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L’école, les filles, Lacan
[ 1 août 2009 / 15 septembre 2009 ]01.08.09
Malheureusement premier août 2009. Rentrés hier de Berlin.
Rêve de cette nuit (plusieurs nuits de suite que je rêve, me semble-t-il, que je suis un homme) :
[ Dames de Marie / École / Lacan / ( Complot) ]
L’action se tient à l’Ecole des Dames de Marie. Ma classe fomente un complot contre Lacan. Je ne sais plus exactement sous quelle forme. Peut-être s’agit-il d’un écrit. Lacan est le fondateur de l’école, qui n’est pas une école de psychanalyse mais l’école d’enseignement secondaire1 qu’elle était. Les filles sont très remontées contre Lacan. Ma mère est des leurs ! Elles me tancent, me prennent à partie parce que je ne suis pas d’accord avec elles. Une autre femme est de mon côté, mais qui se tient à l’écart. Je leur demande : « Mais si je suis contre vous, voulez-vous vraiment que je sois avec vous? » Elles me répondent que oui, qu’elles préfèrent que je reste avec elles même si je ne suis pas d’accord avec elles. Je m’éloigne, je réfléchis. Dilemme. Je reviens. Je les entends. Leurs propos me paraissent décidément insupportables. Il est question de l’argent que Lacan gagnait. Il me semble que je dois me séparer d’elles. Je le leur dis. Je m’enfuis pour les dénoncer. J’arrive dans le hall d’entrée de l’école. Je crie « Au secours », je crie en direction du bureau du directeur, qui serait Jacques Lacan, vers le haut, puis, vers la loge de la concierge qui s’ouvre, que je pénètre. Elle est emplie de psychanalystes. Je leur explique ce qui se passe, ce qu’elles ont l’intention de faire, ce qu’elles reprochent à Lacan (argent, folie, etc.). Ils n’ont pas l’air inquiet. Je leur explique qu’on ne peut rien faire contre elles, qu’on ne peut leur mettre aucune pression parce qu’elles sont en dernière année, qu’elles attendent leurs résultats, leur diplôme, et qu’ensuite ce sera les vacances, ce sera fini.
Ils me font sortir. Anne-Marie, ou Anamaria, vient à ma rencontre. Elle me propose de se marier avec moi pour m’empêcher de parler, de les dénoncer. Elle est pourtant déjà mariée avec Carine. Comme j’ai peur d’elles, de leurs représailles, je lui dis qu’ils s’en foutent, qu’ils ne feront rien (alors que je n’en suis pas si sûre). J’explique à Anne-Marie que je lis Lacan depuis 10 ans, que lui seul compte, lui seul et la psychanalyse. Comptent plus que ma famille. Ces propos qui m’apparaissent un peu comme des aveux me surprennent moi-même.
Elle me dit qu’elles vont tout faire contre lui, qu’elles ont même prévu de publier un journal une fois par mois, dans ce but.
Plus tard, je suis couchée sur le ventre dans le hall (froid, marbre) (la sphynge). Un homme se couche sur moi, je ne vois pas son visage, je sais pas si je le connais ou pas. Je n’arrive pas à me dégager. Il me baise. Je me rendrai compte ensuite qu’il s’y prend de la même façon avec beaucoup d’autres femmes. C’est un psychanalyste.
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Je suis assez perdue, là et me sens bien en peine du moindre engagement. Oui, tout engagement me paraît précisément impossible. Nécessaire et impossible. Indispensable mais impossible. Comment faire sans m’engager? Septembre deviendrait le mois de l’engagement. Comme si le moindre engagement comportait son contraire, sa trahison. Comme s’il était de sa nature même d’être trahi. Je parle ici de l’engagement dont je semble faire montre dans ce rêve, vis-à-vis de Jacques Lacan. Mais que je vis comme une trahison, vis-à-vis des filles.
L’engagement, la résolution, à quoi s’en tenir?
Dans le rêve, je dis que la psychanalyse est toute ma vie – et je m’en étonne. Je ne sais pas si c’est vrai, mais en même temps, ça me paraît la raison, la vraie raison, la bonne raison. « Tu quitteras père et mère. »
Aucun engagement qui ne comporte sa propre trahison. Et la trahison risque encore d’être l’engagement.
- « Humanités » en Belgique, à cette époque. [↩]
l’école les filles lacan saint et martyr lacan j’ai quelque chose à te dire
[ 1 août 2009 / 15 septembre 2009 ](suite)
Le rêve de cette nuit : Ce n’est pas la première fois que je rêve du « martyre de la psychanalyse, de Lacan ». Pourquoi est-ce que je la vois comme ça, la psychanalyse, je le vois comme ça, Lacan : réprouvés, honnis.
» Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. « Christique?
la Passion de la psychanalyse.
La psychanalyse selon Saint Lacan. A la place de la directrice d’école. Mais quelle était son nom à elle, Mme Janssens ?
Le complot. Pourquoi faut-il qu’elles complotent, elles?
Il n’est pas dit que j’étais tant que ça un homme dans le rêve. Il ne s’agit que de femmes, et les femmes se marient entre elles voilà tout. Karine et Anne-marie. Les Dames de Marie. Une école pour filles. Fondée par mon arrière-grand-oncle, chanoine (!)
La directrice m’aimait bien. Mais pourquoi?
Lacan, L’Ecole, les Filles. Ma mère avec elles. Moi contre elles (!)
– On préfère te savoir avec nous, même si tu es contre nous.
(où il est question de l’assomption de son propre sexe)
– Mais je suis contre vous !
Elles, qui complotent contre Lacan, Moi, qui les trahis.
Cette souffrance de les trahir et cette horreur d’elles (cloaca femina, horror feminae horreur de ce qu’elles disent, pensent – leur dénonciation stupide.
Dans le hall d’entrée, je crie, vers le haut : « Lacan, Lacan, j’ai quelque chose à te dire »
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Les Berlinois mangent et boivent beaucoup.
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« L’impossibilité du fer »
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Des jeunes se baladent une bouteille de bière à la main.
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Changer d’habitude.
l’école les filles lacan l’impossibilité du fer = le génie
[ 2 août 2009 / 15 septembre 2009 ]Mme Jenaerts Jenaerts / S. Jennarts, je crois que c’est plutôt cela, son nom, à la Directrice.
1h50 – je n’arrive pas à dormir.
Jenaerts comme Arzt –> médecin, mot vu en Allemagne sur des façades.
Recherche sur google, c’est Madame Jennaert.
ça se prononçait gêne-art ou encore je-narre
Lacan/ gêne-art, Lacan / je-narre
Jennaert –> Je venais d’écrire à Jenny / qui nous avait autrefois expliqué que son nom, ça voulait dire Génie (en grec) / et je n’étais donc pas sûre de la façon dont « Jenny » s’écrivait – et je n’en suis toujours d’ailleurs pas, sûre.
revoilà ma chère lettre G
Lut – G – ar – de
mais pourquoi la trahison des filles le choix du génie
je trahis donc elles complotent
génie je nie donc parano
bêtises
[ 2 septembre 2009 / 14 septembre 2009 ]8:54
La rentrée de Jules, c’est demain.
Je vois de + en + mal de près, faut que je fasse quelque chose.
Il a été question, dans ma tête, que j’ouvre un cabinet de psychanalyste – avant toute chose je crois, pour gagner de l’argent (!), ensuite et mais aussi , à cause du rêve Les filles (L’école) Lacan
Ou les filles Ou Lacan et si j’ai l’un je perd les autres. Si je choisis les filles, j’aurai les filles amputées de l’école (savoir ou communauté de savoir? savoir universitaire ou savoir psychanalytique? désir de savoir?) et de Lacan (génie). Idem, si je choisis Lacan. Si ce n’est que je crois que si je choisis Lacan, je perds tout. L’école, les filles. Et le génie. Ou alors extrêmement solitaire, inconnu, incompris et méconnu (le génie).
Dans les deux cas, l’Ecole est perdue. L’école comme cause perdue. D’où, j’en ai déduit, il « faut » aller vers l’école où je deviendrai analyste parmi les autres analystes.
Ce qui est curieux, c’est que là, pour le moment, je n’aurais envie de renoncer à rien de ce qui fait ma vie actuellement.
ni mon analyse,
ni mon analyste,
ni l’écriture de ce journal,
ni sa publication sur internet,
ni mon travail,
ni ma famille,
ni Jules, ni Frédéric – bien évidemment.
Ma vie bien remplie pour le moment, et je n’aimerais comprimer aucun de ses temps de … lATENCE (?)
enfin, c’est comme si j’envisageais de devenir analyste, je perdais perdrais je deviendrais tout à fait autre devrais devenir tout à fait quelqu’un d’autre, plus du tout moi – et que je perdrais tous mes problèmes
vide | analyse | débats |
latence | écriture | |
travail |
ha ha
alors alors l’école ? ce que serait l’école ? ce que ça représenterait ? un certain savoir (?)