rêves

demi-tour (rêve)

[ 21 mars 2006 ]

Fort empêchée, d’écrire, en ce moment (par le travail).

Il y a deux ou trois jours : rêve.

1.
D’abord seule

Pendant longtemps, de plusieurs façons, je cherche à arriver à l’une ou l’autre piscine.

2.
Plutôt à plusieurs

Finalement, il est décidé que nous y irons, à la piscine, à plusieurs. Nous partons du château (enfance).

3.
Un nouveau chemin

Plutôt que d’aller vers l’une de celles que j’avais déjà repérées, il est décidé, par le groupe, que nous irons vers une autre, dont je n’ai pas souvent fait l’épreuve du trajet.

4.
A droite, le connu, le château de mon père (titre de livre). A gauche, la ville de ma mère, l’inconnu

Celles que je connais, c’est plutôt vers la droite – le chemin qui descendait du château, vers le village, à travers les prairies – et puis, des routes, et des chemins, un chemin toujours le même, déjà souvent parcourus en rêve. La direction que nous prenons, c’est plutôt vers le fond à gauche. Impression de Poperinge (ville de ma mère).

5.
Bloquée côté spectateur. Impossibilité de se déshabiller. Noir

Arrivons à la piscine. Diverses tentatives pour arriver jusqu’à la piscine même, l’eau. Cela paraît impossible (en fait, ça le restera pour moi, jusqu’à la fin). Le genre d’obstacle que nous rencontrons, c’est par exemple que les vestiaires sont plongés dans le noir ou introuvables ou ressemblent plutôt à une salle de spectacle, côté spectateurs. Nous sommes dans les fauteuils des spectateurs, la salle est plongée dans le noir, il n’est pas facile, ou plutôt il ne m’est pas facile de trouver ma place, une fois que j’en trouve une, comment me déshabiller en présence de tous ces gens. Comment font les autres? Ils le font.

D’autres donc, les autres, parviennent à l’eau. J’ai à un moment un aperçu de la piscine, du bain, de haut.

6.
Coulisse, courant, mécanisme – au cœur de pulsion…

Je m’engage finalement dans quelque chose qui devrait me mener vers la piscine. J’ai un doute. Je me demande si je ne suis pas embarquée sur le côté, sur le côté du chemin. En effet, je suis plutôt dans la coulisse. Je suis très exactement dans la, les coulisse(s). Couchée à plat ventre, encagée, sans aucune possibilité de me dégager. Je suis dans l’eau d’une roue qui entraîne l’eau de la piscine, qui entraîne le mécanisme de la piscine. Le courant est fort, inéluctable.

7.
Le tour, la roue, la chute

Pour le moment, je suis dans le mouvement ascendant. Mais à un moment, je passerai forcément dans le mouvement descendant – la chute. Je suis dans le premier demi-tour de la roue. Dans son deuxième demi-tour, je ne pourrai que tomber, et la chose paraît aussi dangereuse que de tomber, par exemple, du haut du Niagara.

8.
L’angoisse

Quelqu’un m’aperçoit prise dans ce mécanisme. La question c’est : est-ce qu’on arrivera à l’arrêter, le bloquer à temps? L’angoisse me réveille.

Difficile de ne pas retrouver trace ici de mes élucubrations autour de la pulsion. Traces en forme de confirmation. La pulsion est un mécanisme, duquel on se dégage difficilement, dans lequel on est pris comme dans le tour d’un supplice, dont le mouvement est celui d’un aller-retour, et dont le retour, le deuxième demi-tour, est difficile, angoissant.


Piscine, mettons la jouissance :

1. D’abord seule

2. Ensuite, plutôt à plusieurs

3. Du coup, n’est plus la même, de jouissance.

4. Plus vraiment du côté du père (fantasme), mais de la mère (autre chose).

5. Bloquée un temps dans le fantasme (corrélé à l’objet du père) : l’impossible objet regard. Qui rend impossible le déshabillage. (A ce point devoir être l’objet du regard, mais l’objet d’un regard impossible, objet qui incarnerait le regard même et saurait à la fois occulter tout ce qu’il comporte d’angoissant, qu’il en devient impossible de s’offrir comme tel : ce n’est jamais ça – un objet dont la beauté puisse définitivement faire voile sur l’au-delà du regard – histoire de ma vie, jusqu’à un certain moment de mon analyse. L’incarnation de cet objet empêche certainement tout rapport amoureux (le déshabillage) puisqu’il cherche à incarner le point d’impossibilité même de ce rapport. Devoir être belle au point que ce voile, en quoi consiste la beauté, puisse occulter tout de qu’il en est du désir, de l’angoisse donc, que cette beauté même, sa vue, le regard, provoque. La beauté est re-présentation du regard. Mais si le regard est pris au sérieux, c’est-à-dire pris dans ce qu’il comporte de réel, c’est-à-dire de jouissance et de désir, de trou à la re-présentation justement, il s’avère impossible (à l’incarner, à tout le moins, le montrer, le faire voir, c’est un des objets, de l’art). D’où, mon impossibilité, pendant des années, à me montrer. Voir, oui, du haut de ma tour – être vu – impossible – quels que soient les compliments quand j’y étais forcée, à sortir. Quand j’acceptais de faire illusion. (On en est encore là, du côté du point 1, du D’abord seule)

6. Prise dans la coulisse… les coulisses de l’inconscient ou la glissière de la pulsion. C’est l’eau de la piscine, mais une eau sur laquelle je n’ai aucun contrôle, qui s’avère même mortifère.

Sometimes martyrs were bound to the circumference of great wheels, and so hurled from a height over stony places.Ce tour, cette roue, je l’ai déjà rêvée, presque sous cette forme. C’est la roue attachée à mon nom. La roue de mon nom. Roue des supplices/délices. Mon nom, Müller, Meunier, et puis de son moulin sa roue, au pied duquel je ne dors pas.

Müller, de la rue comme une roue de supplices/délices. (Mais la rue est à mon père, son martyr à ma mère.)

[Non, non. Il n’y a pas d’auto-analyse, de même qu’il n’y a pas d’auto-publication. Et évidemment l’Autre du transfert analytique n’et pas l’Autre du transfert public. L’analyste, je le vois demain. Pour ce qui est du transfert public, je continuerai de me contenter, de me réjouir, des mots-clés qui vous mènent à mes pages.]

 

la neuvième heure

[ 28 mars 2006 ]

Quand on vient de passer huit heures devant un ordinateur, on souhaiterait ne pas y passer la neuvième. Aussi, lis-je, Ethique et pulsion de Ph. De Georges. Arrêtée par cette phrase:

Le discours capitaliste moderne n’a rien à voir avec ce que notre gauchisme sexuel d’antan appelait la morale bourgeoise. Son impératif catégorique en matière d’éthique est : Jouis!

Toutes choses connues s’il en est, si ce n’est « l’impératif catégorique » pour ce qui me concerne et qui me rappelle au texte de Thierry de Duve « Fais n’importe quoi ». Texte auquel déjà souvent j’ai fait allusion ici et dont je dois m’excuser ce soir encore de ne l’avoir point encore relu – relu vraiment. Ouvert cependant, me demandant si lui oui ne parlait pas d’impératif catégorique moderne en terme de « n’importe quoi ». (Non, je ne sais pas ce que c’est « l’impératif catégorique » : mais c’est sur lui que j’ai buté – cela n’empêche donc qu’il puisse faire borne dans mon esprit, aussi bornée que je m’en trouve.)

[ Impératif catégorique (capitaliste) : Jouis ! – Impératif catégorique (moderne, selon TdD) : N’importe quoi ! ]

Alors, je rouvre, le livre. Le livre qui s’appelle Au nom de l’art, je le rouvre au chapitre « Fais n’importe quoi ». Et, je trouve p. 129 :

Fais n’importe quoi. Point. Sans conditions. Fais absolument n’importe quoi.

(Et je me dis, tu vois, Véronique : ta mémoire te joue des tours on s’en fout bien de la mémoire mais : donc : je n’avais rien compris*. On recommence.)

Je recommence = je continue, p. 138.

L’impératif catégorique, c’est l’impératif du jugement. Faire de l’art, c’est juger de l’art, trancher, choisir. « Faire quelque chose – dit Duchamp – c’est choisir un tube de bleu, un tube de rouge, en mettre un peu sur sa palette, et toujours choisir la qualité du bleu, la qualité du rouge, et toujours choisir la place sur laquelle on va la mettre sur la toile, c’est toujours choisir… Le choix est la chose principale, dans la peinture, même normale ».

Et avant ça, pp. 133-134 :

Il y va, disais-je il y a un instant, de l’universalité de la loi, de l’universalité de l’art, de l’universalité de l’impératif catégorique « fais n’importe quoi ». […] Il est entendu également que l’impératif catégorique kantien n’énonce aucun contenu de la loi, mais qu’il prescrit la conformité de la maxime à l’universalité d’une loi en général. Comme le dit Jean-Luc Nancy : « La loi prescrit de légiférer selon la forme de la loi, c’est-à-dire selon la forme universelle. Mais – ajoute-t-il – l’universalité n’est pas donnée » (Jean-Luc Nancy, L’impératif catégorique, Flammarion, Paris, 1938, p. 24). Si, comme je le soutiens, « fais n’importe quoi » est bien un impératif catégorique, alors il faut aller plus loin et dire que l’universel est impossible, ou que l’impossible est aujourd’hui la modalité de l’universel.

La phrase « fais n’importe quoi » ne donne pas le contenu de la loi, seulement le contenu de la maxime. Et encore ce contenu est-il quelconque et ne devient-il déterminé que par l’action qui met la maxime en pratique. Cela ne prescrit qu’une forme conforme à l’universel dans les conditions radicales et finales de la finitude. Et cela signifie : conforme à l’impossible.

(Oui, j’ai rêvé. D’un homme qui me demandait ma voix. Oui, j’ai rêvé encore. Ou plutôt non, une voix, la nuit, est venue m’a expliqué cette lettre que je m’étais adressée et que mon père m’avait donnée, m’a expliqué comment cette lettre tournait autour de mon père, ou plutôt comment mon père était venu se placer là, par hasard, au lieu du retour de cette lettre vers moi. Mais je n’ai pas bien retenu et ça n’a pas beaucoup d’importance. C’est juste un peu drôle (ces explications théoriques qui me viennent la nuit, poursuivent mes élucubrations). Il y a deux nuits, je n’ai pas du tout dormi trop inquiète à propos de tout ce travail que j’ai. La nuit passé, j’ai pris un somnifère. Entre les deux, il y a eu nous, je veux dire lui et moi. Tout autour des hormones inquiètes qui voletaient. Il y a trois jours, je me suis dit, non, je ne me plaindrai pas auprès d’eux, il faudra qu’à l’avenir que je fasse en sorte de n’avoir plus à me plaindre. A d’autres moments, je pense que voilà, maintenant, c’est comme ça, il faut que je fasse, tête baissée tous ces boulots, que je les termine, et un jour, ce sera fini. Dans un avenir probablement pas proche, mais, on n’y peut plus rien. )

(* J’avais retenu : « n’importe quoi à condition » et m’étais interrogée, ici-même, sur les conditions de cette condition.)

1 faux-blog. (1) – 2 rêves : les analystes blancs, le bouillon de jules

[ 7 mai 2006 / 6 novembre 2011 ]

Trop de rêves ces jours-ci, alors que vient mercredi peut-être de ma dernière séance, et cette nuit, quel cauchemar, au point que je ne sache si je peux le raconter ici.

L’événement lacan

J’arrive quelque part pour un événement autour de Lacan, grand événement. Salle. Attente. Spectateurs, attendent. Je suis dans le fond de la salle, du côté des grandes portes en bois, blanches à moulure dorées. Je remarque que les premiers rangs sont occupés par des chemises blanches. Certaines pas si blanches que d’autres, mais blanches quand même. Je trouve ça un peu ridicule, étrange, qu’ils soient tous comme ça en uniforme, les psychanalystes. Je pense que je distingue mon propre ex-analyste, chemise blanche. Et puis aussi, comment s’appelait-il, ah oui, JC, Jean Claude, chemise blanche.

Peu de monde. Trouve facilement à m’asseoir, mais décidément, il est trop tôt. Me relève, vais faire un tour. Le monde commence à affluer. On me pique ma place (!). Je me dis qu’il faut que je m’en retrouve une. J’en repère une entre deux psychanalystes. J’hésite un peu, j’y vais. Celui à ma gauche tient un bébé dans les bras, très petit. 4 mois, me dit-il quand je l’interroge. Je lui dis « Ah ! 4 mois, c’est drôle, à ce moment-là, le temps paraît infini, on ne sait pas du tout ce qu’il y a devant, dans quoi on est« . Je dis ça en pensant à Jules, aux sentiments que j’éprouvais quand il est arrivé, au début, y a pas si longtemps et dont je me rends compte que je n’arrive plus à dire grand chose. C’était relativement dur, par certains côtés, et oui, j’aurais bien aimé qu’on me dise combien de temps ça allait durer, comme ça. Ces trucs si compliqués avec le sein à donner – le lait qui venait, se tarissait – , plus tard tout le travail avec les biberons. La proximité constante dans laquelle il fallait rester avec lui, qui ne dormait jamais le jour, dont le trop petit poids alarmait les soignants. Vraiment, à ce moment-là, on ne sait pas dans quoi on est. M’aurait-on dit, ça va se clarifier à partir du neuvième, dixième mois, j’en aurais été rassurée. Lui, le psychanalyste, me répond de façon très antipathique. Genre « Ah oui. » Genre, je n’en ai rien à foutre. Ca m’est insupportable, je me lève, m’en vais. Ça n’a toujours pas commencé. Découvre ce qui retarde. Dans la salle, sur la droite, espace s’agrandit, devient énorme, quelque chose n’a pas été démonté, je crois. C’est la foire, en fait, on est dans quelque chose de l’ordre de la foire commerciale.

Au réveil, je me dis qu’est-ce que c’est que ce rêve. Je pense que je dois le noter, l’analyser. Puisqu’il a été question, lors de mon dernier rendez-vous que le prochain pourrait être le dernier. Je me dis, alors c’est comme ça que je les vois/voyais les psychanalystes. C’est l’uniforme surtout, les chemises blanches, l’identification, à Lacan, qui me frappe. Ou est-ce que j’en suis par rapport à ça ? Et puis, la foire, le commerce, ça m’est très étranger, me semble-t-il, cette éventuelle façon de voir le monde analytique, le monde des écoles analytiques.

Jules ébouillanté

Voilà, entre-temps j’ai oublié le cauchemar de cette nuit. Je crois que Jules était plongé, vivant, dans une casserole d’un liquide bouillant. Comme c’était trop atroce, « ça » essayait de faire croire qu’il ne s’agissait pas de Jules, mais d’un légume. Or, le légume criait (un fagot de haricots?) Je disais, mais il crie. Oui, oui, il crie, me répondait son père. Ses peaux tombaient, des feuilles se détachaient, s’envolaient. J’étais là avec son père, et c’était nous qui le faisions. Et c’était trop tard, pour revenir en arrière.

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1 faux-blog. (2) – l’événement là-camp

[ 7 mai 2006 / 6 novembre 2011 ]

L’événement lacan

à vrai dire, l’arrivée d’1 enfant, ça constitue un événement autrement plus que n’importe quel « événement lacan« .

à la naissance de jules, j’ai dit que ça, la naissance, le moment de la naissance, quand il est sorti de moi, avait constitué le plus gros événement que mon corps ait connu. le plus important événement de corps.

après, je me suis dit que j’avais été débile d’avoir dit ça. repensant à la définition du symptôme par Lacan comme « d’1 événement de corps ».

l’événement naissance  – on se trouve alors dans quelque chose à quoi ne convient, auquel n’accoler aucune chemise blanche aucun uniforme, ni uniforme ni porte – c’est hors identification, hors signifiant (sauf qu’il doit certainement être là pour soutenir, sinon, ça serait insupportable).

chemise blanche (tu en portais une vendredi) ou porte blanche (les grandes portes blanches de l’entrée de « l’événement », à moulures dorées, très XVII°), les chemises de l’identification, les chemises du signifiant,  la porte, par excellence « représentante » du signifiant. les chemises de l’identification de masse aussi (ex: chemises brunes), les chemises de guerre (événement).

l’événement naissance, si c’est une entrée, si c’est un avènement, c’est l’avènement d’avant la chemise, ça vous arrive, c’est sans comparaison, et ça arrive au corps, au corps d’abord.

les chemises les portes, elles sont blanches, blanches du sang blanc, du semblant.

Jules ébouillanté

la dernière fois que j’ai rêvé d’un « fagot », c’était il y a très très très longtemps, mon père toujours vivant, je lui avais raconté, c’était au moment des événements de timisoara, le nom me revient /

bien, on dira, par rapport à ça, timisiora, qu’on tient là un des souvenirs latents du rêve, puisque vendredi, l’avant-veille du rêve,  ici même est venue M. et M. pour moi c’est aussi la roumanie. ça s’était donc avant-hier.

et hier, allongée, fatiguée, je lis le magazine PATATE dont la couverture rose, avec son enfant qui porte un uniforme des camps dits de la mort, m’impressionne, me poursuit en pensée-image, me revient en pensée-image, tout au long de ma lecture. et vers la fin du magasine, il y a deux trois pages qui m’enthousiasment, des images, photos, des murs de l’appartement de pascal doury;  je ne pense pas grand chose : « papier peint », l’image de la couverture, les couleurs, et puis ce sentiment d’un possible. dans le magazine, il y a aussi, tellement étrange, poignant, le journal tenu d’un vieil homme de ce qu’il a mangé ou pas, ses argents, toilettes, par une/les aide(s)-soignante(s), et sa/ses enfant(s).

voilà donc, ça, c’est pour les souvenirs de la veille. le rapport? en tout cas celui de l’enfant à uniforme des camps de la mort. en tous cas celui des charniers.

bon, « fagot« . puisque ça part de là,  le « fagot de haricots ». jules en « fagot de haricots », ébouillanté. je ne me souviens plus exactement du rêve fait donc au moment des événements de de timisoara. je lance une recherche sur mon ordinateur. mais je ne suis pas sûre que le terme était bien « fagot ». je repars à partir de « fascisme », « fascisme », le terme, ça vient de où, encore? faisceau. non, c’est pas ça. il s’agit de brindilles ramassées liées. comment on appelle ça? « fagot ».

je trouve une définition du « fascisme »:

(sc se prononce ch ou ss) n. m. XXe siècle. Emprunté de l’italien fascismo, de même sens, dérivé de fascio, « faisceau », du latin fascis, « fagot, faisceau ». 1. HIST. Nom donné à un mouvement politique italien fondé en 1919 par Benito Mussolini, et dont l’emblème était le faisceau des licteurs romains ; doctrine sur laquelle s’appuyait ce mouvement ; régime politique de l’État italien de 1922 à 1943. 2. POLIT. Doctrine ou régime politique d’inspiration totalitaire et nationaliste, comparable au fascisme italien ou qui s’en inspire. Le fascisme espagnol, portugais, hongrois.

et puis aussi:

Le mot fascisme vient des groupes appelés fasci (faisceaux) qui eux mêmes désignaient les faisceaux des licteurs dans l’ancienne Rome. Ces insignes étaient formés de baguettes autour d’une hache.

et encore:

« Fascisme » vient de l’italien fascio « faisceau de licteurs romains ». Les licteurs romains dans l’Antiquité étaient des officiers publics qui marchaient devant les grands magistrats en portant une hache placée dans un faisceau de verges

donc, voilà, je retrouve le rêve, je le retrouve sur ma machine :

 Je me promène dans une maison, je parle avec quelqu’un.

« On » m’injecte du sang N. On me vide de mon sang et on me transfuse du sang N. Quand je suis pleine de sang N, je suis toute de N, je vais sur la terrasse, c’est la nuit, tout est N. Je suis aussi N que la nuit, puisque je suis aussi N que la nuit, je passe la balustrade, je vais me coucher dans le N. Mais je tombe. Je suis morte.

Après ma mort, on découvre un scandale, un scandale comme la découverte d’un charnier. Je vois, l’on découvre, dessus les armoires dont je m’amusais à sauter quand j’étais petite, des fagots, des liasses liées de chambres à air vides, mortes – ce sont des restes de N. »

Pendant tout le rêve, je sais que le N est là pour Noir. C’est du sang Noir qu’on m’injecte; et les fagots de chambres à air, ce sont des restes de noirs, tués, génocidés.

Le sang noir opposé au sang blanc. Je le sais. Quelques jours auparavant, cette conversation. « Black and White » lui avais-je dit, à quoi il avait doucement souri. Et la veille, la nuit, Blanchot, « L’ami qui ne m’accompagnait pas », endormie possédée par cet « ami qui ne m’accompagnait pas ». La nuit a voulu l’N, le jour devait choisir le blanc.
Le sang noir opposé au semblant, je le sais. Il s’emplit le corps du chiffre de la jouissance, je meurs, si je le laisse, si je me laisse inonder, alors, je meurs, sang N dans le sang N. Il faut choisir. Il faut accepter le sang blanc. Ne pas mourir N.

enfin, comment le dire, que vivre, rentrer dans la vie, c’est un peu, rentrer dans le camp de la mort.

c’est ce que je ressens. et que ce camp de la mort, l’uniforme, pardon, je demande là qu’on prenne la distance qu’il me semble que l’on peut prendre, je demande que l’on voit les choses du point de vue où l’inconscient ne se gêne pas lui pour les voir, je ne veux pas ici « manquer à la mémoire des camps », mais il est un endroit, où, du point de vue actuel, de mon point de vue actuel, rentrer dans les camps, c’est aussi rentrer dans la vie. pardon. métaphoriquement, il y a un endroit où « ça s’est inversé ». (c’est compliqué, pas clair, « ça s’est inversé », les camps, c’est devenu la vie, le sang noir, c’est devenu le sang blanc.) ce que l’inconscient ne peut appréhender il ne peut appréhender, il le réinvente.

durant ses derniers mois, mon père, entre la vie et la mort, je ne vais pas m’étendre, mais il pensait que nous étions juifs. quand je dis entre la vie et la mort, ça veut dire, aux moments où il sortait de ses comas. c’était une période où il n’y avait pas moyen de savoir s’il allait mourir ou pas.

que la vie est du côté du signifiant, même si c’est le camp de la mort, que la vie est du côté de l’identification, de l’uniforme.

je parle de la naissance, ici, de jules, je dis, événement en soi hors signifiant. oui, mais, j’ajoute, s’il n’y avait pas eu le discours les discours, de longues dates, ça aurait été insupportable.

s’agissant de jules. jules pleure. est un enfant pleure crie. n’a pas encore beaucoup d’autre termes moyens d’expressions.

il y a un endroit chez moi où ça nous a pensé « tous juifs ».

bon, j’arrête, c’est trop compliqué, il faut y revenir, mais c’est trop compliqué.

pleurs d’un enfant. l’inquiétude. dans le rêve, j’observe : mais ça lui fait mal. oui oui. et des feuilles s’échappent de lui. vous l’aurez noté, ça. des feuilles. quelque chose va, se feuilletant. s’envole. se « dé-livre » – ce « délivre » en quoi consiste aussi le reste de placenta, délivré, expulsé après la naissance. est-ce que le corps est la victime, oui. ça doit être ce que je ressens.

le paradoxe. ce qui essaie de se penser dans ce « tous juifs », c’est à la fois, la lachose, le reste, le déchet, cela qui ne rentre pas dans l’ordre du signifiant, le réel. à quoi les nazis ont essayé de ramener les juifs. les bouter hors du signifiant. qu’ils n’aient jamais ex-sisté. enfin, cette chose, ce reste, lequel d’entre nous n’en n’est ? ça n’est pas la même chose d’en être passé par et, mais, pourquoi dans l’inconscient ce qui du corps pâtit du signifiant, ne s’identifierait pas à ça, ces victimes-là ? pourquoi le drame du « parlêtre » ne trouverait pas son conte là ? et à la fois le signifiant, le semblant, le sang blanc opposé au sang n, c’est la vie.

suffit.

l’événement là-camp.

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1 faux-blog. (3) – le camp scientifique des travailleurs, suivi de l’esthétique jouet

[ 7 mai 2006 / 6 novembre 2011 ]

– le camp scientifique des travailleurs,  suivi de l’esthétique  jouet : PATATE, patate jules, l’enfant en uniforme, le rose – j’ai oublié de parler des jouets.

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1 faux-blog. (4) – après-coup et de l’analyste comme déchet

[ 7 mai 2006 / 6 novembre 2011 ]

bon voilà, maintenant je suis devenue un peu plus morte.

tout de même, y a rien de plus éloigné de l’identification qu’un analyste, alors?

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rêve, le cargo demi-tour

[ 8 mai 2006 / 6 novembre 2011 ]

/ de la nuit again / il y a l’urgence, il y a mercredi, bientôt /
peu de souvenirs , pas un cauchemar en tous cas. un truc affairé, ce que j’en écris déjà ré- inventé:

immense bateau immense peut-être cargo
il avance il doit faire demi-tour (il le doit vraiment, c’est probablement une question de vie ou de mort, une question cruciale)
il fait demi-tour une première fois manœuvres gigantesques
en fait, état de guerre, désordre total, insurrections, je ne trouve pas le mot. guerre n’est pas le mot. guerre civile, guerilla, guerilla urbaine. feux, saccages, rues,
demi-tour avorté,
repart sur route première
des jeunes, comment est-ce qu’on les a appelés, pendant les « événements récents en france », canaille? racaille? non, je ne sais plus. canaille, c’est une terme pour moi devenu lacanien qui ne peut pas du tout désigner ces personnes. enfin, eux dont j’oublie le mot qui les a désignés qui les désignent, essaient de me fourguer vendre, sommes dans salle de machine – avez-vous vu récemment à la télévision le film, c’est ça, un bateau coulait, nombreuses personnes enfermées, allaient essayer de s’en sortir, circulaient dans le bateau, rencontraient partout où ils allaient mort et désolation, le bateau était renversé -, les jeunes donc essaient de me vendre des fringues de magasins qu’ils en ont profité pour piller. je leur réponds vêtement par vêtement, très calmement, décide de prendre leurs offres au sérieux, fais comme si aurais pu être intéressée si ça m’avait convenu et rejette un à un tous les vêtements. à la fin, leur explique, à ceux qui sont restés avec moi, le dramatique de la situation, mais, je ne me souviens plus de quoi il s’agit, de quelque chose de vraiment grave, qu’ils ne savaient pas. s’en vont, savent. je remonte. tout est désert. le bateau fait demi-tour, demi-tour immense, manoeuvre immense. je suis furieuse. folle furieuse. seule et folle furieuse. je ne sais pas qui comment quoi a décidé de ça, comment ça s’est fait. je veux arrêter ça. ce n’est pas du tout que je sois contre le demi-tour, mais pas de cette façon. pas que ça se fasse et que ça soit décidé par d’obscurs dirigeants que je décide de débusquer. je devine où ils se cachent, probablement. ils sont dans les machines, et les machines sont disposées en profondeur, cachées, en demi-cercle autour de moi. je suis au centre d’une immense plate-forme ronde, déserte, au bord de laquelle, dans un demi-cercle, accrochés au bord, dans des cabines (blanches et bleues), sont donc cachés « les maîtres » (c’est-à-dire ceux qui ont ordonnés en secret, secrètement, sans en rien dire à personne), que je dois débusquer.
l’image en fait c’est celle de « l’agrafe du nom-du-père » ou bien plutôt « l’agrafe du sinthome » (ce truc greffé, qui fait tenir les bords ensemble).

voilà, c’est tout,

rêve, le cargo demi-tour (2)

[ 8 mai 2006 / 6 novembre 2011 ]

bon, je n’ai pas encore trouvé sur internet d’image de l’agrafe par le sinthome
mais:

L’œuvre (de Joyce) avait-elle besoin d’être publiée ? Pas nécessairement. Le sinthome oui, le nécessitait. Que Joyce ait voulu sa publication, c’est une question qui a pu rendre perplexe Lacan. Dès lors, elle est une agrafe ( elle fait le quatrième) qui épingle le symptôme comme social, lui laissant enfin une entrée. C’est ce que Joyce appelle son tour de farce. Son dire magistral est plutôt pour Lacan tour d’écrou qui libère et serre en ses tours la réserve, montrant ainsi qu’un nouage est possible sans père, à cette condition bien sûr de s’en être chargé. A la force du dénouage et renouage, le sinthome (écrivons-le de sa dernière écriture), élève la condition d’artiste à ce paradigme: se faire fils nécessaire.
« LOM du XXI siècle », MH Roch

(suite…)

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rêve, le cargo demi-tour (3) – par le sinthome l’agrafe

[ 8 mai 2006 / 6 novembre 2011 ]

en voilà une d’image l agrafe par le sinthome – dans mon rêve donc, je m’y situe, dernière scène, selon celle-là d’image, au coeur ici du rond R, tandis que les « dirigeants », ceux à l’a-ttaque/ssaut – charge desquels je vais partir, ceux qui sont à l’origine du mouvement de retour, mais qu’ils ont lancé de façon absolument anti-démocratique, à tout le moins sans s’en être concerté avec moi, sont dissimulés dans les cabines (bleues et blanches) du sinthome.

[à part ça je ferais mieux, d’y aller, et de m’y rompre, à ces fichus nœuds]

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1 faux-blog. (5) – délivre naissance lamelle. aux armes, etc.

[ 14 mai 2006 ]

à propos du délivre mais oui mais oui, celui-là qui s’envole s’échappe s’élève par dessus petit jules, quand il est dans la marmite chaudron et bouillonne bout – avec les feuilles qui s’élèvent au dessus de lui :

À propos du mot  »
délivre « , Le Petit Larousse le signale comme un nom masculin.
De même placenta et arrière-faix sont des termes masculins désignant le
même objet. […] Cet ensevelissement du placenta revenait
au père qui, s’il n’assistait pas à l’accouchement, avait cependant un
certain nombre de tâches à remplir. […] La pratique d’ensevelissement des matières issues de la
délivrance relevait des relations entre hommes et femmes à propos de la
naissance.
Le placenta était un peu l’ombre du nouveau-né, trace
de l’univers intra-utérin, aussitôt renvoyé au destin final du corps
humain dans la tradition occidentale, la terre.

et puis, vous voyez bien aussi, que ce délivre, c’est cette même lamelle, c’est la libido, largement décrite ici :

Chaque fois que se rompent les membranes de l’oeuf d’où va sortir le foetus en passe de devenir un nouveau-né, imaginez un instant que quelque chose s’en envole, qu’on peut faire avec un oeuf aussi qu’un homme, à savoir l’hommelette, ou la lamelle.
[…]
Le sein – comme équivoque, comme élément caractéristique de l’organisation mammifère, le placenta par exemple – représente bien cette part de lui-même que l’individu perd à la naissance, et qui peut servir à symboliser le plus profond objet perdu. Pour tous les autres objets, je pourrais évoquer la même référence.

catégorie: rêves

N

[ 30 mai 2006 ]

Je pensais que c’était un rêve, mais non. N est bien la lettre qui m’arrive au corps quand. La triste ou l’horrible qui me prend toute, dont le sang s’infiltre en mes veines, me sépare et du reste du monde. La lettre du moment où mon corps prend possession de moi.

catégorie: disparates, rêves

des suites (et son double)

[ 31 mai 2006 ]

Je cherche une double lettre. Je ne sais plus très bien pourquoi, comment, je me dis, il faut chercher la double lettre. A cause du double L de mon nom. Ma mère disait ” Double L, E, R.” Double L. Il faut chercher 2 N.

double L, double meurtre

catégorie: rêves

Je vois que je suis seule au milieu du grenier et que n’ai pas de culotte.

[ 1 juin 2006 ]

Je monte, je monte, je monte, et finalement j’arrive dans un grenier. Là, je me rends compte que Vincent ne m’a pas suivie, que je suis seule, qu’il m’a abandonnée une fois de plus. Qu’il est resté dans les étages en dessous, qu’il est resté plus bas, qu’il ne m’a pas suivie jusque-là.

Je vois que je suis seule au milieu du grenier et que n’ai pas de culotte.

Une longue barre traverse horizontalement le grenier, à deux mètres du sol environ. Le grenier n’a pas de limites, pas de murs, ou du moins, je ne les vois pas, la barre également est infinie.

catégorie: rêves

rêve

[ 21 août 2006 ]

Je crois que nous sommes devant la mer. J’ai déjà, en cachette, peut-être dans l’autocar, avalé, pris, à moins que je ne les tienne encore en main, les 5 cachets avec lesquels je compte me suicider. Je ne sais pas si je commence mon suicide, si ce sont les premiers cachets de mon suicide, ou si ce sont les premiers et derniers, les seuls. Je ne sais pas si je commence alors à mourir. Toujours est-il que les cachets que je prends et que je ne vais cesser de reprendre à partir de là vont commencer à faire leur effet.

Il y a une chose que nous allons faire deux fois, devoir faire deux fois. C’est une épreuve, un exercice difficile – c’est lié au devoir de suicide, ou au fait que nous postposons le suicide, à la situation dans laquelle nous sommes. La première fois, ça se passe sans trop de difficultés, nous arrivons à le faire. La deuxième fois, ça va devenir si difficile, l’épreuve, que, moi qui suis partie devant, qui mène les autres, vais finir par abandonner, ce qui entraînera mon réveil.. J’avalerai au cours de cette épreuve plusieurs fois des cachets. A la fin, les autres s’en apercevront, le « chef » aussi. Qui se demande également s’il va le faire, si c’est le moment de le faire, qui ne sait pas quoi me dire. Personne ne sait quoi me dire par rapport à mon suicide.

Je ne sais plus exactement en quoi consiste l’épreuve. Je crois qu’il y a des armoires dans la mer. Nous devons grimper sur ces armoires, au dessus desquelles il y a des chaussures, chaussures que nous enfiler les unes après les autres. L’épreuve consiste à avancer d’une armoire à l’autre en ayant successivement passé son pied dans chacune des chaussures. Les chaussures sont toutes différentes, ce sont, je crois des chaussures de femmes, à talon, des escarpins. Elles deviennent de plus en plus nombreuses. Elles sont en fait assez petites. On saurait, en fait, à peine y glisser un orteil. Il ne s’agit pas de les mettre, il s’agit d’y glisser l’orteil ou le bout du pied et puis de passer à la suivante, mais de les faire toutes, sans exception. Les armoires deviennent de plus en plus difficiles à escalader et de plus en plus encombrées de chaussures. C’est parce que la dernière est vraiment trop haute, que je pleure et renonce à en sauter, comme je le devrais. Je me retrouve sur la terre ferme, je suis très triste, le désarroi est complet, je veux prendre les derniers médicaments, les autres s’en aperçoivent. Tout le monde a abandonné, en fait, ils ne savent pas quoi dire. Je me réveille.

Ce qui a poussé au suicide. Quelqu’un, que j’appelle le chef, mais qui est en fait une personne très forte, tue tout le monde. Cette personne en a plusieurs à son service. Des gens qui l’aiment et veulent tout faire pour elle, tout faire pour son service. L’une de ces personnes est un jeune homme blond, a l’air doux, avec des lunettes. Que rien ne prédestine à devenir un assassin. Il va pourtant aller jusqu’à tuer deux personnes. Ces personnes qu’il tue sont des connaissances à lui, qu’il aime peut être, mais cela n’importe pas pour lui, à cause du chef. Ses crimes accomplis, ses devoirs accomplis, il revient auprès du chef et le chef, qui a déjà tué beaucoup de monde, après un moment d’hésitation, et parce qu’il a déjà tué tellement de monde et que rien n’a plus vraiment de sens, le tue également, d’un coup de revolver, lui et une autre personne qui se trouve plus loin. Je crois qu’il y a du sang, c’est très violent. L’ensemble du rêve est très violent, réaliste. C’est à la suite de ces meurtres que le chef, et puis moi-même, se demande s’il ne doit pas se suicider. Le décide. Puis, il y a les armoires dans la mer, avec les chaussures.

catégorie: disparates, rêves

séances 1 & 2

[ 17 novembre 2006 / 5 novembre 2011 ]

la semaine dernière, séance 1 :
– Vous trouvez que j’ai l’air soûl?

je reprends là dessus hier, séance 2.

être l’alcool de l’autre. et c’est comme si c’était reparti pour un tour. que je revienne sur ces histoires m’étonne. reparti pour un tour, des accents différents, des échos différents, mais dans ce que je raconte j’entends toute une série de signifiants qui sont toujours présents dans ma vie, délestés aujourd’hui d’une bonne part de leur poids dramatique. il y a la rue, fille de rue, mon nom, le travail, travail de rue, fille de joie. cette rue où je n’arrive toujours pas à aller aujourd’hui – mais qui encore m’enchante exalte dès que j’y descends. il y a gangster, bandit, mon oncle  – ma « méchanceté »? mon « goût pour la mort »?

je parle de l’inhibition, l’inhibition étendue à toutes choses, tant qu’il ne s’agit pas de l’amour, c’est le mot que j’utilise, qui n’est pas le bon, le bon, c’est celui qui désignerait le « faire l’amour ».

je parle des rendez-vous que je ne sais pas prendre (mais bon sang, tout de même, pourquoi faut-il qu’à tout prix je me maintienne ici, à l’intérieur, qui veux-je incarner à rester enfermée?)

je parle du rêve que je viens de faire, de la présence de ma mère, elle est là, elle vient à ma deuxième séance, tout tourne autour d’elle, la séance tourne à la réunion de travail pour elle. je déclare alors à l’analyste qui reste muet, bienveillant mais muet, que l’analyse ne peut pas reprendre dans ces conditions. je lui en veux qu’il ne la chasse pas (et le chasse lui – qui est une femme, en fait, dans le rêve – une de celles avec qui je travaille).

(il y avait un numéro de quarto très bien sur la solitude des femmes, il faudrait que je le retrouve.)

catégorie: rêves, séances

to do list du jour

[ 18 décembre 2006 ]

(rêvé ensuite, ce matin quand je me suis recouchée, que JIJI allait me sauver. mais elle a disparu dans un grand trou. puis, rêvé d’un certain produit qui permettrait à de petits animaux de grandir, proliférer et dévorer tout ce qui n’allait pas à l’intérieur d’1 certain grand trou – le nettoieraient. malheureusement malencontreusement ce produit ce remède administré avant que le trou ne soit refermé sur eux, eux encore à l’état de larve, et qui dès lors, depuis les bords du trou qui n’a pas l’air de les intéresser – rien d’ailleurs ne devant les intéresser, car ils sont essentiellement bêtes – , en des temps records croissent et se multiplient sous nos yeux médusés. ils sont les plus forts, devenus les plus forts, la nécessité est grande de fuir.)

  1. demain, noël à la halte, prévoir qq chose (quoi?)
  2. travailler une heure (quand?)
  3. jeter un coup d’oeil à la recette du poulet massala
  4. commencer à emballer les cadeaux (pour ça, retrouver les papiers cadeaux)
  5. mettre de l’ordre
  6. au coucher: lancer lessive
  7. parler du livre que je viens de lire, de roland jaccard
  8. parler du journal intime
  9. parler de cela seulement qui m’intéresse : l’intime; qui me bouleverse; et du fait que l’intime implique souvent les personnes proches, dont par contre je ne veux pas parler, par respect pour elles.
  10. me laver
  11. m’habiller
  12. laver jules
  13. habiller jules
  14. poste, rembourser le cher employeur qui trop m’a payé
  15. acheter du lait
  16. pressing
  17. courses ooshop

liste à compléter.

(imaginer ce qui se passerait si je m’y tenais, à ces listes.)

catégorie: disparates, rêves, to do

avant/après, séance – de l’intime

[ 19 décembre 2006 ]

abominable rêve cette nuit. que je ne peux pas dévoiler ici, vraiment inattendu.

[private] j’ai peine à m’en souvenir. je sais seulement que mon père me demande si… certaines caresses. en fait il ne dit rien, mais je comprends. il a son air plaintif, malade. je m’enfuis. je me dis tout de suite que je ne dirai rien à ma mère. puis quand je la vois, je le lui dis aussitôt. elle me pose des questions, je lui dis que ça s’est déjà passé auparavant, elle me dit qu’elle s’en doutait. c’est tout. [/private] en me réveillant je me demande si ça s’est vraiment passé, mais je sais bien que non, je me demande à quoi ça correspond, pourquoi ce rêve-là, et si ça n’expliquerait pas « tous mes problèmes ». j’attends de pouvoir le raconter en séance, tout en doutant qu’il puisse en ressortir quelque chose – du moins dans l’immédiat. tandsi que je vis une sorte de contentement de ce qu’arrive là quelque chose qui tranche. n’a pas sa place dans mes élucubrations actuelles. je ne peux pas le raconter, ce rêve, parce qu’il implique un proche, un très proche. mort, mais proche tout de même. je ne peux pas le raconter parce qu’il comporte une certaine honte, honte pour ce proche. l’air de rien, ce rêve bouscule tout. enfin, c’est un grand mot. crée un point de discontinuité dans le courant continu dans lequel je pensais être.

maintenant, c’est juste l’ennui, la fatigue. je sais que j’ai du boulot, un boulot qui me fait un peu peur, parce qu’il prend trop de temps, que j’ai l’impression de mal le faire. je sais qu’il faudrait que je m’y remette une heure aujourd’hui, et je ne suis pas sûre d’en venir à bout. je ne sais pas pourquoi ça coince. techniquement, il y a un problème que je n’arrive pas à résoudre.

la dernière fois que j’avais vu l’analyste, j’avais fait une sorte de résumé/condensé de la situation, partant d’un post que j’avais relu ici, autour de ce qui me réveillait la nuit : le travail et la colère. m’étant apparu que cette deuxième découlait du premier. le travail me servant de prison et la colère venant de la révolte contre celui qui me tenait enfermé.

et curieusement pendant toute la semaine qui a suivi, il me semble m’être éveillée la nuit avec l’idée que ce n’était pas du tout ça, que c’était bien plus vaste, que je me réveillais pour « résoudre les problèmes du monde ».

endormie hier soir en lisant robert walser, que je découvre.

à propos du rêve, peut-être l’ai-je fait suite à ce dont j’ai parlé hier ici, le problème de « l’intime », cet « intime » qu’il m’intéressait d’écrire, mais que je ne pouvais pas dans la mesure où je ne voulais pas y impliquer mes proches. et voilà que je fais un rêve dont immédiatement je me dis que je ne peux pas l’écrire sur le blog.

pendant longtemps, je me suis intéressée aux écritures dites d’autofiction, parce qu’elles elles étaient à ma portée, aussi parce que s’y disait ce que moi-même il m’intéressait de dire. fascinée de ce que les différents auteurs n’hésitent pas à parler de leurs proches, d’aller même jusqu’à les nommer. petit à petit je m’en suis détournée, m’étant convaincue que je ne pourrais pas, quant à moi, faire de même, que ce « n’était pas ma voie ».

qu’il y ait eu ici la semaine dernière des choses que j’ai pu écrire, mais que je ne me sois pas autorisée à publier, m’a étrangement soulagée, soulagée du « tout écrire ». enfin, je ne suis pas sûre que ce soit de ça qu’il s’agisse, mais il y a eu un soulagement, et cela m’a changée, modifiée. changé, modifié mon rapport à l’écriture. la solution que j’ai trouvée, probablement temporaire, me satisfait. ce plugin de wordpress qui me permet de marquer de façon spécifique du texte que je voudrais réservé à moi seule et qui signale cette réserve au lecteur me convient. qui montre des trous dans l’écriture, et que ces trous soient de mon fait d’y avoir consenti. j’aurais cependant dû m’en trouver angoissée, puisque j’y prenais d’autant plus de distance avec ce que j’aimerais écrire, avec ce que j’aimerais trouver les moyens d’écrire.

c’est tout la faute à la psychanalyse

la fiction, hélas, n’est pas à ma portée. la solution de la fiction. d’ailleurs, même pas sûr que j’en veuille.

les liens de l’écriture, la pensée, la parole.

la pensée est ce qui donne l’idée, le mirage de la possibilité d’un tout écrire. si de cet attrait je pouvais me détacher, le désir d’écrire peut-être me quitterait. et parler fatigue.

le rêve de cette nuit, rêve freudien du « fantasme de séduction » ?

c’est la pensée, cette nuit, de mon incroyable solitude qui m’a réveillée.

catégorie: disparates, rêves, séances

la charge affective en moins

[ 21 décembre 2006 ]

de l’allègement de la charge affective,

de nombreuses choses je vis
qui débarrassées sont
de leur
« charge affective ».

une histoire triste,

Ernst retrouve alors le souvenir suivant : très petit, au moment de la mort de sa sœur, il a commis une chose grave pour laquelle le père l’a battu. Il a alors fait une terrible colère et injurié son père, mais ne connaissant pas d’injures il lui a donné tous les noms d’objets qui lui passaient par la tête : « Toi lampe ! toi serviette ! toi assiette ! » Le père déclare : « Ce petit là deviendra ou un grand homme ou un grand criminel. » A partir de ce moment, son caractère se modifie : il était coléreux, il devient lâche.

de l’imaginaire,

Toute pensée obsessionnelle, qui donne lieu à quelque construction, si loufoque soit-elle, sera toujours liée à la sexualité. La névrose obsessionnelle comporte un érotisation de la pensée.

La formule chez l’obsessionnel comporte toujours une équivalence qui introduit une valeur phallique. Le phallus imaginaire est la véritable unité de mesure. (cfr. le rêve, « mais oui, on peut tout à fait dire que c’est imaginaire »- mais l’ai-je raconté ici?)

L’obsessionnel démontre que la pensée est un parasite, un placage, un cancer dont l’humain est affligé ; la parole parasite le corps à titre de pensée, la pensée affecte le corps. C’est ce que dit Lacan dans le Séminaire XVII, l’Envers de la psychanalyse, p. 176 : « La pensée n’est pas une catégorie. Je dirai presque que c’est un affect. Encore ne serait-ce pas pour dire que c’est le plus fondamental sous l’angle de l’affect. »

de la pensée,

la pensée est privée.

la danse,

la danse est un plaisir et doit le rester.

moi,

je ne sais pas ce que c’est le phallus imaginaire.

Les livres ou la vie (6)

[ 11 mars 2008 / 21 novembre 2008 ]

J’ai retrouvé l’ébauche de lettre à Imre Kertesz

A I. K.,

de ce livre qui a écrit A., Être sans destin, l’écriture peut commencer. depuis ce livre, depuis A. l’écriture devient possible. (redeviendrait)

A, Auschwitz.

3 janvier 2008 – 2:52

De même qu’une note à propos du rêve qui s’en est suivi :

« des rêves de cette nuit, un seul mot retenu : « kertezsionisme » (!) »

Je n’ai plus la moindre idée de ce qui a pu m’amener à penser ça. plus rien.

jean livre sterling

[ 9 juin 2008 / 1 décembre 2008 ]

lors de la dernière séance, où j’avais bcp pleuré, l’analyste devant s’absenter m’avait demandé que je l’appelle la semaine suivante tous les matins, à huit heures. était-ce parce que je lui avais dit que j’avais l’impression de n’être pas prise au sérieux, de n’avoir  pas été prise au sérieux, ici, par les analystes de paris ? était-ce pour cela ? pour me prouver le contraire ? pour me réengager dans le processus analytique?

ce que cette semaine de « séances téléphoniques » a donné. j’ai du mal à me souvenir.

lors du premier coup de fil, j’avais commencé disant qu’il serait peut-être bon d’interroger pourquoi très vite ça avait été ça : l’analyse ou la mort1. et quel était, quel serait, pourrait être le lien entre la psychanalyse et les camps de la mort, Auschwitz.

Sieg Maandag, jeune Juif hollandais survivant, marchant sur un chemin bordé de cadavres, à Bergen-Belsen, vers le 20 avril 1945. il y a eu le rêve:

des jambes, des corps couchés, alignés. une douche passée par dessus, une douche dont le jet est très fort, qui déplace les chairs – la cellulite.
celui qui manipule la douche qui dit : regardez, ça bouge, ça bouge.

douche : je pense aux camps (jet gaz/eau).
cellulite : je pense à cellule, enfermement, je pense oncle jean.

je dis à l’analyste, au téléphone, « vous ai-je dit que pendant la guerre mes grands-parents ont sauvé une famille juive, cachée dans leur grenier ? » je dis leur nom : Sterling. je dis que c’est le père Sterling qui a appris la peinture à mon père.

en raccrochant, je me demande pourquoi j’ai raconté ça,  pourquoi j’ai donné ce nom, « Sterling »?

fatiguée, troublée, dans la volonté de repenser à tout ça, je me recouche  ; il est un peu après huit heures. je réalise que j’ai omis de dire qu’ils étaient partis, finalement, les sterling, qu’ils avaient eu peur de mon oncle, jean.

mon oncle jean. peur qu’il les livre aux Allemands.

je me souviens alors d’un rêve fait au cours de l’analyse avec D., où je le payais avec des « livres sterling« . là, tout se précipite dans ma tête (déchainement) :

mon oncle, qui voulais voulait écrire un livre, aurait livré sterling aux allemands, aux camps (« jean livre sterling »). je précise ici que les sterling ont survécu, et que le fils s’est inscrit à l’académie de dessin où mon père était directeur.

alors, écrire, livrer, l’impossible livre; écrire trahir; livrer aux camps de la mort.

après les livres de Imre Kertesz, la seule chose que j’étais parvenue à écrire : « après ce livre ce qui écrit Auschwitz : écrire devient possible. redevient possible »

les jambes – les corps – la douche – la livre de vie, la livre de chair. « ça bouge, ça bouge… »

Notes:
  1.  avec ça que j’étais arrivée pour ma « demande de passe », des années auparavant, dans cette certitude que le choix d’être analyste, c’était un choix de vie, le choix de vivre ; et puis, bien avant cela, il y avait eu ce dont j’ai déjà parlé ici : j’étais arrivée en analyse à la suite de la lecture du livre de pierre rey, espérant qu’elle débouche sur ça : ou devenir analyste, ou écrire un livre, comme pierre rey, ou me tuer, et me réussir, comme le gros []

pomme, pommeau

[ 11 juin 2008 / 24 novembre 2008 ]
la cane de jeanne

la cane de jeanne

conclusion de la séance d’hier : je ne sais pas quoi faire de ma vie, je ne sais plus du tout. curieusement, m’en sens libérée. loin de ces lourdes histoires auschwitziennes et autres « lacan-dla-mort » (le plaisant docteur g. me dira plus tard : « après les camps, la libération, c’est logique, c’est logique»).

je dis à l’analyste que l’image du rêve des « corps allongés morts passés à la douche » m’avait fait pensé, après-coup, à une photo de cadavres alignés, retrouvés à Auschwitz ; cette image qui maintenant s’impose. il me parle de cette cadavérisation dans le rêve comme d’une défense contre le grouillement de la vie (« ça bouge, ça bouge! »)

à propos du rêve surtout, cela qui dédramatise, ce que je n’avais pas vu et dont l’analyste s’est étonné  ( ou a fait semblant de s’étonner) : le pommeau de douche ≈ le pommeau du téléphone !!! ( ce coup de fil que je m’étais vue invitée à lui passer tous les jours).

NB: se défendre contre la jouissance / s’il est possible de comprendre pourquoi elle est serait s’avère si HORRIfiante.

écrire debout

[ 16 juin 2008 / 24 novembre 2008 ]

13:29

à cdz, il le faut, que je lui dise que je me cache de tout, de tous, en ce moment, et surtout du travail.

et surtout du travail,
amen

je voudrais un bureau auquel je puisse travailler debout, et un tout petit ordinateur ( un écritoire ancien, un meuble à écrire debout).

me lever de ce bureau. marcher dans l’appartement ( échapper aux habitudes des lieux, aux assises anciennes : impossible – mais pas complètement) ( sur mon bureau une revue intitulée : « la force du même »). me lever.

13:43
également: changer de lumière.

13:54
voyez-vous, auschwitz même, dans mon cas, est une défense ( pour le dire simplement).

vendredi avec jules : bhv de l’hôtel de ville ( recherche cadeau f.) , puis notre-dame ( « non, je ne veux pas rentrer, ça fait peur »). pénétrons une autre église, où l’on chante en latin ( c’est Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet,  » fief d’un mouvement catholique traditionaliste »). jules veut s’asseoir. les gens se lèvent. c’est un mariage, les robes sont longues et les chapeaux sur toutes les têtes des dames. à jules, je ne dis, explique rien, si ce n’est qu’il s’agit d’un mariage, il dit oui oui, il parle tout bas. je l’entraîne vers la sortie. plus loin, il va foncer pour pénétrer dans un espace précédé de l’enseigne qu’il ne sait évidemment pas lire :  » mémorial de la déportation« . je lis sur l’insigne de la dame qui l’arrête dans son élan, qu’elle est de la  » défense nationale ». elle me demande son âge et si il a déjà vu un cimetière. je lui dis que oui. je sens les larmes me monter aux yeux. dans ce cas, me dit la dame défense nationale, il peut y aller. jeune homme, lui dit-elle en se tournant vers lui, avez-vous un téléphone portable sur vous, non, répond-il, avez-vous un appareil photo, non répond-il, bien, vous allez descendre ces marches, mais attention, vous ne pourrez plus parler, plus faire de bruit, ne vous approchez pas de la herse. plus tard, nous monterons manger des gâteaux en haut, tout en haut de l’institut du monde arabe. jules prend des photos. avant de prendre le bus pour rentrer, nous passons par les plaines de jeu du jardin des plantes. je suis très fière de jules, de sa façon de se déployer, de ses courses, de ses cris, de sa gaieté, des enfants qu’il amène à sa suite. au retour, nous croisons un héron cendré, jules lui dit qu’il s’appelle jules et s’indigne de ce qu’il ne lui réponde pas. je lui dis que l’animal est sauvage et qu’il ne parle pas. il a peine à me croire.

Les photos de Jules  :

on est partion se relève, on a fini le goûterchien-caca, \ma poussettevuearrivée sur la terrasse

qu’Auschwitz donc, est un autre encore des noms que prend ma défense. couverture , voile.

« défense », le terme est de l’analyste la semaine dernière, parlant du rêve, de la cadavérisation comme d’une défense contre l’horreur de la vie, le grouillant de la jouissance.

14:22 je voulais dire qu’auschwitz couvre seulement l’horreur, celle qui n’en n’a pas, de nom. une représentation.

14:32 mercredi: le cours de miller, le dernier cette année (la lettre que je ne lui ai pas écrite).

(14:41 en fait, c’était le contraire : d’abord le mémorial de la déportation, ensuite l’église de la rue des bernardins.)

ne pas lire

[ 14 novembre 2008 / 1 février 2009 ]

j’ai rêvé qu’un psychiatre me disait qu’il ne fallait surtout pas que je lise, que lire c’était mauvais pour moi.

j’étais d’abord venue le consulter pour quelqu’un d’autre. mais je revins ensuite lui parler  de moi. après m’avoir écouté, édifié, il me dit :  « ah, mais ne faudrait-il pas que  vous preniez des médicaments?!» je lui répondis que j’en prenais déjà. « ah bon.» alors, il ne pouvait plus rien faire pour moi. sauf ce conseil : ne pas lire. faire des choses plus « actives ». j’étais plutôt d’accord.
je le quittai, ma foi, résolue.

le réveil a sonné.

catégorie: rêves

a scheme is not a vision / verossity / Qui a deux femmes perd son âme, qui a deux maisons perd sa raison.

[ 24 mars 2009 / 3 avril 2009 ]
+ S Z U G Y I C Z K Y + (velocity) (férocity, verosity)

Mar 24th, 2009 11:17am

j’aime beaucoup vous montrer des images. les images qui sont qu’il est à ma portée de vous montrer. les images que je vous montre sont des images qui

je ne sais pas si elles sont à proprement parler n’importe qu’elles images, je ne le crois pas, en fait, mais dans ces images compte également, et indépendamment d’elles, de façon extrinsèque, cette qualité qu’elles acquièrent – du moins à mes yeux – du fait que je vous les montre. elles comportent également ceci : que j’aimerais également physiquement les faire, qu’à mon tour, ma façon, les fabriquer me plairait. (et qu’elles sortent de l’ordinateur) (l’ordinateur, la virtualité étant, restant suspecte).

(via modernitymuscler) quality toys papier colle et camionsMar 24th, 2009 12:13pm

des fois peut-être je veux dormir pour mettre de l’eau sur le feu. mais parfois ça fait comme si c’était de l’huile.

à propos de ce rêve,
l’ayant raconté à celui que dorénavant je ferai l’effort d’appeler mon analyste, ce rêve où je suis seule contre la bande de cons du monde, il me dit :  » aaah ! aaah ! aaah ! » (en trois quatre fois, de façon très appuyée, comme si ça faisait longtemps qu’on l’attendait, celui-là, ce rêve-là). et après, quand j’ai eu fini de parler, il dit plusieurs fois « très très très très très bien… « 

mon analyste donc, c’est aussi celui à qui quand je dis que je veux quitter f me dit le quitter mais pourquoi ce qui me suffit pour que je veuille plus le quitter du tout en effet pourquoi

Ben Schumacher (Symbolic Registration n° 2)

Le bonheur est une monstruosité ! punis sont ceux qui le cherchent.

G. Flaubert

voyager, c’est compliqué, c’est trop compliqué. développez.

accident

il faut que j’aille à bruxelles voir mon petit frère hospitalisé

grave


velocity
veros,sity
verocity verosity

ce n’est pas comme si le fait que vous me connaissiez encombre des milliards de panavinengen

[ 15 juillet 2009 / 11 septembre 2009 ]

paris, 14 juillet

trop de télé hier

aujourd’hui : rien d’autre que du ménage – tandis que je me promettais d’écrire ce que j’avais fait hier. mais pourquoi au fond, écrire,  je ne sais plus.

il y a deux nuits, rêvé qu’on m’avait volé ma selle (?) – la selle de mon vélo, je précise. je voulais m’en aller, m’enfuir, retrouve mon vélo : mais il n’a plus de selle.

étions à d. ce week-end.

SNV80151-1024

SNV80153

quelques longueurs dans la piscine, du bonheur. manger parler boire et (… grossir). peut-être que nous faisons tous des efforts et ces efforts s’avèrent faciles. des efforts poru être gentils. pour ffaire attention les uns au autres.

la nuit de samedi à dimanche je me réveille en pensant au fait que si on inscrivait jules à l’école xx (j’oublie son nom), il souffrirait de (ce que nous le surclassions).  pourquoi l’inscrire là ? lui offrir toutes ses chances ? lesquelles ? quelle elle est sa classe sociale ?  (existe-t-il une classe sociale qui n’aime pas spécialement l’argent.

l’intelligence est permise dans toutes les classes sociales, non ?)

c’est f. qui me m’avait fait remarquer que l’ENS était réservée à une certaine classe sociale – dont, me dit-il, nous ne faisons pas partie.

si on l’inscrit dans cette école, il souffrira parce qu’il n’aura pas les vêtements qu’il faut – parce que nous ne les lui offrons pas, que nousne lesaimons pas et que nous n’en avons pas l’argent -, mais aussi parce qu’il n’aura pas l’accent qu’il faut, le discours, les façons, les manières, et les vacances, les voyages, la voiture, les maisons…

est-ce qu’il n’est pas trop petit pour être confronté à tut ça? et en même temps, là où il est, ça n’estpas non plus son « milieu social ».

paris 15 juillet

piscine de paris aujourd’hui. bonheur encore et facilité. seule une phrase me reste du rêve de cette nuit : ce n’est pas comme si le fait que vous me connaissiez encombre des milliards de panavinengen. est-ce qu’on ne dirait pas que ça veut dire quelque chose? pour la dire, il faut « aspirer », « avaler »  le « g » de « panavinengen ». ce n' »st pas un « g » dur, c’est un « g » belge, flamand.

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L’école, les filles, Lacan

[ 1 août 2009 / 15 septembre 2009 ]
SNV80190

SNV80191

SNV80193

SNV80194

SNV80198

première promenade à b.
en sortant de l’hôtel.
le 25 ou le 26 juillet.

01.08.09

Malheureusement premier août 2009. Rentrés hier de Berlin.

Rêve de cette nuit  (plusieurs nuits de suite que je rêve, me semble-t-il, que je suis un homme)  :

[ Dames de Marie / École / Lacan / ( Complot) ]

L’action se tient à l’Ecole des Dames de Marie. Ma classe fomente un complot contre Lacan. Je ne sais plus exactement sous quelle forme. Peut-être s’agit-il d’un écrit. Lacan est le fondateur de l’école, qui n’est pas une école de psychanalyse mais l’école d’enseignement secondaire1 qu’elle était. Les filles sont très remontées contre Lacan. Ma mère est des leurs ! Elles  me tancent, me prennent à partie parce que je ne suis pas d’accord avec elles. Une autre femme est de mon côté, mais qui se tient à l’écart. Je leur demande : « Mais si je suis contre vous, voulez-vous vraiment que je sois avec vous? » Elles me répondent que oui, qu’elles préfèrent que je reste avec elles même si je ne suis pas d’accord avec elles. Je m’éloigne, je réfléchis. Dilemme. Je reviens. Je les entends. Leurs propos me paraissent décidément insupportables. Il est question de l’argent que Lacan gagnait. Il me semble que je dois me séparer d’elles. Je le leur dis. Je m’enfuis pour les dénoncer. J’arrive dans le hall d’entrée de l’école. Je crie « Au secours », je crie en direction du bureau du directeur, qui serait Jacques Lacan, vers le haut, puis, vers la loge de la concierge qui s’ouvre, que je pénètre. Elle est emplie de psychanalystes. Je leur explique ce qui se passe, ce qu’elles ont l’intention de faire, ce qu’elles reprochent à Lacan (argent, folie, etc.). Ils n’ont pas l’air inquiet. Je leur explique qu’on ne peut rien faire contre elles, qu’on ne peut leur mettre aucune pression parce qu’elles sont en dernière année, qu’elles attendent leurs résultats, leur diplôme, et qu’ensuite ce sera les vacances, ce sera fini.

Ils me font sortir. Anne-Marie, ou Anamaria, vient à ma rencontre. Elle me propose de se marier avec moi pour m’empêcher de parler, de les dénoncer. Elle est pourtant déjà mariée avec Carine. Comme j’ai peur d’elles, de leurs représailles, je lui dis qu’ils s’en foutent, qu’ils ne feront rien (alors que je n’en suis pas si sûre). J’explique à Anne-Marie que je lis Lacan depuis 10 ans, que lui seul compte, lui seul et la psychanalyse. Comptent plus que ma famille. Ces propos qui m’apparaissent un peu comme des aveux me surprennent moi-même.

Elle me dit qu’elles vont tout faire contre lui, qu’elles ont même prévu de publier un journal une fois par mois, dans ce but.

Plus tard, je suis couchée sur le ventre dans le hall (froid, marbre) (la sphynge). Un homme se couche sur moi, je ne vois pas son visage, je sais pas si je le connais ou pas. Je n’arrive pas à me dégager. Il me baise. Je me rendrai compte ensuite qu’il  s’y prend de la même façon avec beaucoup d’autres femmes. C’est un psychanalyste.

~

Je suis assez perdue, là et me sens bien en peine du moindre engagement. Oui, tout engagement me paraît précisément impossible. Nécessaire et impossible. Indispensable mais impossible. Comment faire sans m’engager? Septembre deviendrait le mois de l’engagement. Comme si le moindre engagement comportait son contraire, sa trahison. Comme s’il était de sa nature même d’être trahi. Je parle ici de l’engagement dont je semble faire montre dans ce rêve, vis-à-vis de Jacques Lacan. Mais que je vis comme une trahison, vis-à-vis des filles.

L’engagement, la résolution, à quoi s’en tenir?

Dans le rêve, je dis que la psychanalyse est toute ma vie – et je m’en étonne. Je ne sais pas si c’est vrai, mais en même temps, ça me paraît la raison, la vraie raison, la bonne raison. « Tu quitteras père et mère. »

Aucun engagement qui ne comporte sa propre trahison. Et la trahison risque encore d’être l’engagement.

Notes:
  1. « Humanités » en Belgique, à cette époque. []

l’école les filles lacan saint et martyr lacan j’ai quelque chose à te dire

[ 1 août 2009 / 15 septembre 2009 ]

(suite)

Le rêve de cette nuit : Ce n’est pas la première fois que je rêve du « martyre de la psychanalyse, de Lacan ». Pourquoi est-ce que je la vois comme ça, la psychanalyse, je le vois comme ça, Lacan : réprouvés, honnis.

 » Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. «  Christique?

la Passion de la psychanalyse.

La psychanalyse selon Saint Lacan. A la place de la directrice d’école. Mais quelle était son nom à elle, Mme Janssens ?

Le complot. Pourquoi faut-il qu’elles complotent, elles?

Il n’est pas dit que j’étais tant que ça un homme dans le rêve. Il ne s’agit que de femmes, et les femmes se marient entre elles voilà tout. Karine et Anne-marie. Les Dames de Marie. Une école pour filles. Fondée par mon arrière-grand-oncle, chanoine (!)

La directrice m’aimait bien. Mais pourquoi?

Lacan, L’Ecole, les Filles. Ma mère avec elles. Moi contre elles (!)

– On préfère te savoir avec nous, même si tu es contre nous.

(où il est question de l’assomption de son propre sexe)

– Mais je suis contre vous !

Elles, qui complotent contre Lacan, Moi, qui les trahis.

Cette souffrance de les trahir et cette horreur d’elles (cloaca femina, horror feminae horreur de ce qu’elles disent, pensent – leur dénonciation stupide.

Dans le hall d’entrée, je crie, vers le haut : « Lacan, Lacan, j’ai quelque chose à te dire »

~

Les Berlinois mangent et boivent beaucoup.

~

« L’impossibilité du fer »

duchamp-peigne-fer

~

Des jeunes se baladent une bouteille de bière à la main.

~

Changer d’habitude.

l’école les filles lacan l’impossibilité du fer = le génie

[ 2 août 2009 / 15 septembre 2009 ]

Mme Jenaerts  Jenaerts / S. Jennarts, je crois que c’est plutôt cela, son nom, à la Directrice.

1h50 – je n’arrive pas à dormir.

Jenaerts comme Arzt –> médecin, mot vu en Allemagne sur des façades.

Recherche sur google, c’est Madame Jennaert.

ça se prononçait gêne-art ou encore   je-narre

Lacan/ gêne-art, Lacan / je-narre

Jennaert –> Je venais d’écrire à Jenny /  qui nous avait autrefois expliqué que son nom, ça voulait dire Génie (en grec) / et je n’étais donc pas sûre de la façon dont « Jenny » s’écrivait – et je n’en suis toujours d’ailleurs pas, sûre.

revoilà ma chère lettre G

Lut – G – ar – de

mais pourquoi la trahison des filles le choix du génie

je trahis donc elles complotent

génie je nie  donc parano

lecolelesfilleslacan

02 08 09
anne et jp ; le travail qu’elle ne fait pas et celui que je ne veux plus faire ; l’amour pré-génial

[ 2 août 2009 / 5 septembre 2009 ]

L’amour pré-génial

Cette nuit, rêvé d’AW et de JP. JP est mon frère. Anne W  fut un moment ma meilleure amie. oui, je l’aimais vraiment beaucoup beaucoup. travaille comme psy au C. et était chez l’analyste chez qui je suis maintenant.

1/

Je dois travailler pour JP, il m’engueule du fait de mon retard et de ce que toutes les idées, dans le travail, dit-il, viennent de lui. C’est faux. Je lui raccroche au nez, lui disant que dans ce cas, c’est terminé. J’essaie d’expliquer ce qui vient de se passer à mes parents. Je pense lui envoyer un mail pour lui dire que c’est faux, que les idées ne viennent pas de lui, mais de moi, mais je renonce.

2/

Veux voir Anne W. Sors pour la chercher, suis rue Waelhem (rue de mon adolescence, où habitais avec mes parents et mes frères, à Bruxelles). Au bout de la rue, Anne m’appelle. elle a l’air en forme. Avec d’autres (collègues analystes), ils préparent le prochaine colloque (titre du colloque :  « Le rapport sexuel qui n’existe pas« . Je suis étonnée (de ce qu’elle fasse ça. j’ai honte, mais dans le rêve, je m’étonne de ce qu’elle soit arrivée à ça, à travailler à un colloque, à travailler avec des analystes, ce à quoi, je ne suis pas moi, arrivée). Elle me dit : « Oh! mais tu sais, il y a toujours beaucoup d’intendance. » (soit, oh, mais sais, t’inquiète, je ne fais rien de vraiment intéressant, il ne s’agit que de travail d’intendance… elle est consciente de ce que je suis jalouse, consciente de ce que je n’aurais pas cru qu’elle puisse arriver à ça. c’est triste. )

Je vois  J-C E. (autre ami, analyste, qui lui n’a aucun problème d’ambition). Il me dit qu’il travaille sur le « pré-génital » (bon, là, c’est drôle, je le vois maintenant, en recopiant ces mots, mais pré-génital, ça fait aussi bien pré-GENIE-tal … ce génie dont il fut récemment question) et sur le développement intra-utérin. Il parle de l’amour de sa mère qui a été  » … » (mot qui manque). Je voudrais lui parler de l’amour de ma mère à moi qui aurait été « … » mais je ne trouve  pas le mot (plus « adhérent » encore?)

1/… le « génie » de jean pierre. le travail que je ne veux plus faire.

2/ AW et moi – intendantes.

génie ≈ génital

Roger et les simili-mystiques

[ 16 août 2009 / 15 septembre 2009 ]

Dimanche matin

Donn, joli Donn, beau Donn, Donn aimé… 10 heures. sommes tous là, en pijama, tous = nous, f v et j + parents de f. mais retournerais bien me coucher.

~

que de rêves.

roue-astralepoursuivie méchamment par Roger et une bande de simili-mystiques (façon l’homéopathe). Roger me coupe à la lame de rasoir, me fait sur le bras de longues coupures et des coupures appuyées comme celles que je me faisais (tentative de suicide). je me demande si je vais mourir.

[ dans ce rêve, des histoires de poisson aussi, dans très peu d’eau. des sortes de vers verts. des petits poissons mangés par de très gros.]

Roger extrêmement fâché sur moi. fou furieux.

ils me poursuivent. essaient de me tuer.

c’est une femme qui va essayer de me sauver. une soldate se sacrifie à l’un des drôles de zigotos, propose qu’il l’encule, elle attachée avec sous les bras je ne sais quelle matière dont je devine qu’elle va la sauver. la matière va la sauver.

plus tard, je vois l’emplacement où a eu lieu le « sacrifice ». entouré des marques sphériques, de type thème astral.

~

[ place van meenem, où j’ai habité, où l’ex analyste est venu habiter aussi. face à hôtel de ville. d’hôtel de ville, il en a été question récemment avec J.  je lui disais que c’était une « mairie » – que c’était comme une mairie, si ce n’est que de plus grande dimension.]

~

pourquoi ce rêve, pourquoi Roger, est-ce que j’ai pensé à lui récemment, pourquoi furieux, pourquoi me suicide-t-il? la soldate. le sacrifice…

~
est-ce que j’ai hier encore raté une occasion de parler? oui.

~

sommes arrivés ici hier, 15 août. avons loué voiture. sommes allés à la piscine j. et moi. ai nagé. eau à 18. enchantement. jules entend maintenant parfaitement bien. en réalité, tout se passe très bien.

paris, retour, lundi, 17

[ 17 août 2009 / 8 septembre 2009 ]

f.  à son travail. sommes levés super tôt à Donn. pour revenir ici. bien sûr, paresseuse comme je suis me suis rendormie. vais devoir me remettre au boulot, moi aussi. et jules retourner au centre de loisirs (ce dont il ne sera pas content, « ils » le forcent à manger.)

ROGER → avais la veille pensé à lui comme à celui qui sait beaucoup de choses, connaît beaucoup de mots (connaît entre autres ce mot qui décrit ce phénomène, scientifique, qui fait que le yaourt se liquéfie quand il est secoué.

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agression

[ 24 août 2009 / 14 septembre 2009 ]

nuit de, de samedi à dimanche, du 22 au 23 août

anniversaire de frédéric
je ne sais pas du tout si c’est le bon moment pour écrire et si je ne ferais pas mieux de retourner dormir, d’autant que je viens de boire une tasse de lait chaud. annick là. travaillé toute la journée, arrivée hier soir. avons beaucoup trop bu.

noter le plus rapidement possible, les cauchemars d’hier.

un puis plusieurs hommes très massifs régulièrement m’attaquent me frappent très violemment – par exemple avec un tronc d’arbre. je ne sais pas comment ils arrivent à trouver autant de façons de frapper. j’ai extrêmement peur et mal. je ne sais comment j’arrive, par moments,  à leur échapper.

je fuis avec d’autres fuyards. est-ce que ce sont des gitans. une jeune femme parmi eux. sont de petite taille, les fuyards, assez misérables et basanés. il y a des enfants aussi. et d’autres femmes, plus âgées, « des tantes ». elles portent de longues et lourdes robes, qui les couvrent complètement, sont un peu épaisses.

sommes parfois obligés de courir très vite.

vais me coucher maintenant, je crois que je pourrais m’endormir.

lundi

pensais que me souviendrais de la suite du rêve mais

A un moment, en ai tellement assez, de me faire agresser que je décide de faire celle à qui ça plaît… sexuellement. je dois avouer que ça marche. un temps. plus tard, ça recommence et je n’arrive plus à recourir à mon stratagème. à un moment donné, je suis morte. et la femme, la jeune fille qui était avec les gitants gitans s’avère être la complice des hommes. elle rit de toutes ses forces avec eux, de la bonne farce qu’elle m’a faite.

mais je ne suis pas tout le temps morte. plus tard, j’en ai tellement assez, que je crie « maman, papa » de toutes mes forces, pour qu’ils me réveillent. mais ne viennent pas. finalement crie : « jean pierre, jean pierre… » me rends compte que suis trop loin de sa maison, me rapproche, mais il ne m’entend pas, ne me réveille pas.

~

cet homme, ces hommes, l’un d’entre-eux, le premier, ressemble à 1 homme qui m’a plus, blond, que j’ai récemment revu en photo sur internet. je ne sais plus comment il s’appelait.

~~

update du 14 septembre (soit aujourd’hui, jour où je recopie ici, sur le blog ces notes prises dans un carnet) :

cet homme, c’est celui du rêve que j’ai retravaillé hier, le deuxième rêve à propos des dames de marie, de l’école. cet homme, c’est l’homme dont nathalie est amoureuse, qui la repousse furieux quand elle lui saute dessus, mais qui peut l’aimer quand elle trouve du travail (place, métier).

quel rapport entre ce rêve et celui où une femme se sacrifie pour me sauver

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dans l’embrasure

[ 8 septembre 2009 / 15 septembre 2009 ]
Dames de Marie

vendredi 21 août 2009 – matin, heure digitale : 9:51.

cette nuit, rêve encore des Dames de Marie – cours de Chimie / Bio avec prof. contre laquelle nous nous révoltons.
entre 2 cours, nous réunissons, nous plaignons. sommes dans l’encoignure1 l’embrasement2 l’embrasure 3 d’une porte (sortie).
moi + les filles contre prof
révolte
passe, passage, entre 2
[ mon lapsus calami : le coin venu à la place de l’ouverture ; le coin où je vais me coincer : qu’est-ce tu sais dans ton coin?]
Je dis :  » Et tu te rends compte, ce livre, d’Annie Ernaux, qui se passe pendant ses études secondaires, j’en ai lu seulement quelques lignes : insupportable ! insupportable! cette angoisse des examens ! n’ai pas pu continuer. » angoisse, insupportable de l’école (racontée dans un livre)
Finalement, nous retournons en classe, c’est la fin de l’année, les examens sont finis mais nous avons encore cours (et je me demande pourquoi).
Nous attendons l’annonce des résultats.
C’est la dernière année. 6ème. après, fini les Dames de Marie.
c’est fini mais ça continue.
angoisse des résultats.
c’est la dernière année, l’année que j’aurai redoublée pour n’avoir pas voulu passer certains examens.
Il y a Nathalie F. Nathalie n’était déjà plus aux Dames de Marie. Nous avions fait de la danse ensemble. Plus tard, elle a été danseuse chez Béjart.
Elle est très triste, amoureuse. Je crois que je suis moi amoureuse d’elle. Je suis près d’elle, c’est agréable, elle est triste, je triste aussi. (Plus tard, N. rentrée dans compagnie Béjart). Elle s’approche de l’homme dont elle est amoureuse, il est avec deux autres hommes. Elle lui saute dessus, il est furieux, il s’en va. je l’aime, elle une femme, elle aime, elle, un homme, qui lui en éprouve de la fureur contre elle
Mais l’un de ses amis revient et prend emporte deux books de Nathalie (books de présentation de travaux graphiques. Nathalie pas graphiste : Mireille, l’était.) Nathalie reviendra ensuite, radieuse, parce qu’elle a trouvé du travail grâce aux books. L’homme est maintenant amoureux d’elle et moi je suis très très triste. si BOOK/livre/présentation –> alors travail –> alors amour possible
amour d’un home dont je suis en fait moi amoureuse
Entre-temps, comme voulons retourner au cours, sommes arrêtées dans la cour, parce que très en retard. On nous dit : « C’est pas possible ! On va toutes vous faire redoubler!  » PANIQUE REDOUBLER
il y a un bus qui est cassé. il faut le faire remplacer. nous disons qu’on ne peut pas nous demander ça maintenant, sinon on va se faire encore plus remarquer (comme étant celles qui cassent le matériel même si de ce crime nous sommes innocentes), et sommes encore plus sûres d’avoir à redoubler. BUS CASSE
Finalement, pouvons retourner en classe. Mais la prof avec qui nous avions eu des problèmes (et qui en fait un prof qui ME détestait) est partie. Elle en a eu assez. Elle est remplacée par un petit homme. femme (qui me détestait) remplacée par un homme (insignifiant).

( un homme vient à la place d’une femme)

(et c’est ici que dans le rêve ça passe de NOUS à JE)

Je ne trouve pas de place pour m’asseoir. Je n’arrive pas à prendre de notes. Je me demande à qui je vais pouvoir emprunter des notes ( beaucoup par le passé rêvé de ça, il est vrai que j’avais en réalité beaucoup à le faire, compléter mes notes: je n’allais jamais au cours. les filles au fond n’étaient pas très sympa avec ça. ça devait les énerver que je n’aille pas au cours et que je cherche à ne ne pas en payer les conséquences. d’habitude, je demandais à nathalie, mais je n’étais jamais sûre d’en avoir de complètes. je veux dire que nathalie non plus, ma meilleure amie, ne se montrait pas très « volontaire ». et je n’osais pas trop insister.
le schéma était toujours le même:  » dis, tu me prêterais tes notes? tu peux me les apporter ? – oui oui bien sûr ». et puis, les notes ne venaient jamais. )
pas de place parmi les filles, plus de place, à cause de mes absences ; pas de place, pas de notes.
demande de notes qui n’aboutit pas. comme le début d’une parano
sentiment d’exclusion.
filles et moi nous séparons.
J’essaie de suivre le cours sans prendre note. Debout.
C’est là que je trouve une place auprès de Nathalie. Il y a toutes ces inquiétudes à propos du redoublement. Une fille revient en disant qu’elle a trouvé une place. Je ne sais pas exactement de quoi. C’est lié à l’école et à l’école de Régentes. (ma mère, « régente »). Je me dis mais enfin, nous ne sommes « qu’assistantes-psycho » (!!!)
L’autre trouve du travail. Régente ! comme ma mère = ma mère a du travail
avoir du travail = avoir une place

moi exclue du travail

les filles sont un peu jalouse. une sœur (là, c’est de la vraie romantisation de la part du rêve, parce que des sœurs, aux Dames de Marie, il n’y en avait plus, ou plus qu’une, qui d’ailleurs n’enseignait pas. circulait vieille sans rien faire dans l’école, souriante.) elle lui dit qu’elle a gagné, réussi son année, qu’elle aura donc le travail. Il s’agit de nouveau peut-être de cette Anne-Marie ou Annamaria, celle qui me proposait de se marier avec moi dans le rêve les filles l’école lacan. que dire de cette anne-marie annamaria, c’est une fille très très loin de moi, dont je ne suis pas l’amie pour qui j’éprouve du respect, respect partagé. réciproque, je crois. qui est très « moyenne », sans éclat, sans rien qui ne dépasse, extrêmement sage, en apparence. qui fait tout ce qu’il faut faire. et à qui finalement, les choses réussissent, même si ce n’est pas de façon brillante. elle est gentille.
Puis, il y a l’histoire de Nathalie et de ce type dont elle est amoureuse.
Le rêve finit donc assez tristement pour moi. Je suis seule. JE SUIS SEULE ( barrée des autres filles,
du travail,
d’une place,
de l’amour.)
Et je ne sais pas si je vais redoubler à cause de ce prof qui me déteste, dont je raconte même qu’elle m’a exclue du cours ( et d’ailleurs, c’est même pas sûr qu’elle ne m’ait pas, viré du cours. non, ce n’est pas elle, c’est cette autre prof, qui elle m’aimait. qui m’a exclue de son cours. ha ha. le prof. qui ressemblait à marguerite duras, quand j’y pense.) prof qui ne m’aime pas = prof qui m’aime
prof = celle qui sait
prof m’exclut
celle qui m’aime/me déteste.
prof femme remplacée ensuite par prof homme, insignifiant.
~

Est-ce que tous ces rêves c’est là pour indiquer que le plus dur du mois d’août, c’est ça: septembre qui vient. La rentrée?

les examens de passage. en septembre. celui que je n’ai pas voulu passer sous prétexte que je ne connaissais pas tout.

celui de math où je disais à la prof qu’il ne fallait pas me faire passer, parce que si j’avais tiré au sort l’autre question, je n’aurais pas su répondre, parce que cette démonstration-là je ne savais pas la faire, ou si je la savais, très bien, je n’aurais pas voulu la faire, parce que je ne la comprenais pas.

j’aurais voulu tout (savoir) or pas-tout –> donc, pas digne de passer examens, de réussir

vous savez, les gens disent : « perfectionniste ».

~~~~

Annick vient tout à l’heure, pour le week-end. Je veux auparavant acheter un, des cadeaux pour F, son anniversaire dimanche. J’ai l’impression que je n’aurai pas le temps de travailler, ennuyant.

Notes:
  1. encoignure

    n.f. encoignure [ɑkɔɲyr] (de coin)

    Angle intérieur formé par deux murs qui se rencontrent: Placer un meuble dans une encoignure (coin).Remarque Dans ce mot, -coi- se prononce [kɔ], comme dans cogner.
    On peut aussi prononcer [ɑkwaɲyr] où -coi- se prononce normalement. []

  2. embrasementn.m. embrasement LITT.

    1. Action d’embraser; grand incendie: L’embrasement d’une forêt.
    2. Grande clarté rougeoyante: L’embrasement du ciel au soleil couchant.
    3. Agitation qui conduit à de violents troubles sociaux: Cette loi a engendré de nombreux embrasements dans le pays (effervescence).

    []

  3. embrasure

    n.f. embrasure

    Ouverture pratiquée dans un mur pour recevoir une porte ou une fenêtre: Le chat se tient dans l’embrasure de la fenêtre (encadrement).

    []

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A.-M.

[ 13 septembre 2009 / 28 septembre 2009 ]

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des anna maria ou anne-marie (voir  l’école les filles lacan et dans l’embrasure), il y en a eu plusieurs. j’en retrouve une. la photo ne date pas de l’époque des dames, mais des filles, de la sagesse (2° et 3° primaire). est-ce que nathalie était malade?  nathalie était peut-être souvent malade.

Anne-Marie la sage.

~

de ce court post, je décide du titre : j’écris : A-M et je pense, alors quoi? Anne-Marie Stretter?
A-M Garavello, A-M Stretter…

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retour d’afrique

[ 14 septembre 2009 / 30 mars 2010 ]

rapidement j’ajoute, eau au moulin,  à propos de l’homme revenu, d’Afrique, l’Africain :

  1. le premier homme garçon que j’ai connu (au sens biblique) était MULATRE (albert)
    je m’appelle müller, ça vous fait le « MÜL »
    le fantasme de ma mère : mourir martyre, ne pas, trahir, sa foi. mourir, brûlée, vive sur des
    charbons ardents, à petit feu. ça vous fait « LÂTRE »
    ah ma mère, ce grand amour pré-génial
    ah mon lacan rêvé par moi grand saint et martyr de la psychanalyse
  2. L’A-FRIC
    bon, là c’est compliqué. de fric je n’en ai point et déteste m’en faire. j’ai bien pensé à cette chose dite par miller à l’un de ses cours sur ce qui, selon lacan, pouvait motiver un psychanalyste,  une raison d’être analyste, laquelle ajouta-t-il n’avait pas été la sienne : le fric. j’avais pensé, ha ha, moi qui déteste en avoir, qui n’aime rien tant que d’n’a’voir rien, ça pourrait m’en faire, une bonne de cause, d’être analyste, d’me faire un métier, et c’est peut-être ça, qu’il voulait me dire, l’ex-analyste, quand il ne cessait de me répéter  : vous savez, c’est un métier comme un autre. ha ha, mon indignation. mon petit a me ferait du fric….
  3. Le retour
    ce rêve commence par mon père revenu de la mort. et se termine par la rencontre d’une homme revenu d’afrique ou africain
    l’afrique, la mort (mon grand désir)

bruissements

[ 9 mars 2010 / 24 mars 2010 ]
  • moi qui suis femme d’un seul homme d’un seul travail (sur l’air de fille de minos et de pasiphaé)
  • avais oublié de dire que mon psychanalyste est SUPERMAN (moi qui rêve que deviens SUPERNANA (powerpuff girl), mais c’est un cauchemar et  c’est contre mon gré,

power
puissance

noun

  1. pouvoir
  2. capacité
  3. faculté
  4. énergie
  5. force
  6. puissance
  7. autorités

puff
feuilletée

noun

  1. bouffée
  2. souffle
  3. teuf-teuf
  4. houppe
  5. houppette
  6. bouillon
verb

  1. bouffer
  2. souffler
  3. haleter
  4. faire gonfler
  5. parler avec méprise
  6. hérisser
  7. faire mousser

, me the unknown powerpuff girl

catégorie: blog note, rêves