serais contente.

13:41 – je suis seule, je suis triste.

13:47 – la tristesse est un péché

14:06 – il faut fermer son cerveau, et y aller, le faire

en faire

[ 10 avril 2008 / 12 avril 2008 ]

07:03 – je ne sais pas pourquoi c’est si difficile de faire les choses. je ne sais pas. un enfer. aujourd’hui, à nouveau face à quelque chose qui me dépasse complètement. je sais que je n’ai rien d’autre à faire que tout fermer, dans le cerveau, et y aller. il n’y a pas d’échappatoire.

07:53 – mais oui, ça a à voir avec les « révélations » de ce week end. mais oui, j’en ai parlé à mon-psychanalyste.

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En revanche, c’est au niveau anal qu’il a pour la première fois l’occasion de se reconnaître dans un objet.

[ 13 avril 2008 / 12 décembre 2008 ]

En revanche, c’est au niveau anal qu’il a pour la première fois l’occasion de se reconnaître dans un objet. Mais ici, n’allons pas trop vite.

Quelque chose en cet objet tourne. il s’agit de la demande de la mère. Elle tourne Garde-le. Donne-leEt si je le donne, où est-ce que ça va ? L’importance déterminante des deux temps de la demande, […]

En quoi ces deux temps sont-ils importants? En ceci que le petit tas en question est obtenu à la demande, et il est admiré – Quel beau caca! Mais le second temps de cette demande implique qu’il soit, si je puis dire, désavoué, parce que ce beau caca, on apprend tout de même à l’enfant qu’il ne faut pas garder trop de relations avec lui, si ce n’est par la voie bien connue, que l’analyse a également repérée, des satisfactions sublimatoires. S’il s’en barbouille – chacun sait que c’est avec cela qu’on le fait -, on préfère tout de même lui indiquer qu’il vaut mieux le faire avec autre chose, […]

Dans ce premier rapport avec la demande de l’Autre, nous nous trouvons donc au niveau d’une reconnaissance ambiguë. Ce qui est là, c’est à la fois lui, et ça ne doit pas être lui, et même plus loin, ça n’est pas de lui.

Nous progressons, les satisfactions se dessinent, et nous pourrions bien voir là l’origine de l’ambivalence obsessionnelle. Nous pourrions l’inscrire dans une formule, celle-ci, ( a ◊ $ ) où a est la cause de cette ambivalence, de ce oui-et-non. C’est de moi, ce symptôme, mais néanmoins ce n’est pas de moi. Les mauvaises pensées que j’ai […]

Seulement, je vous fais remarquer que cette structure fondée sur la demande laisse hors de son circuit ce qui doit nous intéresser si la thérorie que je vous expose est correcte, à la savoir la liaison au désir. On peut donc penser que l’introduction d’une autre dimension, externe, étrangère, celle du désir, et nommément du désir sexuel, fera passer au second plan, balayera ce que nous avons ici d’un certain rapport où le sujet se constitue comme divisé, ambivalent, en relation avec la demande de l’Autre. En fait, il n’en est rien.

Nous savons déjà pourquoi le désir seul ne le balaie pas, loin de là. C’est que, par sa duplicité même, l’objet vient à pouvoir symboliser merveilleusement, au moins par l’un de ses temps, ce dont il s’agira à l’avènement du stade phallique, à savoir […]

Jacques Lacan, Séminaire X, L’angoisse, Les cinq formes de l’objet petit a, De l’anal à l’idéal, Seuil, p. 350, 351.

journal

[ 21 avril 2008 / 7 janvier 2009 ]

déclaration
bientôt j’aurai terminé ma première déclaration tva. c’est-à-dire : il faut que je la termine, il faut que je le fasse, que je saute le pas.

/ voix basse : que je saute le pas /

je peux le faire en me répétant que c’est facile (c’est ce que f. m’a répondu quand je lui ai demandé s’il savait pourquoi s’occuper de démarches administratives était si angoissant. il m’a répondu qu’il ne savait pas, parce que pour lui c’était facile. je me suis dit mais bon sang, mais c’est bien sûr. c’est facile. je continue cependant de nous croire nombreux, à trouver ce genre de choses angoissantes. probablement pas pour les mêmes raisons que moi.

fin de l’a faire
je déteste quand les choses se terminent. qu’elles se fassent, qu’elles soient faites.

guérison
mais là, je ne souffre pas. je suis guérie.

ma pauvre mère
je peux aujourd’hui faire les choses que ma mère plutôt aurait dû faire pour moi, aurait fait pour moi. ma mère, faisait tout pour moi. je l’ai déjà dit, elle s’occupait des basses tâches et me réservait les hautes. évidemment, c’est toujours facile d’accuser sa mère. ou son père. c’est toujours facile. mais là, je ne l’accuse pas. je reconnais m’être largement arrangée de ce qui l’arrangeait. il ne faudrait pas croire non plus que ce puisse être là la seule explication, je n’y crois d’ailleurs personnellement pas complètement puisque ce sont des choses que je sais depuis fort longtemps, et qui n’ont néanmoins pas changé, ou que je suis obligée, en période de trop grande angoisse, de me remémorer régulièrement.

/ elle, due aux actions hautes. /

sur mon bureau f, a rajouté une facture, je vois.

bien, je ferais mieux de m’y remettre.

11:37
paradis de l’enfer
oui, car alors que c’est « l »enfer », terminer ce truc, « l’en-faire », je vais certainement faire tout pour en prolonger les instants. les instants d’enfer. on finirait par croire que c’est l’angoisse que je chercherais à prolonger. cela m’a effleurée, je l’avoue, quelquefois. l’angoisse comme jouissance. mais c’est difficilement crédible et je ne supporterais pas d’être seule à affirmer chose pareille. pourquoi donc, trainai-je à ce point. prolongeai-je. éternisai-je. mais j’éternise faute de le pouvoir, passer le pas. faire, avoir fait. je n’irais pas jusqu’à dire l’acte, je dirais l’action, l’action accomplie autant appréhendée que pourrait l’être la jouissance sexuelle. il y a des endroits où tout se confond. se fond. se confond. il y a des femmes, me disait-il qui ont peur de la jouissance sexuelle. des femmes qui ont peur de la jouissance sexuelle. alors le faire, le moment de faire, l’en-faire, comme le désir, et le fait, voilà, c’est fait, l’action accomplie comme la jouissance. la limite mise en désir (et dans quelles conditions, et dans quelles conditions). alors tout pour, le désir et rien pour. une jouissance du désir, une jouissance de l’enfer, qui se met en place, parce qu’il est peu de moments, a fortiori quand ils sont à répétition, qu’ils se prolongent, qui ne se voient contaminés par elle. comme j’ai pu dire : il n’y rien de ce que je fais que je n’aime, parce que c’est moi qui le fait. c’est encore une chose que j’ai pu dire. j’ai fait de la comptabilité cette semaine, enfin la semaine dernière, ma foi, c’était fort amusant. suffit de s’y mettre. tant qu’on est dedans, c’est ok. c’est dehors, quand ça sort, où juste avant. « désir de retenir » disait lacan parlant du désir de l’obsessionnel, entendez, retenir le caca ; car si ça sortait, l’Autre s’en satisferait.

11:49
maintenant, je ferais bien de vérifier que je n’ai rien oublié.

12:33
trouver un stylo. retourner mon sac. me faire une tasse de café. est-ce que j’appelle l’expert-comptable ou pas? me souvenir de jules qui il y a quelques mois encore, à peine, disait « faire, faire » … quand il voulait qu’on fasse quelque chose.

12:49
refaire un café. tout est prêt sauf le doute. à propos : 1/ électricité 2/ free. y aller ? foncer ? tête baissée ? et puis tout oublier ?

12:56 téléphoner au comptable. prétexter d’un rv à prendre. où est le numéro de téléphone et quel agenda ouvrir?

13:09 votre correspondant est en ligne pour le moment. téléphoner à f.

13:43 et les chèques? ils sont où, les chèques?

13:59 l’agrafeuse?

14:22 la lumière était blanche. en revenant de l’hôtel des impôts, je me suis acheté du riz basmati. j’adore le riz basmati.

15:10 c’est fini.

 

[ 8 décembre 2008 / 16 décembre 2008 ]

par trop tout.

par trop tout.

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to do today (contre l’angoisse, je liste)

[ 1 juillet 2009 / 4 juillet 2009 ]
  1. retrouver prescription (ou faut-il en france dire « ordonnance »? doute (qui) ajoute au trouble)
  2. re-coiffeur jules
  3. nous habiller (seins nus – à chaque fois que je passe devant fenêtres – embêtants; ah, ah, mettre des rideaux aux
  4. préparer à manger
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