images
gisants
[ 5 février 2006 / 7 novembre 2011 ]
mais – que nous mourrerons
me fait t’am et désir
nous mourrons
t’am, dés.
partout beau
[ 9 février 2006 / 6 novembre 2011 ]Des photos, j’en fais. Parfois beaucoup. (Dont je ne sais que faire.) Et quand, je commence à en faire, comme hier, il a souvent un moment où je me dis « Partout, beau ». Le monde devient partout beau – n’importe quoi.
N’importe quoi, tout.
voyures & vêtures
[ 18 septembre 2006 / 5 novembre 2011 ]voyures & vêtures,
les hommes . les femmes . les enfants
hasard des jours (et toujours ma chambrette) .
journal (où je raconte notre dimanche)
[ 28 avril 2008 / 25 novembre 2008 ]11: 49 plus le temps d’écrire en ce moment, je ne peux.
hier dimanche, in the morning, avec le julos, direction librairie de quartier (petit commerce de proximité), achats pour moi, pour lui (un livre avec l’explication dessinée du comment ça se fait qu’on fait des cacas). moi, primo levi (eh oui, encore), le dernier ernaux, le libraire me dit : très bon livre, moi ah oui, ah bon, j’hésitais, on verra. et un livre de poésie, moi qui ne suis pas très poésie, roubaud, on verra. ensuite, acheté gâteau, desserts, un 3 chocolats pour le julos, choisi par lui, un 3fruits rouge + crumble pour moi, un mangue/pistache pour le fred. rentrés, mangé tous-ensemble tous-ensemble. après-midi, peinture de la maison de jules, jules et moi. puis sieste de jules pour jules, et sieste de fred et moi pour fred et moi, dans lit des parents, lit à deux places, « de plein emploi », dit lacan, dans je ne sais plus quel contexte, ça ne veut pas grand chose dire, dit comme ça, en dehors du contexte, dis donc, enfin lit double, pleinement employé (ou pas loin). je dois écrire très vite, car j’ai du travail. ensuite, le julos et son père : super mario, moi, mini boulot pour cdz (contente de participer, de loin, à son projet). après c’est foire du trône, tous-ensemble, tous-ensemble. 3 tours de manège très rapide (camion, bateau, moto). jules touche le ballon. ensuite, jules, épaules, mes épaules. veut aller sur montagnes russes. je dis avec qui? papa ou maman? papa. bon, tant pis. il y va. ils y vont. tout de même, ce plaisir, là. hein. c’est une montagne russe en forme de… (le mot me manque, pressons, pressons, c’est mon début d’alzheimer). je prends des photos. lumière incroyable – j’aime la pleine de reuilly. ensuite, déjà presque huit heures : il faut rentrer; drame, je dois m’arrêter là. j’arrête.
bon sang, si je m’intéressais à ce qui m’intéresse
[ 17 juin 2008 / 5 octobre 2008 ]bon sang, si je m’intéressais à ce qui m’intéresse, en plus de lire cet article jusqu’au bout, probablement je
nuit numérisée
[ 27 juin 2008 / 24 octobre 2008 ]
fait un mini album de photos avec celles prises l’autre nuit.
f. pas là, était à lyon. nous habitons au dessus d’un restaurant portugais. il faisait chaud, les fenêtres de la chambre étaient ouvertes. j’entendais les voix des clients sur le trottoir. je voulais les enregistrer, c’est pour ça que j’ai sorti l’appareil. j’aime assez leurs voix. rien ne dit que leurs dialogues ne valent pas ceux d’un film de manoël de oliveira.
j’ai remarqué que l’appareil prenait bien des photos dans le noir, me suis amusée de l’éclair rouge qu’il y envoie, craignant un peu qu’il me fasse repérer. j’ai en ai pris beaucoup, de chacune des fenêtres de l’appartement. testé toutes les fonctions de l’appareil.
après, je n’ai pas retrouvé les films que j’avais faits et ne savais que faire des photos prises. par hasard j’ai découvert une fonction dans dreamweaver qui fait des albums photos automatiquement (taille les photos, crée les pages.)
il faut que je retrouve les films (pour les voix).
(évidemment il y a trop de photos, beaucoup trop)
de la conti nu i té au continu (2: façon_japon)
[ 16 octobre 2008 / 9 mars 2016 ][ … ]
Parce que la coupe émerge de la continuité.
Et parce que la notion de continuité est ce qui prime dans l’expérience du quotidien au Japon. [ … ] la primauté du flux – un flux sans écoulement – homogène : continu. [ … ]
Cette sensation est l’effet de déterminations de nature différente :
– Sociales : le “pas de vague”, l’exigence de consensus unanime, l’ordonnancement millimétré des êtres [ … ]
– “Spatio-culturelles” : [ … ] Parce que la sensation produite est celle non pas d’habiter une maison, un home, mais un espace, un paysage, un milieu.
[ … ]
L’espace comme fond diffus cosmologique. Où tu ne te vis pas comme étoile. Mais jouis paisiblement de participer à la galaxie.
*
Et l’art émerge de la coupe.
*
きれい = 切れ
Kirei : kire.
Le Beau, la coupe.
*
[ … ] les mouvements des corps des japonais, si robotiques, plus paradigmatiquement encore dans la danse, coupant l’espace comme des kata de Karaté, sont aussi des moyens de communier, par le rituel, avec le groupe, avec le passé, avec l’intemporel.
Autrement dit : couper le spontané pour jouir de se fondre dans le groupe.
*
Si l’art exige la coupe, la coupe est tout un art.
Parce qu’introduire du discret dans le continu, c’est prendre le risque de faire surgir un intervalle dont la caractéristique n’est pas d’être vide (無, le vide, est l’espace des dieux, une dimension positive) mais d’être divisible par deux.
Or la division par deux produit l’horreur absolue pour un japonais : un centre de symétrie.
[ … ]
L’esthétique japonaise est donc nécessairement verlainienne – la rime en moins.
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose
SOURCE : http://www.tropiques-japonaises.fr/2008/07/31/discretion-dans-le-continu/
une difficulté cependant par rapport à
ce « pas de vague »,
cette « exigence de consensus »,
ce « pas de star » mais la galaxie :
quid du désir ? dès lors quid du désir et de sa particularité ? sa « condition absolue » ?
sacrifice, aveuglement, déni?
et s’il n’y a pas un moment où il importe de renoncer à la totalité, voire au totalitarisme du nous ?
si le désir n’exige pas la solitude ?
définir l’image…
[ 5 novembre 2008 / 1 février 2009 ]so, je continue de me
parler à moi-même
IMAGE : Par opposition une image est quelque chose d’impalpable. C’est un signal détecté par l’oeil mais avec lequel on ne peut avoir de contact physique comme nous allons en voir des exemples ci-après.
Les images se classent en deux catégories.
- Les images réelles sont des images que l’on peut voir et recueillir réellement sur un écran.
Ainsi une diapositive est un objet non lumineux par lui même. En l’éclairant fortement, il joue le rôle d’un objet lumineux dont on peut faire l’image sur un écran ou sur sa main mais sans ressentir un contact physique. - A l’inverse les images virtuelles sont des images perçues par l’oeil mais que l’on ne peut recueillir sur un écran.
Les images télévisées sont des images reçues sur un écran donc des images réelles. Par contre le terme d’image photographique est à proscrire puisqu’elle est palpable. De même on ne doit pas parler d’album d’images à colorier mais de dessins à colorier.
La langue française est assez riche : dessins, esquisses, lithographies, eaux-forte, portraits, tableaux etc… désignent des objets même s’ils représentent quelque chose.
mais c’est trop compliqué.
provoke a frenzy in me and my love provoke a frenzy in
[ 13 janvier 2009 / 11 septembre 2009 ]2211
[ 30 janvier 2009 / 25 septembre 2009 ]je le cherche, je l’attends, je suis très volontaire, pour ce qui est de ça. car ah si vous saviez, cela tout qui se / met en travers / met en travers / je m’en fous, j’avance et i l i l |
| lui qui a la chance d’aimer quand il aime de ne pas quand il n’aimepas // moi qui n’ai de sûr que
l’amour de la psychanalyse (et encore, mais) et celle de mon f i l s (ça oui)
le bonheur selon greta
[ 11 février 2009 / 16 février 2009 ]Le bonheur tout de même ça m’est sacrément égal.
Greta
photographie : tod seelie (Everyday i Live);
sculpture : le faune mordu – jef lambeaux
photographie : maya de forest (i love here now)
p i c p u s
[ 13 février 2009 / 16 février 2009 ]rue de picpus. en allant chez le docteur g.
~(big crop)
[ 13 février 2009 / 16 février 2009 ]
photo du 12 février 2009 – en allant chez le docteur G, travaux rue de picpus (jules a déréglé l’appareil. il a rajouté l’affichage de la date, mais elle n’est pas bonne)
une sortie
[ 15 février 2009 ]aujourd’hui sommes allés jules et moi voir delph. et son petit r. photos prises à l’arrêt du bus 62. pour le reste, je suis triste, encore.
jules aussi a fait des photos:
me suis fait recevoir les cours de barthes sur le neutre, samedi.
~ provoke a frenzy in me and my love provoke a frenzy in
[ 4 mars 2009 ]“ Dans une maison à une grande distance brille la lumière d’une fenêtre. Je la vois, et je me sens humain des pieds à la tête. Fernando Pessoa, Le Gardeur de troupeaux via folie m i n u s c u l e
“ Par-delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant. Baudelaire, Le Spleen de Paris, “Les fenêtres” via folie m i n u s c u l e
incendie sur la route
[ 19 mai 2009 / 22 juin 2009 ]2916 (alors sur le grill)
[ 22 juin 2009 / 1 septembre 2009 ]nouvelles pièces et hasard des rencontres
[ 23 juin 2009 / 4 juillet 2009 ]- copie d’écran du site en flash de l’exposition LOUIS VUITTON – de l’espace culturel de LOUIS VUITTON – espace qui lui permettra d’ouvrir son magasin également le dimanche ; « écritures silencieuses » (oeuvre de JENNY HOLZER autour de sara guantanamo)
- texte d’une page de révision de connaissances sur la GRANDE GUERRE par hasard vue la veille de la visite de l’exposition (je cherchais l’image d’un tryptique de Georges Grosz, et je suis tombée sur cette image de terre des TRANCHEES :
ce n’est pas comme si le fait que vous me connaissiez encombre des milliards de panavinengen
[ 15 juillet 2009 / 11 septembre 2009 ]paris, 14 juillet
trop de télé hier
aujourd’hui : rien d’autre que du ménage – tandis que je me promettais d’écrire ce que j’avais fait hier. mais pourquoi au fond, écrire, je ne sais plus.
il y a deux nuits, rêvé qu’on m’avait volé ma selle (?) – la selle de mon vélo, je précise. je voulais m’en aller, m’enfuir, retrouve mon vélo : mais il n’a plus de selle.
étions à d. ce week-end.
quelques longueurs dans la piscine, du bonheur. manger parler boire et (… grossir). peut-être que nous faisons tous des efforts et ces efforts s’avèrent faciles. des efforts poru être gentils. pour ffaire attention les uns au autres.
la nuit de samedi à dimanche je me réveille en pensant au fait que si on inscrivait jules à l’école xx (j’oublie son nom), il souffrirait de (ce que nous le surclassions). pourquoi l’inscrire là ? lui offrir toutes ses chances ? lesquelles ? quelle elle est sa classe sociale ? (existe-t-il une classe sociale qui n’aime pas spécialement l’argent.
l’intelligence est permise dans toutes les classes sociales, non ?)
c’est f. qui me m’avait fait remarquer que l’ENS était réservée à une certaine classe sociale – dont, me dit-il, nous ne faisons pas partie.
si on l’inscrit dans cette école, il souffrira parce qu’il n’aura pas les vêtements qu’il faut – parce que nous ne les lui offrons pas, que nousne lesaimons pas et que nous n’en avons pas l’argent -, mais aussi parce qu’il n’aura pas l’accent qu’il faut, le discours, les façons, les manières, et les vacances, les voyages, la voiture, les maisons…
est-ce qu’il n’est pas trop petit pour être confronté à tut ça? et en même temps, là où il est, ça n’estpas non plus son « milieu social ».
paris 15 juillet
piscine de paris aujourd’hui. bonheur encore et facilité. seule une phrase me reste du rêve de cette nuit : ce n’est pas comme si le fait que vous me connaissiez encombre des milliards de panavinengen. est-ce qu’on ne dirait pas que ça veut dire quelque chose? pour la dire, il faut « aspirer », « avaler » le « g » de « panavinengen ». ce n' »st pas un « g » dur, c’est un « g » belge, flamand.
« The Painful Logic of Colour and Texture » (l’objet transitionnel du XXIè siècle)
[ 20 septembre 2009 / 20 octobre 2009 ]« Forced Entry by Proxy« , 2004
c-print siliconmounted to Plexiglas, 120 x 100 cm
« The 21st Century Transitional Object« ,
2004 c-print siliconmounted to Plexiglas, 120 x 150 cm
« Sad Memories of Pink #2« ,2004
c-print siliconmounted to Plexiglas 180 x 80 cm
Ours is a moral landscape. We breathe deeply, crowded with values.
[ 10 novembre 2009 / 4 novembre 2011 ]~ roirs, oldies, pinions, oi
[ 23 février 2010 / 24 mars 2010 ]de retour d’assenois depuis dimanche. vie douce.
photos, photos, je pensais « nourriture pour les souvenirs », mais je n’avais rien oublié. non plus l’odeur.
~
l’opinion (« politique ») des gens / y tiennent parfois comme à eux-mêmes / c’est qu’ils peuvent veulent n’ont rien
à dire, d’eux-mêmes (et qu’elle leur en tient lieu, d’eux ; les représente ; par quoi ils tentent de se rattacher à l’opinion commune à laquelle ils croient . )
alors, alors, au plus ça va, au moins j’y accorde de l’importance, à leur
opinion (politique) / c’est-à-dire au fait qu’elle diffère de la mienne / elle parle pour eux, d’eux – sans qu’on y
entende mais – ou presque // leur opinion, leurs oignons = en quoi la politique
~
évidemment il y a ceux qui en font profession, d’avoir une
opinion politique
à eux, à moins qu’ils ne soient révolutionnaires, que leur pensée ne soit exceptionnelle, je n’accorde aucune importance, me gausserais, même, plutôt.
~
ce qu’ils font : voilà. et s’ils ne font rien c’est encore rien : ce qu’ils sont, dégagent. un sourire, un regard, une façon d’appuyer la voix, le ton.
food for the memory, 19 cent soixante-treize, soixante-quatorze
[ 23 février 2010 / 24 février 2010 ]1974 – Donat (dans l’embrasure d’1 porte) : Tu préfères le lait de femme ou le lait de vache ? Silence. Donat referme, sort.