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jour

[ 8 avril 2008 / 26 octobre 2009 ]

peut-être non ne s’agit-il (d’ang), d’ailleurs quand (goissée), j’ai les méninges qui crépitent. or là, aucun crépitement. zéro.

je me traite avec grande douceur, alors que tant avons besoin d’arge, tant.

me traite avec grande douceur.

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sans titre (l’amour)

[ 9 décembre 2008 / 1 février 2009 ]

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qu’ai-je à donner – me reste-t-il – si je n’ai rien
/

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et  à l’enfant aurons-nous donné autre chose que
de l’argent à nous demander / ce
monde dans lequel nous vivons / ce
ce monde ce monde
dans lequel nous

L’enfant est sur mes genoux, je lui lis une histoire. L’homme rentre dans la pièce. Il me dit que nous n’avons plus d’argent. Je demande à l’enfant de nous laisser. L’homme parle. Je réfléchis. Je dis “j’ai trouvé 2 x 500 euros (l’analyste, la femme de ménage, référence à un budget annuel).”

Assis maintenant à l’ordinateur, l’enfant, de trois ans et demi bientôt quatre,  fait mine de dresser, tapant sur le clavier au hasard, une liste de personnes à qui, dit-il, il faut offrir des cadeaux.

L’école, les filles, Lacan

[ 1 août 2009 / 15 septembre 2009 ]
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première promenade à b.
en sortant de l’hôtel.
le 25 ou le 26 juillet.

01.08.09

Malheureusement premier août 2009. Rentrés hier de Berlin.

Rêve de cette nuit  (plusieurs nuits de suite que je rêve, me semble-t-il, que je suis un homme)  :

[ Dames de Marie / École / Lacan / ( Complot) ]

L’action se tient à l’Ecole des Dames de Marie. Ma classe fomente un complot contre Lacan. Je ne sais plus exactement sous quelle forme. Peut-être s’agit-il d’un écrit. Lacan est le fondateur de l’école, qui n’est pas une école de psychanalyse mais l’école d’enseignement secondaire1 qu’elle était. Les filles sont très remontées contre Lacan. Ma mère est des leurs ! Elles  me tancent, me prennent à partie parce que je ne suis pas d’accord avec elles. Une autre femme est de mon côté, mais qui se tient à l’écart. Je leur demande : « Mais si je suis contre vous, voulez-vous vraiment que je sois avec vous? » Elles me répondent que oui, qu’elles préfèrent que je reste avec elles même si je ne suis pas d’accord avec elles. Je m’éloigne, je réfléchis. Dilemme. Je reviens. Je les entends. Leurs propos me paraissent décidément insupportables. Il est question de l’argent que Lacan gagnait. Il me semble que je dois me séparer d’elles. Je le leur dis. Je m’enfuis pour les dénoncer. J’arrive dans le hall d’entrée de l’école. Je crie « Au secours », je crie en direction du bureau du directeur, qui serait Jacques Lacan, vers le haut, puis, vers la loge de la concierge qui s’ouvre, que je pénètre. Elle est emplie de psychanalystes. Je leur explique ce qui se passe, ce qu’elles ont l’intention de faire, ce qu’elles reprochent à Lacan (argent, folie, etc.). Ils n’ont pas l’air inquiet. Je leur explique qu’on ne peut rien faire contre elles, qu’on ne peut leur mettre aucune pression parce qu’elles sont en dernière année, qu’elles attendent leurs résultats, leur diplôme, et qu’ensuite ce sera les vacances, ce sera fini.

Ils me font sortir. Anne-Marie, ou Anamaria, vient à ma rencontre. Elle me propose de se marier avec moi pour m’empêcher de parler, de les dénoncer. Elle est pourtant déjà mariée avec Carine. Comme j’ai peur d’elles, de leurs représailles, je lui dis qu’ils s’en foutent, qu’ils ne feront rien (alors que je n’en suis pas si sûre). J’explique à Anne-Marie que je lis Lacan depuis 10 ans, que lui seul compte, lui seul et la psychanalyse. Comptent plus que ma famille. Ces propos qui m’apparaissent un peu comme des aveux me surprennent moi-même.

Elle me dit qu’elles vont tout faire contre lui, qu’elles ont même prévu de publier un journal une fois par mois, dans ce but.

Plus tard, je suis couchée sur le ventre dans le hall (froid, marbre) (la sphynge). Un homme se couche sur moi, je ne vois pas son visage, je sais pas si je le connais ou pas. Je n’arrive pas à me dégager. Il me baise. Je me rendrai compte ensuite qu’il  s’y prend de la même façon avec beaucoup d’autres femmes. C’est un psychanalyste.

~

Je suis assez perdue, là et me sens bien en peine du moindre engagement. Oui, tout engagement me paraît précisément impossible. Nécessaire et impossible. Indispensable mais impossible. Comment faire sans m’engager? Septembre deviendrait le mois de l’engagement. Comme si le moindre engagement comportait son contraire, sa trahison. Comme s’il était de sa nature même d’être trahi. Je parle ici de l’engagement dont je semble faire montre dans ce rêve, vis-à-vis de Jacques Lacan. Mais que je vis comme une trahison, vis-à-vis des filles.

L’engagement, la résolution, à quoi s’en tenir?

Dans le rêve, je dis que la psychanalyse est toute ma vie – et je m’en étonne. Je ne sais pas si c’est vrai, mais en même temps, ça me paraît la raison, la vraie raison, la bonne raison. « Tu quitteras père et mère. »

Aucun engagement qui ne comporte sa propre trahison. Et la trahison risque encore d’être l’engagement.

Notes:
  1. « Humanités » en Belgique, à cette époque. []

shooting stars – what do I see ? is what i never really know –

[ 28 mars 2010 / 30 mars 2010 ]

une photographe, un danseur, shooting stars.  des stars, vieillissantes.  ce que je vois. l’argent.
je ne vois que l’argent, le luxe.
luxury, i see  Louis Vuitton, beautiful images, great website, beautifully done, FASCINATING, but what is fascinating? je vois Louis Vuitton, de belles images, un site magnifique, extrêmement bien conçu, en flash, fascinant, mais qu’est-ce qui est fascinant ?
http://www.louisvuittonjourneys.com/annie/#/fr_FR/shooting-stars

ils parlent de la vieillesse, d’une façon dont on voudrait qu’elle fasse plaisir, qu’elle rassure, qu’elle enseigne – mais dans quelle mesure, l’argent, le succès, ne l’a pas  allégée, facilitée. je regarde les visages : oui beaux. retravaillés ? alors ce serait fait avec le goût le plus certain, du meilleur goût, et du mien, encore y lit-on les marques de l’âge, et ces marques sont belles
qu’est-ce qui m’empêche d’apprécier fully ça ? Louis Vuitton –
Mais pourquoi ? Je pense à LVMH, tout ça, et c’est insupportable.
ET puis,  tout de même, ça me donne envie de danser, encore, re-danser

une photographe, un danseur, shooting stars, aging but they are stars,

alors ça serait quoi vouloir redanser – je suis celle qui trouve suspect le moindre de ses désirs, la moindre de ses envies, cela, on l’aura remarqué

quel corps quelle image enviai-je

cela n’est pas tout à fait juste.  cela n’est pas juste . ni ce que je dis d’eux, les stars, ni ce qui émerge de ce que je penserais de la danse, car en vérité, je n’en sais rien de la danse, c’est si difficile d’avoir un corps, tellement,

ils ont une vie derrière eux, cela non plus je ne l’oublie pas, et je trouve admirable, et enviable, le travail d’un danseur, j’ai toujours trouvé ça, admirable, le travail que ça demande, physique, quotidien, la discipline du corps, oui, à quoi, j’aimerais me mettre, je rêve rêvasse de me mettre, remettre. passion

le travail des danseurs, le travail des gens de cirque, ce corps qu’ils vivent

le travail et la jouissance

je n’aime pas ne pas arriver à tirer de conclusion. et je regrette de n’avoir pas trouvé les photos dont il est question là…