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Les livres ou la vie (4) – La lettre perdue

[ 6 mars 2008 / 21 novembre 2008 ]

De la réunion à l’intersection, de l’aliénation à la séparation. Dans l’aller vers la séparation.

Lacan Jacques, Séminaire XI, p. 194

Tandis que le premier temps [l’aliénation] est fondé sur la sous-structure de la réunion, le second est fondé sur la sous-structure qu’on appelle intersection ou produit. Elle vient justement à se situer dans cette même lunule où vous retrouverez la forme de la béance, du bord.
L’intersection de deux ensembles est constituée par les éléments qui appartiennent au deux ensemble. C’est ici que va se produire l’opération seconde […] Je l’appellerai, introduisant ici mon second nouveau terme, la séparation.

Nous y sommes, m’étais posée la question de ce qu’il y aurait eu dans l’intersection des Livres et de la Vie. Ce qu’ils auraient eu en commun.

Je reprends mon petit schéma :

les-livres-ou-la-vie

Dans l’intersection, la « lunule », ce qui est commun à la vie et aux livres, d’instinct, à la va-comme-je-te-pousse, je dirais la lettre. (Ce qui se perd, ce qui se récupère, la lettre, le réel de la lettre.)

pomme, pommeau

[ 11 juin 2008 / 24 novembre 2008 ]
la cane de jeanne

la cane de jeanne

conclusion de la séance d’hier : je ne sais pas quoi faire de ma vie, je ne sais plus du tout. curieusement, m’en sens libérée. loin de ces lourdes histoires auschwitziennes et autres « lacan-dla-mort » (le plaisant docteur g. me dira plus tard : « après les camps, la libération, c’est logique, c’est logique»).

je dis à l’analyste que l’image du rêve des « corps allongés morts passés à la douche » m’avait fait pensé, après-coup, à une photo de cadavres alignés, retrouvés à Auschwitz ; cette image qui maintenant s’impose. il me parle de cette cadavérisation dans le rêve comme d’une défense contre le grouillement de la vie (« ça bouge, ça bouge! »)

à propos du rêve surtout, cela qui dédramatise, ce que je n’avais pas vu et dont l’analyste s’est étonné  ( ou a fait semblant de s’étonner) : le pommeau de douche ≈ le pommeau du téléphone !!! ( ce coup de fil que je m’étais vue invitée à lui passer tous les jours).

NB: se défendre contre la jouissance / s’il est possible de comprendre pourquoi elle est serait s’avère si HORRIfiante.