la vie du blog
“Tout problème en un certain sens en est un d’emploi du temps.”
G. Bataille, Méthode de méditation (1947)
« mon blog, c’est moi »
ça m’suffit
[ 4 mai 2006 / 6 novembre 2011 ]/ hello hello / ( je travaille beaucoup plus que 5 heures par jour/ après, je m’écroule /)
(du coup, le besoin la tentation du tout écrire, coucher sur ne se fait plus sentir
(je croyais que ça
me permettrait de me (re)mettre au travail, d’en finir, avec des trucs. j’en ai fini, mais pas de la façon dont je le croyais.
rien de terminé, emballé. alors considérer que d’une certaine façon, terminé ça l’est : dans la mesure où l’obsession m’en est passée. oui, je pourrais presque dire / je dirais / de ce que j’ai fait : ça m’suffit / rester dans la bribe : au moins ça : la bribe. la bribe et le vent. / ou garder le cap sur la prairie. la pairie. probablement, vaudrait-il la peine que je rejette des_coups_d’œil_en_arrière. me relise.
or ça, il faut que j’ajoute également : mon corps. il y a eu ce moment où je n’ai plus voulu pour lui – où ça s’est insinué en moi, ça m’a pris corps – qu’il passe des heures devant un écran. et je cherche en ce moment, le moyen, ma façon, qui me permette de travailler autrement. je parle de ce travail que je fais « pour moi » – les trucs que j’essaie ici, en écrivant. je voudrais / chercherais / qu’il se construise ailleurs que dans du virtuel – c’est peut-être juste une question d’état d’esprit, à modifier. oui, c’est important, ça, ce refus qui s’est fait, en moi. un désir de concrétude. comme si l’écran n’y suffisait pas. non pas comme si : parce que l’écran ne me suffit plus. (d’où, ce que j’y fais en ce moment : le minimum, me suffit).
le grand, le beau, le bel ORDINateur, attelage
[ 14 mars 2008 / 12 décembre 2008 ]Définition / Détail du mot APPAREILLEE
Définition issue du mot APPAREILLER
Verbe
. Assortir, accoupler.
. Equiper d’une prothèse.
. Tailler des pierres en vue de les utiliser dans la réalisation d’une construction.
. Partir, pour un navire.
. des 11 lettres AAEEEILLPPR
. dont 6 voyelle(s) et 5 consonne(s)
toutes sortes de raisons font qu’il m’est difficile de continuer à écrire ici, dans ce blog. également le fait d’avoir, une fois de plus, retravaillé à la mise en page et créé ce thème, Letters but Images, qui comporte toutes ces photos prises par moi et dont il m’a semblé qu’elles pourraient offrir un contrepoint, nécessaire peut-être, à l’âpreté, la teneur presque honteusement « solitaire » de mes propos. à chaque page, c’est une nouvelle image qui se charge, au hasard, en fond d’écran.
c’est la troisième ou quatrième fois déjà que je change la mise en page, ici, depuis l’ouverture. c’est quelque chose qui m’arrive à chaque fois que je tiens un blog. je sors de l’écriture pour m’attacher, m’acharner à la mise en page et à ses problèmes techniques.
–
et si j’ai par le passé développé l’idée que je ne pouvais m’empêcher de m’atteler à n’importe quel travail, je commence à me demander s’il ne s’agit pas plutôt de m’atteler à mon ordinateur. mon ordinateur, mon attelage. le mot « appareiller » que lacan utilise parlant de la pulsion conviendrait probablement également. attelée, appareillée. (j’ai certainement déjà dû approcher cette idée.)
bloqueur de tentation (et délivrez-nous du…)
[ 16 mars 2008 / 1 décembre 2008 ](vie privée et politique)
[ 23 mars 2008 / 6 mars 2009 ]( La «vie privée» n’est rien d’autre que cette zone d’espace, de temps, où je ne suis pas une image, un objet. C’est mon droit politique d’être un sujet qu’il me faut défendre.)
Parenthèse de Roland Barthes dans La chambre claire, p. 32
où roland barthes parle d’une façon très très proche de celle de gérard wajcman, qui lui il est vrai parlait de l’intime :
ce blog va devoir changer d’heure
[ 9 avril 2008 / 12 décembre 2008 ]11:56 – changer d’heure, passer à la dernière, car
13:00 – comme très souvent j’ai beaucoup trop de choses à faire que je ne fais pas. c’est difficile non, de faire ce qu’on doit faire ? certaines personnes n’ont pas le choix. moi bien. j’ai le choix.
je ne sais pas pourquoi je ne fais pas ce que je dois faire. je ne suis pas d’un naturel rebelle. loin de là. loin s’en faut. c’est peut-être simplement ennuyant. peut-être que les choses que j’ai à faire sont simplement ennuyantes. j’en serais contente.
13:41 – je suis seule, je suis triste.
13:47 – la tristesse est un péché
14:06 – il faut fermer son cerveau, et y aller, le faire
petite honte (où je tourne la page des GTD)
[ 2 mai 2008 / 3 décembre 2008 ]je change de titre. c’était « la première heure », ça devient « petite honte ».
c’est à la lecture de zen habits – eh oui, faut-il qu’il m’arrive de désespérer, soit : d’être débordée – que j’avais choisi d’appeler ce blog « la première heure« .
j’avais découvert les GTD (Getting Things Done), m’y appliquais, m’en amusais, leur trouvais une sorte d’efficacité rassurante. me pliais, obéissais. dressais, triais, barrais, recopiais, projetais, analysais, comparais, en face regardais, différais. jusqu’à ce que je tombe sur Zen habits.
Zen habits préconise de DETERMINER dans la liste de choses à faire que les GTD vous auront amené à dresser, CELLE qui pour vous compte le plus. troublante lecture. car je n’avais pu m’empêcher de penser à l’écriture. troublante lecture. et dont je sortis déprimée quelques jours.
l’auteur lui-même, de Zen habits, s’était donné pour but de quitter son travail et de ne plus faire qu’écrire, dans son blog – ce à quoi il était arrivé, et en direct, LIVE! il s’y était attelé avec méthode et continuité, en prenant soin de ne commencer chacune de ses journées que par ce qui pour lui comptait le plus : écrire, donc. d’où mon titre : la première heure. je m’étais dit que je pouvais tenter cela, que cela valait le coup, que j’étais bien forcée d’admettre qu’écrire était pour moi le plus important, mais que je n’étais arrivée jusque là qu’à postposer, à faire passer après toutes les autres tâches ( ces autres tâches m’en protégeant et n’étant pas loin de m’acharner à les multiplier). j’avais bien quelques doutes quant à la possible efficacité d’un programme de management contre un symptôme aussi coriace que le mien, mais cela valait la peine d’essayer, aurai-je pensé.
l’heure de nulle part
[ 27 mai 2008 / 27 novembre 2008 ]je rechange de titre de blog.
ça a été la première heure, c’est devenu petite honte, ça devient l’heure de nulle part – qui est peut-être un peu prétentieux.
historyze.org n’existe plus, je ne l’ai pas ré-enregistré. page qui se tourne? je n’aimais pas que ça soit en anglais. mais je n’aime pas beaucoup disparates non plus. il faut bien un nom.
je suis arrivée à reprendre un RV avec le psychanalyste (appelé).
sur l’heur
[ 6 octobre 2008 / 12 décembre 2008 ]– HEUR : la définition du dictionnaire Littré… (suite…)
symptôme (mise en page)
[ 14 octobre 2008 / 3 décembre 2008 ]il est neuf heures vingt-six. 9 h. 26. i know i should’nt come here, write here, i won’t stay. spend too much time here.
changed the template completely, again, yesterday. added an image or two, to the first post, this one.
c’est incroyable, puisque j’aurai également passé le week end à adapter le précédent template (hemingway).
—
qu’est-ce qu’un template? un modèle wordpress? c’est la partie visuelle du site, les fichiers qui commandent à la partie image, habillage. le précédent s’appelait Hemingway, n’était pas de moi. celui-ci est de moi, c’est to-be-or, le template de mon premier blog, dont il porte le nom. il ne fonctionne pas bien sur internet explorer. je rêve donc de le refaire, mais je dois m’en empêcher.
—
aujourd’hui, 17 novembre, je rajoute : mise en page, habillage, recherche d’une corps-respondance. cette impossible image. (et entre-temps le blog a changé de template un nombre devenu incalculable de fois. celui-ci, j’espère, c’est le bon.)
diary (45)
[ 22 octobre 2008 / 22 novembre 2008 ]boulot boulot : zéro.
attention : 45
je change 1 x de plus le template ici.
je l’avais changé hier également.
je suis folle.
le corps, l’image et l’inhibition
[ 24 octobre 2008 / 7 janvier 2009 ]L’inhibition a un double versant : dépendante du corps, de ses fonctions et de son image, elle semble liée à l’imaginaire. En tant qu’elle indique une limite et un arrêt dans la symbolisation, elle touche au réel. Elle résonne donc avec tout ce qui chez le sujet ne peut trouver un appui dans la représentation. […] Elle est donc ce qui produit de nouvelles représentations à partir de l’imaginaire du corps. L’arrêt même du sujet, dans l’inhibition, lui sert à se « faufiler » sous forme d’image pour figurer, prendre place là où il ne devrait pas être parmi les signifiants.
Dès le début des années soixante, Lacan situe l’inhibition et le désir à la même place.
La Sagna P., Revue la cause freudienne n° 68, « L’inhibition à savoir ».
Je veux dire à quel point tout ce dont on parle est irréductible à toute communication. Ce n’est pas grave.
[ 17 novembre 2008 / 12 décembre 2008 ]Eh bien, je me dis, vous voyez bien, avoir une idée, ce n’est pas de l’ordre de la communication, en tout cas. Et c’est à ça que je voudrais en venir, parce que cela fait partie des questions qui m’ont été très gentiment posées. Je veux dire à quel point tout ce dont on parle est irréductible à toute communication. Ce n’est pas grave. Ca veut dire quoi ? Cela veut dire, il me semble que, en un premier sens, on pourrait dire que la communication, c’est la transmission et la propagation d’une information. Or une information, c’est quoi ? C’est pas très compliqué, tout le monde le sait : une information, c’est un ensemble de mots d’ordre. Quand on vous informe, on vous dit ce que vous êtes sensés devoir croire. En d’autres termes : informer c’est faire circuler un mot d’ordre.
Gilles Deleuze, « Qu’est-ce qu’un acte de création ? »
venez et voyez-en tous
[ 25 novembre 2008 / 28 novembre 2008 ]ceci est mon corps livré pour vous et pour la multitude. vous reverrez cela, en mémoire de moi.
amen (c’est nouveau tout chaud tout beau / blink, blink, blink)
(hm, il faudrait que ça reste comme ça, hm, voir même que ça se réduise, régime, élimination – je parle du corps, lié juste au dessus)
ça navigue
[ 26 novembre 2008 / 1 février 2009 ]bonjour,
avi s – j’ai réparé le fil RSS, je crois.
j’ai mis un [asc] [desc] [MOD], là au-dessus. asc, c’est l’inhabituel sens des blogs; desc, c’est l’habituel (du plus neuf au plus vieux); MOD, c’est mon mod, à moi, l’ordre chronologique inversé des billets modifiés – du plus récemment modifié au moins récemment modifié.
j’ai également fait hier une très belle nouvelle page d’archives, dont je suis très contente.
(et zut, la version 2.6.5 de wordpress est sortie. fatigue.)
bien à vous,
en mais, faits
[ 27 novembre 2008 / 12 décembre 2008 ]j’ai revu le mois de mai, 2008, il est là : https://www.disparates.org/delta/2008/05/
j’en ai changé la mise en page également (tant qu’à faire). drôle de bouche boucle. d’1 titre à l’autre. une catastrophe. un enfant à venir. le fantôme de l’amour. annie ernaux, les années. xanax. et rendez-vous repris.
mais que faire, de tout ça, qu’en penser ?
se lire et se relire
[ 29 novembre 2008 / 8 septembre 2009 ]se relire c’est bien je trouve.
au fond ce que je devrais faire, c’est programmer la publication de mes billets UN MOIS après que je les ai écrits. un mois ou deux.
un an, vous dites?
pf
mon nom
[ 30 novembre 2008 / 1 décembre 2008 ]je deviendrais véronique müller.
Pause (annonce)
[ 2 décembre 2008 / 4 décembre 2008 ]– pause-money.
Pause
[ 3 décembre 2008 / 12 décembre 2008 ](mercredi 3 décembre: 1 heure d’ici, 1 heure de rien, de liens, (=surf). le chant du coq, 1 fois déjà, et puis bientôt. voilà, c’est là, il est là, son cri stupide, je file d’ici. il ne chantera pas 3 x. » Je meurs d’envie
De sauter la haie
De te prouver par a plus b
Que la flemme d’un énergumène
N’est qu’un dédale de simagrées »
après, c’est encore boulot boulot:
(“Tout problème en un certain sens en est un d’emploi du temps.”
G. Bataille, Méthode de méditation (1947))
fin de partie
[ 14 janvier 2009 / 19 février 2009 ]je crois que dans cette chanson les gens sont morts et se sont fait tués. écoutée mille fois.
vivre, une main passée par la fenêtre d’un appartement au 17è étage.
je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage. et je ne veux pas faire mes papiers.
dis tu as oublié d’acheter du pain, et je n’ai plus rien à manger, la prisonnière
en votre absence, je dors
une fortereste.
et je dors si bien que je n’ai plus envie que vous rentriez. je vouspréviens tout de suite, puisque l’heure avance, je ne ferai pas à manger ce soir.
je ne préviens personne. et si j’arrêtais totalement. ne me consacrais plus, par exemple, dans un premier temps, qu’à l’arrêt de la clope. si je blogue parce que suis trop seule, ça fait maintenant des années qu’ça dure et rien n’a changé, peut-être même que du contraire.
lettres du vent
[ 20 janvier 2009 / 27 janvier 2009 ]Ceci n’est pas une nouvelle note.
Wacjzman s’est trompé. 1
L’intime, le privé qui passe au public, ce n’est pas le droit d’avoir une vie privée qu’un artiste exerce : c’est la fin de l’intime. La fin du privé. L’annulation. C’est aller loger l’Autre, celui qui n’existe pas, et parce que cette inexistence est intenable, quelque part dans le public. Quelque part au-delà. Au-delà de la réalité immédiate, au delà du partenaire amoureux – puisque l’intime concerne le moment du sujet où il est sexué.
Trop de voiles levés sur la vie privée, pour élever une scène publique, en constitue un déni ( et que cette scène à l’occasion révèle quelque fantasme ne fait qu’apporter de l’eau au moulin. Lequel n’a qu’une envie : tourner, pas faire du pain).
Spectacle.
Pendant ce temps la belle meunière dort. (Dort, rêve de mordre). Et son moulin va trop vite.
- Si je me souviens bien de l’article que j’ai quelque par cité, et largement, dans ce blog, « Les frontières de l’intime ». Et si je me souviens mal, c’est pas grave. Tant il est vrai qu’il me plaît d’affirmer que Wajczman, Gérard, a tort. [↩]
sam dim lun,
[ 26 janvier 2009 / 1 février 2009 ]samedi
réveillée à 13h30. faut-il que je sois fatiguée ou quoi?
après-midi, courses.
soir : godard, « DÉTECTIVE », au lit (des livres partout, dans le lit, dans les poches, dans les bouches, celui que je n’ai pas lu que lit l’entraineur, warner, johnny: « lord jim » de joseph conrad – à prendre à la bibliothèque)
Another (literary allusion) is to Joseph Conrad’s Lord Jim, carried around as a sort of I Ching by nightclub owner and fight promoter « Sir Jim, » full name Jim Fox Warner, played by gravelly crooner Johnny Hallyday. His mother gave him the book thirty years prior, saying that whenever he was stuck in life, all he had to do was crack the cover and the answer would come. He didn’t know that she meant literally. Every time he opens it, someone interrupts him, and he’s never consumed a word. (…)
http://avaxhome.ws/video/genre/art_house/jlg_detective.html
dimanche 25
me force à me lever vers 10 heures. avec julos jouons. F. se lève / je m’éclipse.
jules : trop de wii – mario kart. tout de même, il est petit, il a 4 ans, faut-il qu’il
soit déjà confronté à ça. rien à faire, plus rien à faire, advienne que pou. est-ce démission? ou est-ce à moi de me … réconcilier avec ces … plaisirs faciles (suis-je folle, seule à penser comme ça, ou quoi?)
était prévu que fasse mes papiers avec F ce weekend (lors de crise d’angoisse de mercredi ou jeudi avais décrété ne pouvoir m’en occuper sans lui) là, j’en ai tellement peu envie que je décide que de les faire le lendemain, lundi – j’essaierai seule.
pendant la sieste de jules, j’appelle F. dans la chambre, lui explique qu’il ne s’agit pas de faire les papiers.
jamais deux sans trois (jeu)
réveil de jules. je publie ici une note que je pensais publiée depuis vendredi.
soir : télé, m’arrête à « la montagne magique« , sur arte. très mauvais film que je ne peux m’empêcher de regarder, en souvenir du livre. whisky, puis, appelle F dans chambre. tu veux essayer de? oui, il veut. je lui dis qu’il s’agit juste du désir chez moi d’un instant de complicité avec lui pour sauver noter couple en péril. ça l’arrange. on s’amuse bien. je veux beaucoup plus d’instants comme ça.
jamais deux sans trois (jeu) (cela dit mon cher tu ferais mieux de recommencer une analyse, ça m’évitera d’ailleurs à avoir à reprendre la mienne).
moi j’ai bien dormi. j’ai l’air d’être difficile, en vérité, c’est lui.
26, lundi
interdite d’écriture, me suis interdit d’écrire. m’occupe de mes papiers.
vais certainement bientôt changer de template, de nouveau. tout en pensant à arrêter, en continuant de penser à arrêter. espère que les choses vont s’éclaircir quand j’irai voir FL. ai presque envie d’avoir envie de gagner de l’argent pour pouvoir voir le psychanalyste. c’était mieux quand je payais, quand je travaillais quand je vivais pour payer mon analyse pour poursuivre mon analyse.
il est exactement 14 heures.
j’espère que le psychanalyste me remettra au travail.
je vais changer de titre aussi, c’était « l’heure de nulle part« , ça va devenir « rien que des mensonges« . ça c’est provisoire, car ce titre est d’antonioni, non de… j’oublie son nom
15:40
retrouve une mise en demeure de l’urssaf datée du 13 08 08 et impossible de les joindre. en même temps entends témoignages prisonniers guantanamo (un prisonnier allemand, ses gardiens lui disent, tu sais ce qu’ils ont fait les nazis, au juifs, pendant la guerre, eh bien, c’est ce qu’on va te faire)
nouveau titre de blog
[ 27 janvier 2009 / 16 septembre 2009 ]« dans l’immédiat »
aussi est-ce le différé que je diffère
[ 27 janvier 2009 / 16 septembre 2009 ]plus tard peut-être mais dans l’immédiat, nous, étant donné les (je diffère le différé)
2235 (abracadabra; comment j’ai tout bien nettoyé aujourd’hui)
[ 31 janvier 2009 / 30 mars 2010 ]la cigarette me manque incroyablement, depuis un jour ou deux. frédéric est au concert. jules dort. je suis dans mon bureau avec la bouteillede vin blanc portugais pétillant. j’ai bien aimé ces trains, regardez http://theartofmemory.blogspot.com/2009/01/trains-in-cinema-part-5.html. regardez ! et puis, il y a ça, qui n’est pas mal. c’est une adresse provisoire. je ne suis même pas sûre d’être autorisée à la diffuser. mais bon. pour le moment, c’est là: http://bram.org/textdynamics/cnes/index-ecritures.php après, ça sera là http://bram.org/textdynamics/cnes/index.php. à explorer. pour ma part, il faut encore que je m’habitue à lire sur écran. j’ai du mal. les gens que je commence à connaitre, ça va, je veux dire ça va, j’arrive à les lire facilement, l’intérêt m’aide.
[ bon, j’ai changé le template. c’est sobre. le titre aussi. sobre. sobriété. (template, je m’y suis décidée à cause de ça : http://www.smosch.com/, car ça, positivement, ça me fait rêver et on peut rêver et je n’ai rien contre les bourgeois moi les bobos et je n’aime pas le design mais tout cela vous a un air, de netteté, d’adéquation. de précision. qui me fait. en vrai, même comme bobo, je suis ratée. mais j’aime bien regarder. est-ce que j’ai l’air au moins un tout petit peu smosch, maintenant. ) ]
ça me fait penser que je lisais hier soir le dernier cours de jam, la vérité d’une analyse : qu’elle soit ratée.1 je vous dis ça c’est entre nous de vous à moi c’est à dire nulle, rien, part, je me demande si c’est pas ce gars-là que je devrais appeler. car il me fait un effet boeuf de l’effet.
je ne suis plus sur facebook, sinon, j’aurais pu vous dire à quel concert frédéric est. minitel? oui oui, c’estça. j’ai dit : hm, j’ai déjà vu. eux, les gens du groupe, je les trouve sympas, faut les réinviter, mais. les concerts. àvraidireaussiseulequejesoispendantoutelasemaine j’apprécie lessoiréesseule pendant le week end; ça me rappelle le passé. j’écris les mots tout attachés pour qu’on entende que je pense très vite et tout attaché mais comme ça devient moins lisible je crains que les gens ne sautent et/ou ralentissent au contraire le rythme de leur lecture. ceci est écrit très vite, car je tape très vite à la machine. j’écris aussi les mots tout attaché pour faire formule 1), car j’aime parler avec des formules, j’aime les formules (car je suis formuller). les formules c’est magique c’est des mots de fée et ça ne veut rien dire mais ça marche. or malheureusement je n’ai pas le sens moi de la formule si bien que je suis obligée d’en passer par de semblables artifices. des belles formules : là : http://mfx.dasburo.com/art/truisms/ truismes de jenny holzer:
the unattainable is invariable attractive the new is nothing but a restatement of the old sometimes things seem to happen of their own accordmurd a relaxed man is not necessarily a better man disgust is the appropriate response to most situationsextreme behavior has its basis in pathological psychology politics is used for personal gaincrime against property is relatively unimportanter action causes more trouble than thoughthas it disgust is the appropriate response to most situationssmost people are not fit to rule themselves sexu most people are not fit to rule themselvesal sideideals are replaced by conventional goals at a certain ageselflessness is the highest achievementeating too much is criminalholding back protects your vital energies it’s better to study the living fact than to analyzelow expectations are good protection history freedom is a luxury not a necessity fathers often use too much forcepursuing pleasure for the sake of pleasure will ruin you extreme behavior has its basis in pathological psychologyit is heroic to try to stop timedon’t place to much trust in expertsa man can’t know what it is to be a motheroccasionally principles are more valuable than peopleoccasionally principles are more valuable than peoplethe most profound things are inexpressibleyou must know where you stop and the world beginsdreaming while awake is a frightening contradictionviolence is permissible even desirable occasionallyunquestioning love demonstrates largesse of spiritgiving free rein to your emotions is an honest way to livebeing sure of yourself means you’re a foolexpressing anger is necessaryanimalism is perfectly healthypain can be a very positive thingsometimes science advances faster than it shouldstasis is a dream statethreatening someone sexually is a horrible actrandom mating is good for debunking sex mythsself-awareness can be cripplingchasing the new is dangerous to societyin some instances it’s better to die than to continue starvation is nature’s wayyou should study as much as possibleyour oldest fears are the worst oneswar is a purification riteambivalence can ruin your lifeignoring enemies is the best way to fightpotential counts for nothing until it’s realizedunique things must be the most valuablemonomania is a prerequisite of successdecadence can be an end in itselfambition is just as dangerous as complacencyaction causes more trouble than thoughtfake or real indifference is a powerful personal weapondeviants are sacrificed to increase group solidaritydecency is a relative thingit’s important to stay clean on all levelspeople who don’t work with their hands are parasitespeople are boring unless they are extremistsremember you always have freedom of choicethere are too few immutable truths todayanimalism is perfectly healthyanimalism is perfectly healthyhere’s nothing except what you sensekilling is unavoidable but nothing to be proud ofredistributing wealth is imperativeredistributing wealth is imperativethere are no absolutesa solid home base builds a sense of selfold friends are better left in the pastmen are not monogamous by naturedying and coming back gives you considerable perspectivehumor is a releasestrong emotional attachment stems from basic insecuritypeople who go crazy are too sensitiveself-awareness can be cripplingrecluses always get weakpush yourself to the limit as often as possiblepeople are responsible for what they do unless they are insanesolitude is enrichinghiding your emotions is despicableto volunteer is reactionaryautomation is deadlymonomania is a prerequisite of successmurder has its sexual sidechildren are the hope of the futurehabitual contempt doesn’t reflect a finer sensibilityexpiring for love is beautiful but stupidanything is a legitimate area of investigationstupid people shouldn’t breedkeep something in reserve for emergenciesa single event can have infinitely many interpretationsit is man’s fate to outsmart himselfstasis is a dream stateworrying can help you prepareto volunteer is reactionarya sense of timing is the mark of geniusspending too much time on self-improvement is antisocialelaboration is a form of pollutionthe idiosyncratic has lost its authorityany surplus isbeing alone with yourself is increasingly unpopular immoralrepetition is the best way to learnautomation is deadlyautomation abuse of power comes as no surprisedependence can be a meal ticket
[extraits de truismes de jenny holzer,
bises
- bon, les mots exacts c’est : Et la passe du parlêtre, ça n’est pas le témoignage d’une réussite, c’est le témoignage d’un certain mode de ratage. mais je ne suis pas sûre qu’il récuserait ma formulation. [↩]
je ne sais jamais
[ 13 septembre 2009 ]comment m’habiller (ni d’ailleurs mon blog).
Fermer la porte au monde pour trouver la magie
[ 22 octobre 2009 / 23 octobre 2009 ][ 17 mars 2010 / 24 mars 2010 ]
je vais fermer cet affreux blog. jules veut sortir du bain.
blog est toujours fermé
[ 11 avril 2010 / 20 juillet 2010 ]. veux distinguer entre ce qui se construit seul, et ce qui supporte d’être communiqué dans l’immédiat. trop d’autres / trop d’Autre, empêche, déforme.
. et… il faut bien apprendre à supporter la perte l’oubli malgré le possible, l’illusion du possible, du possiblement retenu établi reproduit
– il n’y aurait rien d’autre à faire que de creuser le trou / aller contre (la machine, célibataire) mais c’est impossible, cela m’est
– ce combat de l’homme seul, contre la machine.