janvier 2009

  • … j’appris un peu plus tard qu’il donnait des cours de littérature à l’université, ce qui lui procurait stabilité économique et temps pour se consacrer à la lecture et à la recherche, qu’il avait déjà deux enfants, un garçon et une fille.

    [ 5 janvier 2009 / 1 septembre 2009 ]
    les-vacances
    toutes les photos sont de jules. prises le jour où nous avons fait le sapin de noël. au premier jour des vacances. maintenant, c’est fini, les vacances.
    sont finies
  • lire forme d’inconscience

    [ 5 janvier 2009 / 9 mars 2016 ]

    il a recommencé à neiger. ça ne va pas du tout. rien à voir avec la neige : les vacances sont finies.

    /

    ce n’est que quand frédéric est là que je peux me sentir quitte de l’obligation de travailler.

    l’amour facile en ce moment et cela m’est nouveau. l’amour m’est facile, cela m’est nouveau ( question des préliminaires, d’ailleurs, balayée. point ne m’en faut. il fallait n’y pas penser.)

    nuance,

    il faudrait juste qu’il apprenne à s’endormir ma lampe de chevet allumée. phrase qui n’est pas belle.

    il faudrait juste qu’il apprenne à s’endormir malgré la lumière de ma lampe de  chevet // juste faudrait-il qu’allumée je puisse garder la lumière de ma lampe de chevet // que je n’aie pas à éteindre ma lumière pour qu’il puisse s’endormir // qu’allumée je puisse garder ma lampe de chevet // qu’il puisse s’endormir dans la lumière // ne pourrait-il apprendre à dormir la lumière allumée //  le seul problème c’est qu’il faut toujours que j’éteigne ma lumière quand il veut s’endormir alors que je n’ai pas du tout envie de dormir //

    ces jours-ci le soir quand je me couche, j’ai l’impression qu’une nouvelle journée commence.

    voire même que j’aie besoin de lire pour m’endormir //

    { liRe (remembrance) –

    après la pensée,

    { liRe

    m’a protégée de biendesattouchements.

    liRe je peux le vouloir lire est ce quejeveuxqu’onmelaissedonclire et la paix.

    lirejepeuxlevouloir lirejepeuxlevouloir lirejepeuxlevouloir.

    LiRe, je peux le vouloir.

    ah mais laisse-moi liRe

    { Avant c’était plutôt

    ah mais laisse-moi penser

    LiRe, à vrai dire, m’endort.

    LiRe m’endort.

    LiRe, m’endort bien.

    J’aime, à m’endormir en lisant.

    Je ne retiens RIen de ce que je lis.

    Ce que je lis glisse sur moi comme l’eau sur le miroir (du moment qu’il ne comporte pas de tache de graisse. Qu’il n’est pas GRAIS S EU X.

    L’EAU est détournée de son cours par la graisse, la contourne.

    Ma conscience liseuse est lisse et elle est propre. L’essentiel est qu’elle ne retient rien. Mais c’est extrême

    ET

    ma pensée s’arrête. Or, cela est juste esperluette bon —

    tout ce qui arrête la pensée est bon maintenant il faut que j’arrête d’écrire car je ne vais toujours pas arriver à établir ce qui distinguerait une bonne d’une mauvaise pensée.

    une bonne pensée une pensée souhaitable une pensée « productrice ». les bonnes pensées les bonnes idées les bonnes réflexions, et puis les mienneslesmauvaises qui me minentetdont d’ailleurs je ne souffre plus, en fait. (j’ai tant pensé à certaines pensées qu’il m’arrive encore (de penser) qu’elles sont
    d’actu.a lité! erreurs, trois fois).

    en certaines époques de la vie on peut souffrir il arrive que l’on souffre de mauvaises pensées. que l’on en soit dévoré. dévorée , dévorante / le plus souvent ça fait ruminée , ruminante – c’est LES pensées : CHEWING-GUM.

    les mauvaises pensées sont inhibitrices, envahissantes et inhibitrices. (beau ont-elles comporter des hi et des hi : mauvaises elles sont, mauvaises elles sont (comme dirait jules). or et qu’ajouter que dire de l’inhibition? se souvenir qu’elle
    vitenlisièreduréel. ce à quoi la production jamais ne saurait prétendre. mots que j’ajoute car
    – j’ai du mal à promouvoir la production et démouvoir l’inhi bition.

    J’éteins.

    //

    il a recommencé à neige. tout ce qui a été écrit ci-dessus, après la neige, l’a été il y a quelques jours, quelques soirs.

  • Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons

    [ 6 janvier 2009 / 30 mars 2010 ]

    les mâts,
    invitant les orages

    « Un ennui, désolé par les cruel espoirs,
    Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs!
    Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
    Sont-il de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
    Perdu, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots…
    Mais, ô mon cœur, entends le  chant des matelots!»

    Mallarmé, « Brise marine» ( In Le Gaucho insupportable, qu’en ce moment je lis, offert par grand G, mon ami, mon amour, pour Noël, p. 150.)

    … de leur fatalité jamais ils ne s’écartent

    « Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
    Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
    De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
    Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !»

    Baudelaire, « Le voyage» ( Ibid. p. 156, dans le chapitre intitulé « Littérature + Maladie = Maladie»)

    une
    oasis d’horreur
    dans un désert d’ennui

    « Amer savoir, celui qu’on tire du voyage!
    Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
    Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
    Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui!

    Et avec ces vers, en vérité, nous avons plus qu’il ne nous en faut. Au milieu d’un désert d’ennui, une oasis d’horreur. Il n’y a pas de diagnostic plus limpide pour exprimer la maladie de l’homme moderne. Pour sortir de l’ennui, pour échapper à ce point mort, la seule chose que nous ayons à notre portée, et même pas si facilement à notre portée que cela, il faut fournir des efforts pour cela aussi, c’est l’horreur, c’est-à-dire le mal. Ou nous vivons comme des zombis, comme des esclaves nourris d’un quignon de pain, ou nous nous convertissons en esclavagistes, en êtres malins, comme ce type qui, après avoir assassiné sa femme et ses trois enfants, dit, en transpirant à  grosses gouttes, qu’il se sentait bizarre, comme possédé par quelque chose d’inconnu, la liberté, pour affirmer ensuite que les victimes avaient mérité leur sort, bien qu’au bout de quelques heures, moins exalté, il finît par dire que personne ne méritait une mort aussi cruelle, avant d’ajouter qu’il était probablement devenu fou et de demander au policiers de ne pas faire attention à ce qu’il disait. Une oasis est toujours une oasis, surtout si on sort d’un désert d’ennui.

    … Rimbaud, qui plonge avec la même dévorante énergie dans les livres, le sexe et les voyages, uniquement pour découvrir et comprendre, avec une lucidité diamantine, qu’écrire n’a pas la moindre importance ( écrire, évidemment, est la même chose que lire, et à certains moments ressemble assez à voyager, et même, en certaines occasions privilégiées, ressemble aussi à l’acte de baiser, et tout cela, nous dit Rimbaud, est un mirage, le désert seul existe et de temps à autre les lumières lointaines des oasis qui nous avilissent). »

    Ibid., pp. 157, 158 et 162

    même l’ignorance ne peut rien contre cela qui nous environne. tu pleurais hier soir. petit. viens encore. pleure. petit. dis. la maladie aussi nous attend. il faudra du courage, encore dire oui. nous ne sommes responsables que de nous-mêmes, c’est ce que je crois. la lumière est dedans. la lumière est dehors.


    vouloir ce qui est proche, vouloir ce qui vous arrive, même qui vous arrive à l’improviste, et vous fait mal

    « La joie est l’affect spinoziste du rapport au réel, l’affect auquel on peut atteindre lorsqu’on ne croit plus aux caprices du sort, mais lorsqu’on s’égale à lui, que l’on s’accorde avec lui, sur un mode qui est proche de l’éternel retour de Nietzsche : vouloir ce qui est proche, vouloir ce qui vous arrive, même qui vous arrive à l’improviste, et vous fait mal.» Jacques-Alain Miller, « Les us du laps », 26 janvier 2000.


  • on m’a si souvent dit que j’avais un accent étranger

    [ 7 janvier 2009 / 11 janvier 2009 ]

    ma mentalité de midinette m’a joué  un petit tour.

    de l’utilité d’être parfois un peu parano : se ressituer dans l’adversité, le sentiment de l’adversité, voire le sentiment imaginaire de l’adversité, sortir de la concorde du nous.  de quel nous parlais-je ? celui d’une communauté qu’il me plaît à imaginer, à laquelle je me souhaite appartenir // la solitude d’une cause et  ses communautaires moments.  j’en connais moi ( dans leur nuit)  qui ne se connaissent aucune cause. or  moi non plus moi non plus,  je ne la connais (communauté d’insavoir). j’en sais. j’en saurais. moi qui suis fille du doute et de

    qui donc est cette insistante pasiphaé ?

    ôter au doute sa coloration d’angoisse et c’est la certitude (de la poésie) / mais non mais non, je l’ai déjà dit, rien, je ne comprends, rien, à la poésie / OÙ résonnent les voix qui la disent ? (où le peuvent-elles) dans quelles aires ? trouveraient-elles à s’incarner (reviendraient-elles dans un corps, descendraient), je comprendrais . Mais dans le silence d’une pensée, le bavardeux (si, j’y insiste) silence d’une pensée : non. sombre.

    il reste encore à dénoncer les liens de la voix et de la pensée.

    [ le gros pouah ces voix sans chair

    poésie et – s’agit-il, l’accueil d’une voix qui ne fût pas la sienne. l’étrange erre.


    / il dit : lisez lisez même si vous n’y comprenez rien on a presque envie de dire : surtout
    surtout si vous n’y comprenez rien / soit vivez vivez


    _ chantait mourir pour des idées d’accord mais de mort lente. je n’ose pas te le dire, mais la mort ne me fait pas peur (ni plus que les idées).


    moi, c’est mon ordinateur que j’allume pour savoir quelle température il fait dehors.

  • For a lot of people sundays are family days and for others it is a weekly day of depression.

    [ 11 janvier 2009 ]

    Sunday afternoon

    Mattsee, July 2008

    Sunday afternoons are special afternoons.
    For a lot of people sundays are family days and for others it is a weekly day of depression.
    Main aspect of this series was a funny sunday afternoon and what to do on your day-off.
    Thanks to my parents!

    Petra Moser

  • il faut qu’une porte soit ouverte et fermée

    [ 11 janvier 2009 ]

    image0039

    8.

    moins quatre degrés.

    sans que je comprenne pourquoi, et sans que je veuille d’ailleurs comprendre pourquoi, une porte s’est fermée dont  je m’éloigne. c’est le soir, c’est le noir, c’est l’image qui me vient à l’esprit. sous les paupières, je me vois m’éloignant dans un brouillard sombre et parcouru de fumées.

    bouleversée, disais-je.

    comme si tout ce que je  faisais s’était trouvé remis en  cause. je ne suis plus du tout qui j’étais.

    or il semble que je sache y faire, face à ce genre de phénomène.  qui si exceptionnellement souvent m’arrive. que je sache y faire aussi bien qu’un anxiolytique.  mes « fortifications à la vauban ». mais c’est qui ce Vauban ?

    comme si
    toutes petites cases de la pensée,  du souvenir se fermaient. toutes sauf celle qui observe ces fermetures et sait qu’il faut le silence.

    évidemment, je me traite avec grande douceur, à quoi je suis  d’ailleurs étonnamment  régulièrement obligée. je sais que je reviendrai petit à petit à moi et que ce sera comme si rien n’avait changé.

    ce que j’aurai laissé derrière moi, je ne saurai pas ce que c’était. il ne s’agira pas, en cette occurrence, d’une grande perte; cela je ne le crois pas. non. de quelque chose qui se résout au mieux de cette façon là. se tranchant.

    le retranchement.

    =

    ou encore me serais-je trouvée soudainement submergée par ce qui aura pu m’apparaître comme une aporie. submergée, dégoûtée. dans une trop grande conscience de ça . comme si à défaut de savoir absolument, « maintenant tout de suite , pas tt à l’heure », il valait mieux ne plus rien savoir du tout. n’en rien savoir (non que je croie avoir atteint ce point fatidique).  revenir ensuite lentement,  la conscience moins affûtée. revenir à moi-même (ma vraie nature).

    =

    j’ose cependant croire que quelque chose se sera résolu.


    ne me dérange pas finalement d’avoir des économies à faire, ça me ramène à mon enfance. que nous ayons des économies à faire. est-ce que je ne suis pas tout le temps dans le nous? nous, lui et moi. et j. notre famille.


    9.

    en cachette hier soir j’ai pris un demi-xanax. j ‘aime assez ces petites drogues et j’ai eu envie d’imaginer que je pouvais en avoir besoin parce que je changeais le dosage de mes patches, passe  de 15 à 7 mg. inutile de souffrir du manque de nicotine.

    je pars à montreuil sous bois. chez pgplastique.

    image0040

    image0044image0045






    image0046

    //

     

    10.

    repris un demi xanax hier soir (m’énervais plus qu’il ne faut). me réveille ce matin avec l’envie de fumer.

    je n’arrive pas à m’intégrer dans la sphère internet. je me trouve très sympathique mais pas les autres. à 4 exceptions près. jivezi, absCisse, guy mercier et charles de zohiloff.

    les lettres. une lettre
    il faut qu’elle soit ouverte, à un moment donné,  un temps t,
    pour savoir si elle est morte ou vive. à moins que la sagesse ne
    consiste à la maintenir en son incertitude.
    il faut qu’une porte soit ouverte et fermée.

    l’heure de nulle part, mais à un instant t.


    //

    11. la bouche aux clous de girofle.  aspirine 1000 toutes 4 heures. visite nina. galette. pas pour moi non merci, désolée. vraiment. je ferai un jour le compte du nombre de vraiment sur ce blog. jules nous fourgue un joli futur antérieur. tristesse incroyable, pour des raisons dont je ne souhaite pas parler ici.



    (8-11 janvier 2009)

  • お元気ですか、 きょうはすごい吹雪になりました 庭の写真を送ります またメールください

    [ 12 janvier 2009 / 14 janvier 2009 ]
    Available in brown or black faux stretchy leather for $41.99 with free super saver shipping from Amazon.How are you,  Today was a great snowstorm.  Send photos of the garden.ma chaussure fait controverse, d’ailleurs elle ne s’appele pas lego mais sportiletto, elle fait controverse et (comme je ne pouvais pas l‘acheter l’offrir à 4000$ j’ai trouvé la copie à 99) le débat fait rage they’re both quite interesting. very interesting...










    img_1678




    je me demande si j’ai gagné.

    mais tu m’écris,

    De: « こちらにんじんシンプルライフ »
    À: « こちらにんじんシンプルライフ »
    Envoyé: Lundi 12 Janvier 2009 03:38:33 GMT +01:00 Amsterdam / Berlin / Berne / Rome / Stockholm / Vienne

    お元気ですか、

    きょうはすごい吹雪になりました

    庭の写真を送ります

    またメールください


  • provoke a frenzy in me and my love provoke a frenzy in

    [ 13 janvier 2009 / 11 septembre 2009 ]

    telepathe-devilc2b4s-trident-planning-to-rock-remixby-dario-pena-1

    (see you tomorrow,

    v)

  • tears in my hand

    [ 13 janvier 2009 / 11 septembre 2009 ]

    Telepathe – Devil´s Trident (Planning To Rock Remix) from Darío Peña on Vimeo

    12.1

    Le bruit lent des voitures.

    Allongée au fond d’une cave, sous les couvertures, c’est l’hiver, la peau me brûle. Surtout les cuisses. Cela n’a rien d’érotique, évoque plutôt un état maladif. Sont les draps rêches. Cette fois, c’est le soir. De petits cœurs battent faiblement sous la peau, seule la lampe de chevet est allumée. Nul bruit, personne n’habite au-dessus de chez elle. Elle est couchée sur le dos, ne fait rien, éteint. Se tourne sur le côté, le visage tourné vers la rue. Écarte les couvertures, le drap, sous lesquels elle est nue. C’est une époque où il n’y a pas encore internet. Elle n’a pas de nom, elle a une histoire. Elle songe à Jacques Lacan qui quelque part raconte comment une nuit après avoir traversé Dieu sait quelle plaine sibérienne, rejoint une femme qui l’attend dans une grange, la pénètre et fournaise. A la surprise de découvrir une fournaise entre ses jambes. Elle glisse quant à elle une main, qu’elle s’étonne de découvrir glacée, entre ses cuisses. Frissonne. Ramène le drap sur ses jambes. Ses pensées vont vers Marcel Proust. Elle a chaud, presque froid. Elle songe au lit de l’écrivain. Son lit, sa chambre, son asthme, se couche sur le dos, plie ses jambes, nue, mais à l’exception de son slip où elle va glisser son poing fermé pour s’endormir. Ma mauvaise mémoire, mon calme actuel lui donnent la chance de sa tranquillité ce soir là.

    Ecrit suite à la lecture de la nouvelle intitulée Le secret du mal de Roberto Bolaño.

    Ceux que le désir déserte. (la nouvelle Labyrinthe, fin, Jacques Henric dans le parking pensant à Derrida. Met sa main à son sexe : il bande mais n’éprouve aucun désir.)1

    – Voulez-vous effacer définitivement ces 38 documents? – Oui, je le veux.

    – love, love, love / night

    Notes:
    1. Face à son regard se déploie un monde de contours, un monde de bruits distants. La possibilité d’avoir peur s’approche comme s’approche le vent d’une capitale de province. Henric s’arrête, son coeur s’accélère, il cherche un point de référence, mais si auparavant il était parvenu à entrevoir au moins des ombres et des silhouettes au fond du parking, l’obscurité maintenant lui semble hermétique comme un cercueil vide au fond d’une crypte. Il décide donc de ne pas bouger. Dans ce calme, son cœur peu à peu se rassérène et la mémoire lui apporte les images de ce jour-là. Il se souvient de guyotat, qu’il admire secrètement, en train de draguer ouvertement la petite Carla. Il les voit sourire une fois de plus puis s’éloigner dans une rue où les lumières jaunes se défont et se recomposent par rafales, sans aucun ordre apparent, même si Henric, dans son for intérieur, sait que tout obéit à quelque chose, que tout est causalement lié à quelque chose, que ce qui est gratuit ne survient que très rarement dans la nature humaine. Il porte une main à sa braguette. Ce mouvement, le premier qu’il fait, le fait sursauter. Il bande et cependant il ne ressent aucun genre d’excitation sexuelle.
      Le secret du mal de Roberto Bolaño, « Labyrinthes », pp. 84, 85. []
  • fin de partie

    [ 14 janvier 2009 / 19 février 2009 ]

    je crois que dans cette chanson les gens sont morts et se sont fait tués. écoutée mille fois.

    vivre, une main passée par la fenêtre d’un appartement au 17è étage.

    je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage. et je ne veux pas faire mes papiers.

    dis tu as oublié d’acheter du pain, et je n’ai plus rien à manger, la prisonnière

    en votre absence, je dors

    une fortereste.

    et je dors si bien que je n’ai plus envie que vous rentriez. je vouspréviens tout de suite, puisque l’heure avance, je ne ferai pas à manger ce soir.

    je ne préviens personne. et si j’arrêtais totalement. ne me consacrais plus, par exemple, dans un premier temps, qu’à l’arrêt de la clope. si je blogue parce que suis trop seule, ça fait maintenant des années qu’ça dure et rien n’a changé, peut-être même que du contraire.

  • lettres du vent

    [ 20 janvier 2009 / 27 janvier 2009 ]

    Ceci n’est pas une nouvelle note.

    Wacjzman s’est trompé. 1

    L’intime, le privé qui passe au public, ce n’est pas le droit d’avoir une vie privée qu’un artiste exerce : c’est la fin de l’intime.  La fin du privé. L’annulation. C’est aller loger l’Autre, celui qui n’existe pas, et parce que cette inexistence est intenable, quelque part dans le public. Quelque part au-delà. Au-delà de la réalité immédiate, au delà du partenaire amoureux – puisque l’intime concerne le moment du sujet où il est sexué.

    Trop de voiles levés sur la vie privée, pour élever une scène publique,  en constitue un déni  ( et que cette scène à l’occasion révèle quelque fantasme ne fait qu’apporter de l’eau au moulin. Lequel n’a qu’une envie :  tourner, pas faire du pain).

    Spectacle.

    Pendant ce temps la belle meunière dort. (Dort,  rêve de mordre). Et son moulin va trop vite.

    Notes:
    1. Si je me souviens bien de l’article que j’ai quelque par cité, et largement, dans ce blog, « Les frontières de l’intime ». Et si je me souviens mal, c’est pas grave. Tant il est vrai qu’il me plaît d’affirmer que Wajczman, Gérard, a tort. []
  • vêtir ceux qui sont nus

    [ 22 janvier 2009 / 28 janvier 2009 ]

    22, midi

    une tartine d’angoisse . dites-moi pas que c’est pas parce que je ne pense pas à vous que je pense pas à vous et que vous ne m’écrivez pas . beurre , miel .



    une tarte de douleur. la tarte couloeuvre ?

    prendre le téléphone en main : se faire aider .  se faraday . nous longions hier la rue des rosiers , le soir était tombé .  il ne faisait pas froid . trois tours de manège au métro saint-paul ,



    beurre miel sucre brun tartine tarte .

    chercher le numéro de tél. Psychiatre, ancien praticien hospitalier à l’hôpital Sainte-Anne. allo, est-ce que ce serait possible de vous voir ? paris 13è. pouvez-vous le 2 février à 14 heures? oui.

    non, pas du tout. ça ne va pas du tout. gros pleurs et suffocations.



    22, soir

    her

    peut – être que cette nui t je rêverai encore d’Anne (W) // quelle affaire l’angoisse quelle drôle d’affaire . // j’ai dû annuler un rendez-vous aujourd’hui qui peut-être justement m’aurait
    tirée d’à-faire .


    frédéric dort. je l‘aurai épuisé . jules peut-être rêve big air

    ~~~~~~~

    Jacques Muller

  • after that i took a course in computer programming

    [ 22 janvier 2009 / 12 avril 2010 ]

    her

    peut – être que cette nui t je rêverai encore d’Anne (W) // quelle affaire l’angoisse quelle drôle d’affaire .  // j’ai dû annuler un rendez-vous aujourd’hui qui peut-être m’aurait
    tirée d’à-faire .


    frédéric dort. je l‘aurai épuisé . jules peut-être rêve big air

    ~~~~~~~

    Jacques Muller

  • vendredi 23 janvier 2009

    [ 25 janvier 2009 / 27 janvier 2009 ]

    levée facilement  pour conduire jules à l’école. revenue ici, rendormie jusqu’à 11 heures. lu de pirandello « vêtir ceux qui sont nus » (dont je n’avais plus aucun souvenir, en dehors du titre  que je continue à trouver beau). je traîne sur ce blog. sur les autres. pas le cœur. je ne fais rien de ce que je dois. je suis dans l’après-coup d’hier,  le rendez vous pris, le rendez vous annulé, la froideur, à mes oreilles, du psychanalyste. les pleurs interminables.  je me promets d’essayer de nettoyer cet après-midi. je mange une demi-tranche de saumon.  frédéric téléphone, je lui dis que je ne sais pas ce que j’ai, mais que je ne sais plus vivre sans eux. je lui redis que je ne comprends pas. que je ne peux plus rien faire quand ils ne sont pas là.

    il n’y a qu’écrire qui me permette d’échapper à l’angoisse. c’est pour ça que je voudrais écrire tout le temps.

    quand ils sont là, j’ai appris à être avec eux, à vouloir cela, être avec eux, me donner à eux. quand ils sont là, c’est vacances, c’est-à-dire que je ne me dois plus à ce à quoi je me dois. et quand ils ne sont plus  là c’est dû au travail. j’ai trop de retard. alors j’écris. mais comme je culpabilise, j’écris le moins possible.

    vers midi trente, je me demande comment m’y mettre, au ménage. je me demande comment faire ça, être si seule et nettoyer, être toute seule et nettoyer. je crois qu’il faut au moins que je fasse ça. que c’est mieux. puisque nous n’avons plus de femme de ménage, à cause de moi, qui ne travaille pas. je mets la radio. je fais la vaisselle, je nettoie, je me prends au jeu, j’écoute france inter, je sais qu’il y a un concert demain pour les gars du tarnac, c’est à paris. je pense à une émission de télévision vue avec ma mère, il y a très longtemps, avec duras, où elle parlait de ça, du ménage, du rapport des femmes au ménage, à leur intérieur. j’apprends que les femmes qui ont eu une enfance heureuse, sans conflit avec leurs parents, seront les femmes qui ne quitteront pas vite leurs maris.  j’apprends également qu’il est impossible de guérir d’une addiction. en tous les cas, pour ce qui est des rats et des souris, c’est irréversible, de quelque drogue il ait été tâté. le chercheur disait qu’avec les humains, il ne savait pas, il n’osait pas se prononcer, sur cette irréversibilité, il disait qu’il y avait d’autres facteurs qui rentraient en ligne de compte, avec les humains.   j’aime bien apprendre des tas de choses. je me demande si c’est bien la radio, ou si c’est mal, parce que ça empêche les femmes qui font le ménage de se révolter. je me dis qu’il n’y a peut-être pas de quoi se révolter. que ce qui doit être fait, doit être fait. que les gestes ne sont pas désagréables.  je me dis que j’aime l’étude. que je regrette de n’être plus dans l’étude de quelque chose. que j’ai la nostalgie de ça, de l’étude. avant, je savais faire ça, étudier et être toute seule. j’ai été toute seule parce que j’étudiais. je préférais, étudier. puis je n’ai plus aimé être seule. et depuis quelques temps, je ne sais plus être toute seule, et je n’étudie plus. ça ne sert à rien d’étudier si on n’a personne avec qui  partager ce qu’on a étudié, appris. et puis, avant il y avait le psychanalyste et l’idée d’être un jour psychanalyste. le blog permet de ne pas étudier alors qu’il en offrirait les moyens. d’approfondir. et le blog permet d’espérer qu’on. les gens qui viennent sur ce blog (moteurs de recherche) y arrivent pour des raisons qui sont de moins en moins importantes pour moi, qui s’éloignent de plus en plus de moi – la psychanalyse, car j’ai pris mes distance avec la psychanalyse, depuis que les psychanalystes ont dit que mon analyse était finie. j’aurais aimé être chercheur en psychanalyse. mais, maintenant je n’arrive plus à travailler à rien. j’en ai eu assez d’être seule. j’ai rencontré frédéric. j’ai quitté mon analyste. je suis arrivée à paris. les analystes parisiens ont dit que c’était fini, mon analyse. j’ai commencé les blogs avec frédéric. j’ai eu un épisode dépressif. les analystes m’ont fait prendre des anti-dépresseurs. et m’ont donné du travail. puis, j’ai eu un enfant. je n’ai plus eu le travail. et la vie continue. plus belle qu’avant. je ne crois pas que mon analyse soit finie. mais il y a des trucs que les analystes captent pas. sauf peut-être miller (malgré son amour des grands noms).

    mes doutes et ma peur. une passion pour la psychanalyse. et être restée une petite fille.

    jacques-alain miller n’a pas de télévision, il dit qu’il craint de trop la regarder. où se situer. dans quelle « sévérité » par rapport à soi-même.

    je me dis que les psychanalystes ne saisissent peut-être pas tous les enjeux de ce qui se passent pour le moment.  parce qu’ils sont de trop bonnes familles et qu’ils on trop de diplôme. il n’empêche que moi aussi j’aimerais que jules, etc. j’entends daniel mermet. j’aime bien daniel mermet. il va faire une enquête sur les lobbies pro-israéliens – c’est comme ça qu’on dit? il est parti en amérique faire une enquête sur / je ne sais pas les mots / je ne les connais pas / je n’ai pas l’habitude de parler /

    je vis totalement en dehors du danger. j’ai encore lu quelque chose sur la confusion des livres et de la vie. est-ce que c’était dans pirandello. dans pirandello j’ai pensé que je ne pourrais plus avoir le rôle de la petite jeune. celui d’honorine, oui. la quarantaine. et ridicule, dit-il, je crois. si ce n’est qu’elle est petite. pourtant, il n’y a pas la vie d’un côté, les écrits de l’autre.   la vie partout. 16h17, chercher jules. prendre la poussette. aller à la poste. faire les courses; ce soir, spare ribs ketchup.

    soif rugueuse.


  • sam dim lun,

    [ 26 janvier 2009 / 1 février 2009 ]
    det01_329 det02_067 det03_057 det04_972 det05_404 det06_656 det07_899 det08_513 det09_818 det10_209 det11_129 det12_377 det14_139 det15_967 det16_209 det17_863 det18_791

    samedi

    réveillée à 13h30. faut-il que je sois fatiguée ou quoi?
    après-midi, courses.
    soir : godard, « DÉTECTIVE », au lit (des livres partout, dans le lit, dans les poches, dans les bouches, celui que je n’ai pas lu que lit l’entraineur, warner, johnny: « lord jim » de joseph conrad – à prendre à la bibliothèque)

    Another (literary allusion) is to Joseph Conrad’s Lord Jim, carried around as a sort of I Ching by nightclub owner and fight promoter « Sir Jim, » full name Jim Fox Warner, played by gravelly crooner Johnny Hallyday. His mother gave him the book thirty years prior, saying that whenever he was stuck in life, all he had to do was crack the cover and the answer would come. He didn’t know that she meant literally. Every time he opens it, someone interrupts him, and he’s never consumed a word. (…)
    http://avaxhome.ws/video/genre/art_house/jlg_detective.html

    dimanche 25

    me force à me lever vers 10 heures. avec julos jouons. F. se lève / je m’éclipse.

    jules : trop de wii – mario kart. tout de même, il est petit, il a 4 ans, faut-il qu’il
    soit déjà confronté à ça. rien à faire, plus rien à faire, advienne que pou. est-ce démission? ou est-ce à moi de me … réconcilier avec ces … plaisirs faciles (suis-je folle, seule à penser comme ça, ou quoi?)

    était prévu que fasse mes papiers avec F ce weekend (lors de crise d’angoisse de mercredi ou jeudi avais décrété ne pouvoir m’en occuper sans lui) là, j’en ai tellement peu envie que je décide que de les faire le lendemain, lundi – j’essaierai seule.

    pendant la sieste de jules, j’appelle F. dans la chambre, lui explique qu’il ne s’agit pas de faire les papiers.

    jamais deux sans trois (jeu)

    réveil de jules. je publie ici une note que je pensais publiée depuis vendredi.

    soir : télé, m’arrête à « la montagne magique« , sur arte. très mauvais film que je ne peux m’empêcher de regarder, en souvenir du livre. whisky, puis, appelle F dans chambre. tu veux essayer de? oui, il veut. je lui dis qu’il s’agit juste du désir chez moi d’un instant de complicité avec lui pour sauver noter couple en péril. ça l’arrange. on s’amuse bien. je veux beaucoup plus d’instants comme ça.

    jamais deux sans trois (jeu) (cela dit mon cher tu ferais mieux de recommencer une analyse, ça m’évitera d’ailleurs à avoir à reprendre la mienne).

    moi j’ai bien dormi. j’ai l’air d’être difficile, en vérité, c’est lui.

    26, lundi

    interdite d’écriture, me suis interdit d’écrire. m’occupe de mes papiers.

    vais certainement bientôt changer de template, de nouveau. tout en pensant à arrêter, en continuant de penser à arrêter. espère que les choses vont s’éclaircir quand j’irai voir FL. ai presque envie d’avoir envie de gagner de l’argent pour pouvoir voir le psychanalyste. c’était mieux quand je payais, quand je travaillais quand je vivais pour payer mon analyse pour poursuivre mon analyse.

    il est exactement 14 heures.

    j’espère que le psychanalyste me remettra au travail.

    je vais changer de titre aussi, c’était « l’heure de nulle part« , ça va devenir « rien que des mensonges« . ça c’est provisoire, car ce titre est d’antonioni, non de… j’oublie son nom

    15:40

    retrouve une mise en demeure de l’urssaf datée du 13 08 08 et impossible de les joindre. en même temps entends témoignages prisonniers guantanamo (un prisonnier allemand, ses gardiens lui disent, tu sais ce qu’ils ont fait les nazis, au juifs, pendant la guerre, eh bien, c’est ce qu’on va te faire)

  • réjouissons_nous,

    [ 27 janvier 2009 / 25 septembre 2009 ]

    parce que vous croyez vraiment que c’est avec des mots qu’on écrit?

    currently reading : gaddis, william. agonie d’agapé1 . just started. cette fois, c’est moi qui ne dort pas. soif. (deuxième jour sans nicotine du tout (ni substitut nicotinik.

    « parce que c’est de cela qu’il s’agit, c’est là-dessus que porte mon travail, l’effondrement de tout, du sens, du langage, des valeurs, de l’art, le désordre et la confusion partout où vous regardez, l’entropie qui submerge toute choses visibles, le divertissement et la technologie et tous les mômes de quatre ans avec leur ordinateur, chacun son propre artiste d’où ça vient tout ça, le système binaire et l’ordinateur d’où ça vient la technologie au départ, vous comprenez? » (p. 10 et 11)

    on croirait presque que c’est la fête non? je veux dire i mean it c’est la fête n’y eût-il ces de par le monde infamies, ce serait la

    je vise moi et lui. ça s’arrête là. à certains égards, jules est un intrus.

    avec des mots vous croyez qu’on écrit? ce qui  vous trompe.

    c’est lui, qui est seul, l’enfant jules. dans son lit. nous. il n’est plus temps que je réapprenne à m’ébrouer. m’ébrouer. nous nous ébrouons. viens là, que je t’ébroue.

    vieux.

    si je vous ai ai jugés, pardonnez-moi. quelle erreur. et peut-être même est-ce une erreur d’avoir peur de la wii.

    n’y eût-il ce serait, la grande fête, le grand ébrouement. mais il est plus facile de faire un effort pour j, que pour. paraît moins vain. perdu. non, on se dit, la chance qu’on peut prendre tant qu’on peut la prendre, prenons-la (c’est un nous pour moi seule, je parle en mon seul nom veux-je dire.) un jour on ne pourra juste plus rien faire. pour lui. je ne dis pas que mon pour lui ne soit pas du pour moi. c’en est, absolument. c’en est. il est vierge, lui. il n’a pas toute cette ma vie derrière lui. ça facilite. à lui, à moi, à nous. pour le coup, je parle maintenant de nous trois.

    [ou: « que le monde aille à sa perte. »]

    ~nuit de lundi à mardi. les voisins non plus, ne dorment pas.



    Notes:
    1. ah mais c’est qui cet agapé ? ce qu’enditwiki :

      Agapē (ἀγάπη) est le mot grec pour l’amour « divin » et « inconditionnel », complétant la liste des mots grecs pour dire amour : Eros (l’amour physique), Agape (l’amour spirituel), Storgê (l’amour familial) et Philia (l’amour absolu). Les philosophes grecs du temps de Platon l’utilisaient dans un sens supposé universel, c’est-à-dire opposé à un amour personnel; cela peut signifier l’amour de la vérité, ou de l’humanité. Le terme était utilisé par les premiers chrétiens pour décrire l’amour spécial de leur Dieu, et l’amour de ce Dieu envers les hommes. []

  • nouveau titre de blog

    [ 27 janvier 2009 / 16 septembre 2009 ]

    « dans l’immédiat »

  • aussi est-ce le différé que je diffère

    [ 27 janvier 2009 / 16 septembre 2009 ]

    plus tard peut-être mais dans l’immédiat, nous, étant donné les (je diffère le différé)

  • sa mère l’appelait toujours mon Sigi prodige…

    [ 27 janvier 2009 / 25 septembre 2009 ]

    Gaddis, toujours, « Agonie d’agapè » encore :

    « Je professe pour ma part un idéal élevé, écrit-il (Sigi prodige) au révérend Oskar Pfister, dont les idéaux qui me sont connus s’écartent en général d’une manière des plus affligeantes. » Et ensuite juste pour bien montrer qu’il a trouvé bien peu de bonnes choses chez ces êtres humains, il dit au révérend Oskar Pfister « D’après ce que j’en sais ils ne sont pour la plupart que de la racaille », ils ont sûrement perdu de vue leurs objectifs n’en ont jamais eu au départ hormis le plaisir et voilà qu’arrive Bentham et son « jouer à la punaise vaut bien lire de la poésie si la quantité de plaisir est la même » vous voyez ce mot de quantité? La quantité de plaisir pas la qualité tout est là et voilà que débarquent ces engins numériques, la machine tout-ou-rien comme disait Norbert Wiener, une machine qui compte et introduit le système binaire et l’ordinateur… p. 13

  • entropie (I) ~la fête continue

    [ 27 janvier 2009 / 25 septembre 2009 ]

    « … depuis que Willard Gibbs nous a montré la tendance de l’entropie à croître, la tendance de la nature à détériorer l’organisé et à détruire le sens quand il coupa l’herbe sous le pied à l’univers concis et sévèrement organisé de Newton avec ses textes sur la physique statistique en 1876, a ouvert la voie à cet univers contingent où l’ordre est le moins vraisemblable et le chaos le plus, introduisant… »
    W. Gaddis, Agonie d’agapè (p.14)

  • dusted

    [ 28 janvier 2009 ]

    23h59, mardi

    nouveau titre de blog : « notes »

    you, intriguing French imprint, (est au concert)

    (y a des gens je me demande pq ils écrivent pas des livres plutôt que des blogs. y a des gens je comprends parfaitement bien qu’ils écrivent des blogs. il y a des gens dont les livres me manquent. et puis ceux dont les blogs probablement me manqueraient. des gens qui écrivent des livres dont je serais curieuse des blogs. des gens quiécrivent des livres, dont je lis les blogs (pas les livres). des gens qui n’écrivent plus de livres. des gens qui écrivent des blogs rêvant d’écrire des livres. des qui n’écrivent même plus de blog.)

    (vais voir si j’ai fini de télécharger le livre film que je voulais voir.)

    lunedi : ma vie change et martedi : c’est coui coui

    (diffuseur de pensées,fumées)



  • lundi 2 février 2009 quatorze heures

    [ 28 janvier 2009 / 8 septembre 2009 ]

    j’espère que je vais beaucoup pleurer (clic)

  • 2176

    [ 30 janvier 2009 / 25 septembre 2009 ]

  • 2211

    [ 30 janvier 2009 / 25 septembre 2009 ]

    je le cherche, je l’attends, je suis très volontaire, pour ce qui est de ça. car ah si vous saviez, cela tout qui se / met en travers / met en travers / je m’en fous, j’avance et i l i l  | h_4_ill_1141465_prado1

    |  lui qui a la chance d’aimer quand il aime de ne pas quand il n’aimepas  //  moi qui n’ai de sûr que
    l’amour de la psychanalyse (et encore, mais)  et celle de mon f i l s (ça oui)

  • 2235 (abracadabra; comment j’ai tout bien nettoyé aujourd’hui)

    [ 31 janvier 2009 / 30 mars 2010 ]

    la cigarette me manque incroyablement, depuis un jour ou deux. frédéric est au concert. jules dort. je suis dans mon bureau avec la bouteillede vin blanc portugais pétillant. j’ai bien aimé ces trains, regardez http://theartofmemory.blogspot.com/2009/01/trains-in-cinema-part-5.html. regardez ! et puis, il y a ça, qui n’est pas mal. c’est une adresse provisoire. je ne suis même pas sûre d’être autorisée à la diffuser. mais bon. pour le moment, c’est là:  http://bram.org/textdynamics/cnes/index-ecritures.php après, ça serahttp://bram.org/textdynamics/cnes/index.php.  à explorer. pour ma part, il faut encore que je m’habitue à lire sur écran. j’ai du mal. les gens que je commence à connaitre, ça va, je veux dire ça va, j’arrive à les lire facilement, l’intérêt m’aide.

    note : il y a mieux à faire que de s’acheter des slips en dentelle qui gratte pour rererereséduire gaëtan : s’acheter des s lips qui ne grattent pas (néanmoinsen dentelle). il ne reste rien de l’animal en nous. c’est vrai que je dispose de quelques unes tout de même de certitudes. mais est-ce que je me sers un ostre verre?

    [ bon, j’ai changé le template. c’est sobre. le titre aussi. sobre. sobriété. (template, je m’y suis décidée à cause de ça :  http://www.smosch.com/, car ça, positivement, ça me fait rêver et on peut rêver et je n’ai rien contre les bourgeois moi les bobos et je n’aime pas le design mais tout cela vous a un air, de netteté, d’adéquation. de précision. qui me fait. en vrai, même comme bobo, je suis ratée.   mais j’aime bien regarder. est-ce que j’ai l’air au moins un tout petit peu smosch, maintenant. ) ]

    ça me fait penser que je lisais hier soir le dernier cours de jam, la vérité d’une analyse : qu’elle soit ratée.1 je vous dis ça c’est entre nous de vous à moi c’est à dire nulle, rien, part, je me demande si c’est pas ce gars-là que je devrais appeler. car il me fait un effet boeuf de l’effet.

    je ne suis plus sur facebook, sinon, j’aurais pu vous dire à quel concert frédéric est. minitel? oui oui, c’estça. j’ai dit : hm, j’ai déjà vu. eux, les gens du groupe, je les trouve sympas, faut les réinviter, mais. les concerts. àvraidireaussiseulequejesoispendantoutelasemaine j’apprécie lessoiréesseule pendant le week end; ça me rappelle le passé. j’écris les mots tout attachés pour qu’on entende que je pense très vite et tout attaché mais comme ça devient moins lisible je crains que les gens ne sautent et/ou ralentissent au contraire le rythme de leur lecture. ceci est écrit très vite, car je tape très vite à la machine. j’écris aussi les mots tout attaché pour faire formule 1), car j’aime parler avec des formules, j’aime les formules (car je suis formuller). les formules c’est magique c’est des mots de fée et ça ne veut rien dire mais ça marche. or malheureusement je n’ai pas le sens moi de la formule si bien que je suis obligée d’en passer par de semblables artifices. des belles formules : là : http://mfx.dasburo.com/art/truisms/ truismes de jenny holzer:

    the unattainable is invariable attractive the new is nothing but a restatement of the old sometimes things seem to happen of their own accordmurd a relaxed man is not necessarily a better man disgust is the appropriate response to most situationsextreme behavior has its basis in pathological psychology politics is used for personal gaincrime against property is relatively unimportanter action causes more trouble than thoughthas it disgust is the appropriate response to most situationssmost people are not fit to rule themselves sexu most people are not fit to rule themselvesal sideideals are replaced by conventional goals at a certain ageselflessness is the highest achievementeating too much is criminalholding back protects your vital energies it’s better to study the living fact than to analyzelow expectations are good protection history freedom is a luxury not a necessity fathers often use too much forcepursuing pleasure for the sake of pleasure will ruin you extreme behavior has its basis in pathological psychologyit is heroic to try to stop timedon’t place to much trust in expertsa man can’t know what it is to be a motheroccasionally principles are more valuable than peopleoccasionally principles are more valuable than peoplethe most profound things are inexpressibleyou must know where you stop and the world beginsdreaming while awake is a frightening contradictionviolence is permissible even desirable occasionallyunquestioning love demonstrates largesse of spiritgiving free rein to your emotions is an honest way to livebeing sure of yourself means you’re a foolexpressing anger is necessaryanimalism is perfectly healthypain can be a very positive thingsometimes science advances faster than it shouldstasis is a dream statethreatening someone sexually is a horrible actrandom mating is good for debunking sex mythsself-awareness can be cripplingchasing the new is dangerous to societyin some instances it’s better to die than to continue starvation is nature’s wayyou should study as much as possibleyour oldest fears are the worst oneswar is a purification riteambivalence can ruin your lifeignoring enemies is the best way to fightpotential counts for nothing until it’s realizedunique things must be the most valuablemonomania is a prerequisite of successdecadence can be an end in itselfambition is just as dangerous as complacencyaction causes more trouble than thoughtfake or real indifference is a powerful personal weapondeviants are sacrificed to increase group solidaritydecency is a relative thingit’s important to stay clean on all levelspeople who don’t work with their hands are parasitespeople are boring unless they are extremistsremember you always have freedom of choicethere are too few immutable truths todayanimalism is perfectly healthyanimalism is perfectly healthyhere’s nothing except what you sensekilling is unavoidable but nothing to be proud ofredistributing wealth is imperativeredistributing wealth is imperativethere are no absolutesa solid home base builds a sense of selfold friends are better left in the pastmen are not monogamous by naturedying and coming back gives you considerable perspectivehumor is a releasestrong emotional attachment stems from basic insecuritypeople who go crazy are too sensitiveself-awareness can be cripplingrecluses always get weakpush yourself to the limit as often as possiblepeople are responsible for what they do unless they are insanesolitude is enrichinghiding your emotions is despicableto volunteer is reactionaryautomation is deadlymonomania is a prerequisite of successmurder has its sexual sidechildren are the hope of the futurehabitual contempt doesn’t reflect a finer sensibilityexpiring for love is beautiful but stupidanything is a legitimate area of investigationstupid people shouldn’t breedkeep something in reserve for emergenciesa single event can have infinitely many interpretationsit is man’s fate to outsmart himselfstasis is a dream stateworrying can help you prepareto volunteer is reactionarya sense of timing is the mark of geniusspending too much time on self-improvement is antisocialelaboration is a form of pollutionthe idiosyncratic has lost its authorityany surplus isbeing alone with yourself is increasingly unpopular immoralrepetition is the best way to learnautomation is deadlyautomation abuse of power comes as no surprisedependence can be a meal ticket

    [extraits de truismes de jenny holzer,

    bises

    Notes:
    1. bon, les mots exacts c’est : Et la passe du parlêtre, ça n’est pas le témoignage d’une réussite, c’est le témoignage d’un certain mode de ratage. mais je ne suis pas sûre qu’il récuserait ma formulation. []