Articles comportant le mot-clé "ordinateur"
le grand, le beau, le bel ORDINateur, attelage
[ 14 mars 2008 / 12 décembre 2008 ]Définition / Détail du mot APPAREILLEE
Définition issue du mot APPAREILLER
Verbe
. Assortir, accoupler.
. Equiper d’une prothèse.
. Tailler des pierres en vue de les utiliser dans la réalisation d’une construction.
. Partir, pour un navire.
. des 11 lettres AAEEEILLPPR
. dont 6 voyelle(s) et 5 consonne(s)
toutes sortes de raisons font qu’il m’est difficile de continuer à écrire ici, dans ce blog. également le fait d’avoir, une fois de plus, retravaillé à la mise en page et créé ce thème, Letters but Images, qui comporte toutes ces photos prises par moi et dont il m’a semblé qu’elles pourraient offrir un contrepoint, nécessaire peut-être, à l’âpreté, la teneur presque honteusement « solitaire » de mes propos. à chaque page, c’est une nouvelle image qui se charge, au hasard, en fond d’écran.
c’est la troisième ou quatrième fois déjà que je change la mise en page, ici, depuis l’ouverture. c’est quelque chose qui m’arrive à chaque fois que je tiens un blog. je sors de l’écriture pour m’attacher, m’acharner à la mise en page et à ses problèmes techniques.
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et si j’ai par le passé développé l’idée que je ne pouvais m’empêcher de m’atteler à n’importe quel travail, je commence à me demander s’il ne s’agit pas plutôt de m’atteler à mon ordinateur. mon ordinateur, mon attelage. le mot « appareiller » que lacan utilise parlant de la pulsion conviendrait probablement également. attelée, appareillée. (j’ai certainement déjà dû approcher cette idée.)
bloqueur de tentation (et délivrez-nous du…)
[ 16 mars 2008 / 1 décembre 2008 ]et surtout ne te retourne pas
[ 31 mars 2008 / 29 novembre 2008 ]10:27
probablement encore une journée que je passerai devant mon GRANDORDINATEUR
10:58
aimer ses vêtements, beaucoup. il faudrait aimer ses vêtements, beaucoup. en prendre soin. comme de la prunelle. (entretien des vêtements)
10:59
j’ai envie de nettoyer cette armoire à la cire. (entretien des meubles).
11:05
mais il faudrait que je prenne une douche (entretien du corps).
11:14
bon, voilà que j’ai perdu mon dentifrice (entretien des
11:22
préparer ma potion draineur express, solution minceur; nettoyer la table du salon amoureusement (entretien
11:42
douche, frotter corps par parcelles (de bas en haut), usage d’un gant de toilette et de gel douche, penser à acheter un nouveau pommeau de douche, chair de poule passagère et localisée, rideaux verts. et si la question du destin n’en n’était pas une. aucune sensation qui de près ou de loin ressemble à celle d’une pub ou d’un film, confusions plutôt des sensations. je n’ai pas encore froid aujourd’hui. (entretien
11:47
essayer d’aller vers les vêtements.
11:49
la tendance aujourd’hui est à la cire.
12:01
rassembler les vêtements épars, les observer, en plier soigneusement l’un ou l’autre. peut-être tous, bientôt.
12:07
n’avoir pas tellement avancé dans l’habillage (un slip). se demander si on ne ferait pas mieux de s’acheter des vêtements sur e-bay. se demander pourquoi je m’appelle « on ».
12:10
sur ebay france, l’embarras du choix.
12:55
ebay, embarras trop grand. le chemisier que je m’étais décidée à porter s’est avéré déchiré sous la poitrine. je me suis trouvé un magnifique pantalon vintage pour homme, fermeture à boutons, l’un d’entre eux s’ouvrant régulièrement de façon inopinée. taille haute, rétréci suite à lavage en machine au lieu de pressing, trop court pour moi, soigneusement repassé. noir à fines lignes blanches, verticales, séparées par 3 centimètres les unes des autres. un classique, must have. j’ai trouvé des bas, également, mi-longs, façon dentelle, très jolis, tabacs clairs.
12:59
pour le haut, j’ai choisi la facilité, pull en cashmere couleur tabac, col en v. les chaussures sont à talon, comportent 5 brindilles chacune (brindilles?), 5 BRIDES chacune et une petite clé très discrète suspendue à l’arrière. très originales. provenance : LONDRES. (ça le fait).
13:05
je complète le tout d’un poncho négligemment jeté sur les épaules (teinte également tabac). je laisse tomber la petite note de couleur.
13:10
entre-temps la sono est installée sur l’armoire que je voulais cirer (j’ai parlé avec la personne qui convenait : entretien encore; la personne idoine.)
13:12
évidemment, l’armoire, le buffet, que je voulais cirer, est maintenant encombré, que j’ai hérité de ma tante TITI. il va falloir arranger ça.
13:16
c’est le dernier jour de congé de fred. d’où cette opération de lutte contre l’angoisse (lca)
13:18
j’aime frédéric.
13:28
avoir passé un coup de plumeau sur l’armoire susmentionnée. déplacé un haut parleur dans l’étagère. mis un disque d’ADULT.
13:46
c’est l’heure de manger. j’abandonne ADULT. le seven up lance ses reflets verts sur la table.
notes sur mon trop, mon n’importe quoi, mon web et mon grand ordinateur
[ 14 février 2010 / 30 mars 2010 ]j’ai perdu mon cahier rose, le nouveau, celui que je m’étais acheté pour me tenir à carreau du web. je suis couchée dans mon lit, j’ai fermé la porte de la chambre, j’ai dit je veux la paix pendant une heure, je tape sur le portable ; je n’avais jamais fait ça, avant. on dirait que c’est possible. jules et son copain elias sont dans la pièce que nous appelons « la salle », ils font de la pâte à modeler. 1 frédéric est allé cherché à gouter. les enfants sont seuls seuls seuls. j’ai plein de choses à raconter.
dire que la vie avec mon enfant est extraordinaire. avec frédéric sans doute aussi, mais c’est moins évident. c’est plus simple facile de s’impliquer avec son enfant. les adultes sont plein de défenses, et il y a le sexe, aussi, surtout, je suppose. mais je crois que je vais faire de moins en moins d’histoire avec le sexe. frédéric ne fait pas d’histoire du sexe. moi, j’ai tendance ou eu tendance à en faire un pataquès. aujourd’hui c’est la saint valentin tiens, et l’anniversaire de jacques-alain miller. je continue de l’aimer2, malgré des doutes, parfois, et qui me plaisent, car ça ne me déplairait pas de l’aimer moins, mais il a suffi que je le lise, hier ou avant hier, dans quarto, des choses qu’il dit sur la position de l’analyste, que je ne soupçonnais pas le moins du monde, des choses dont je n’avais pas idée, qui étaient si simplement et extrêmement dites, pour que ma flamme se ranime, c’est comme ça. si j’en ai le temps je reprendrai ces textes ici, j’ai reçu pour noël un scanneur de texte, un stylo scanneur, c’est comme ça que les textes sur ce peintre et ce poète sont arrivés ici. quel était leur nom? bon, j’ai oublié (celan, le poète, et anselm kiefer, le peintre). mais ça prend du temps, même avec un stylo scanneur, ça prend du temps et j’essaie de passer le moins de temps possible à ce genre de choses, sans que je sache plus trop pourquoi, ah oui, parce qu’aussi sinon que sinon aussi non ça devient tout de suite trop, ça devient tout de suite tout le temps – quoi que je fasse est menacé par le trop, d’office.
miller disait à ses cours récemment qu’il ne fallait pas avoir peur du trop, que du contraire. ce qui a tout de même étonné pas mal de gens, dont moi, mais il a beau l’avoir dit je continue de m’en méfier, du trop, de n’en pas vouloir. mon trop est trop grand pour moi, et pour mes proches3, ajoutais-je à je ne sais plus qui récemment, un gars de twitter je pense, @fources. donc, il y a probablement une différence entre mon trop et celui de lacan, n’est-ce pas, mais je ne sais pas très bien lequel. at least son trop n’était-il pas trop grand pour lui, puis il avait son philinte, mais moi aussi, je les ai, mes philintes. yes.
il avait le désir, homme de désir dit miller de lacan.4 ça sera ce qui me manque. enfin, il se dit des tonnes de trucs, à ce cours, que je n’arrive pas encore bien à mettre ensemble, cours auquel je ne vais d’ailleurs pas, car ça tombe pile à l’heure de mon psychanalyste, mais je lis les tweets, et ça me renseigne déjà pas mal. de tout ça, je n’avais pas lu tout l’intention de parler. oui donc, j’ai repris l’analyse à cause du trop de site pour le journal des journées déjà mentionné ici.
alors. trop, quel trop? par rapport à quoi ? eh bien, par exemple par rapport à l’argent qu’il faut gagner, c’est une de mes culpabilités favorites (je les cultive, ça pousse bien) (à quoi elle me sert la culpabilité ? elle me protège de tout, de tous puisque qu’il n’est rien personne vis-à-vis de quoi de qui je ne me sente coupable), je n’en gagne pas, je ne fais rien de mieux que de ne pas en gagner. je n’en gagne trop rien. donc, comme je faisais ça tout le temps ce site du journal des journées, et que c’était également trop dans l’ombre, donc, trop travailleuse de l’ombre, que je m’en sentais coupable, et honteuse, et que ça m’a amenée à écrire les mails les plus insupportables à jacques-alain miller, me rendant ainsi très malheureuse, je me le suis fait interdire. il y a d’abord eu le conseil de frédéric, ce qui était bien sûr insuffisant, puis l’analyste, que j’ai revu, à cause de la tournure trop triste que prenaient les événements. pourtant j’aurais presque pu me faire des amis avec ce site, tout du moins des connaissances, mais cela m’effrayait aussi car ce n’était « que » virtuel et puis aussi, à ces connaissances, qui m’encourageaient à continuer, je n’avouais pas le péché de mes lettres à miller. et de toute façon, je n’aurais jamais osé me montrer à eux. enfin, ils m’ont un peu prise pour l’un des leurs, or. je ne suis jamais qu’une midinette. là maintenant je continue à écrire parce que je me dis que peut-être ça va devenir plus clair, mais ce n’est toujours pas de ça que je voulais parler. zut, frédéric a déjà mis les enfants devant la wii. bon, tant pis. bien vivre avec son temps.
les psy-twitters pensaient que c’était le désir qui me faisait faire ça, la force de mon désir, qui me permettait de travailler à ça, au site du journal des journées, nuit et jour, mais moi, j’avais des doutes là dessus, et c’est parce que je ne savais pas pourquoi je le faisais que j’étais malheureuse, voilà. désir, peut-être, mais alors inconscient. je pensais que c’était peut-être aussi ma fan-attitude, mon admiration pour le miller qui me mettait mal à l’aise, n’aurais-je fait tout ça que pour me faire bien voir de lui. alala, bien sûr, me faire bien voir de lui, ça aurait été bien, mais ça n’a pas marché, je ne suis arrivée qu’à l’em… (gros mot). bon, ce genre d’aveu, c’est dur. c’est pénible. enfin, cela dit comme on dit, il m’aura tout de même dit que mon site était superbe. mais maintenant je pense qu’il ne cessera plus de m’éviter comme la peste. c’est drôle, j’aurais toujours cru que ces hommes, comme lacan, et maintenant lui, m’aurait appréciée, enfin à l’époque j’avais la jeunesse et la beauté et lacan était déjà mort tandis que j’en étais encore à ignorer miller, eh bien non, ces gens, je ne leur plais pas. je crois que miller m’aurait préférée jeune et jolie ou mieux installée dans le monde. or le monde, je ne cesse pas de le quitter, et de me déshabituer de lui, ce qui m’inquiétait lately à cause de jules à qui je n’arriverai pas à apprendre les manières du monde, ne les possédant pas ou les perdant un peu plus tous les jours. c’est aussi l’une des causes principales de mon refus de continuer à faire des blogs et le site du journal des journées, c’est que je pense que les gens dans la réalité ça vaut mieux. et qu’au plus je suis dans le trop virtuel au plus je suis dans le moins réalité . formule idiote. qui cherche à donner sa place au réel qui n’en n’a pas ou y est toujours, à sa place, et n’y arrive pas, la formule. et donc y renonce. je n’y parle pas de réel parce que j’ai le sentiment d’en faire un amalgame immonde. quand je dis virtuel, ce à quoi je pense en réalité : c’est évitement de la rencontre avec ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire : le rapport sexuel. quand je dis virtuel, je dis un certain mode d’écriture, tenté par le tout-écrit, quand je dis réalité, je pense à ces lieux où la contingence est possible, où la rencontre est possible et où donc se rencontre plus « frontalement » ce qui ne s’écrit pas. j’y suis particulièrement sensible (angoisse). ceci donc peut encore se caser dans ce que j’ai pu développer ici autour du livre ou de la vie. c’est d’angoisse que je mourerais…
mes maîtres-mots à moi, ce sont le trop et le n’importe quoi, ce sont les mots qui m’embêtent le plus.
les gens, de twitter, disaient « désir » moi je disais « n’importe quoi » , je fais n’importe quoi – après, à l’analyste et au psychiatre, puisque lui aussi il me fallut bien le revisiter, lui re-rendre visite, j’ai ajouté « n’importe quoi qui tînt à un ordinateur ». je ferais n’importe quoi et sans cesse du moment que ça tient par un ordinateur.
une ordinateur est un machine qu’on arrive toujours à faire fonctionner. je fais fonctionner la machine. je la fais tourner, avec n’importe quoi. que ça chauffe, que ça marche. c’est là que je ne vois pas où se situerait le désir. si ce n’est à me rapporter éventuellement à ce « désir s’avérant in fine n’être désir de rien » que rappelait miller à son cours. ( et y a des moments, embêtants, où désir et jouissance ça ne se distingue plus tant que ça ; ça doit être quand on les prend du point de vue du réel – or il n’est probablement rien qu’on ne puisse ne prendre que de ce seul point de vue. )
séparer, me disait l’analyste, informatique et psychanalyse. « interdite » de JJ, de journal des journées. si « j’obéis » c’est que je veux en savoir plus. et que la façon dont j’étais barrée pour le savoir, seule, c’était mal. je veux savoir pourquoi je fais les choses et je veux le savoir à la lumière (en pleine conscience…)
je n’ai pas du tout parlé de ce dont je voulais parler.
- la salle, la « salle de vie », ainsi que je l’ai un jour entendu appeler par les voisins de table d’une terrasse de café. c’est frédéric et ses enfants qui disaient « la salle. » moi, je ne vois plus comment l’appeler d’autre maintenant. c’est une pièce qui fait salon aussi bien que salle à manger. avant que je ne rencontre frédéric, je n’avais connu que des pièces séparées, le salon, la salle à manger. [↩]
- je pense que vous devez détester ça, que je l’aime, que je l’admire, etc. ou plutôt que cela vous fait rire. que vous m’en méprisez, non? et que j’y perds de ce fait là, la possibilité de votre amitié. que faire? cacher ces choses ? [↩]
- « Le trop fait surgir, émerger, apparaître, en chacun, sa propre limite. Il fait apparaître votre ‘pas plus loin’. Il suscite une intolérance. » [↩]
- « ça n’invite pas à le dessiner en grand homme mais en homme de désir. » [↩]