Articles comportant le mot-clé "fantasme"

mot d’ordre, travaille

[ 31 janvier 2006 / 9 novembre 2011 ]

le mot d’ordre, c’est “travaille”. n’importe quel travail. (elles m’en libéreraient, plutôt, de ce mot d’ordre, ces pensées qui si bien m’occupent mais m’y mettent rarement. m’y ramènent, au travail, et m’en empêchent.)

dira-t-on S1 = travail? dira-t-on S1, limite au n’importe quoi?

oui, nous dirons, S1, signifiant-premier, signifiant identificatoire, signifiant de l’idéal, qui fait limite à la pulsion (entrave). ou qui lui creuse une voie nouvelle, par là, jouis!, souterraine souveraine, tuyau gigantesque, boyau, par où s’écouler?

catégorie: blog note| mots-clés: , , , ,

qu’est-ce qui se précipite au moment où vous « devenez victime »

[ 28 mars 2008 / 29 novembre 2008 ]

que sais-je saurais-je, de la mort, cette idée que je n’ai même pas ( comme ces faux souvenirs qui traînent et qui ne sont plus que des mots).

aujourd’hui, c’est bien autre chose.

( pour y retourner tout de même, à mes petits amusements personnels;
quand, j’ai, commencé
une analyse
je venais de terminer le livre de Pierre Rey, « une saison chez lacan », je pensais, alors, je promettais à mon analyse comme issue, j’espérais : soit devenir écrivain comme pierre rey, soit me suicider, comme son ami, le gros, celui dont lacan, chez qui il était également en analyse, -avait dit : mais qu’auriez-vous voulu qu’il fît d’autre? à cette alternative, s’ajoutait la possibilité que mon analyste me dise, comme lacan avait pu le dire à pierre rey, « mais pourquoi est-ce que vous ne seriez pas analyste? » je n’aurais quant à moi certes pas refusé.
)

( autrement dit même pas les livres ou la vie, mais les livres ou la mort.)

( ces choses que j’écris. dont j’ai un jour commencé à parler en analyse. et puis reparlé. et reparlé encore, avec de plus en plus de facilité. dont il ne resterait qu’une marque, une cicatrice (presque une signature?)  est-ce qu’à une souffrance vécue, ne se lie pas toujours  – un cri, ait-il ou non été émis-  une jouissance?) ( qu’est-ce qui se résout, se précipite, au moment où vous subissez quelque chose, où vous êtes victime ? ces choses peuvent-elles se penser en dehors de la relation bourreau/victime. à quoi touche, tend, cette relation ? de quoi tend-elle à se faire la traduction ?)

(j’ai repensé à certains termes que j’ai utilisés ici, qui ne sont vraiment pas de moi, que je ne reconnais toujours pas, que je vais devoir effacer.)

(maitenant voilà, depuis notre conversation, j’ai un peu honte d’écrire ici.)

( les soleils noirs.)

nuit numérisée

[ 27 juin 2008 / 24 octobre 2008 ]


fait un mini album de photos avec celles prises l’autre nuit.
f. pas là, était à lyon. nous habitons au dessus d’un restaurant portugais. il faisait chaud, les fenêtres de la chambre étaient ouvertes. j’entendais les voix des clients sur le trottoir. je voulais les enregistrer, c’est pour ça que j’ai sorti l’appareil. j’aime assez leurs voix. rien ne dit que leurs dialogues ne valent pas ceux d’un film de manoël de oliveira.
j’ai remarqué que l’appareil prenait bien des photos dans le noir, me suis amusée de l’éclair rouge qu’il y envoie, craignant un peu qu’il me fasse repérer. j’ai en ai pris beaucoup, de chacune des fenêtres de l’appartement. testé toutes les fonctions de l’appareil.
après, je n’ai pas retrouvé les films que j’avais faits et ne savais que faire des photos prises. par hasard j’ai découvert une fonction dans dreamweaver qui fait des albums photos automatiquement (taille les photos, crée les pages.)
il faut que je retrouve les films (pour les voix).
(évidemment il y a trop de photos, beaucoup trop)