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(via f3tisha) + ∞ modernité sujet doute pensée le sujet du doute, le sujet moderne (descartes… le sujet de la pensée)
+ ∞ doute modernité “ Cependant, la vérité de l’être-moderne tient à l’interrogation, celle en particulier, chez Barthes, de l’imposture : “Et si je me trompais? et si on se trompait?
— De la pensée comme autofiction, Bernard Comment, Le magazine littéraire n°482 + ∞
veronique : je veux dormir
+ ∞ aléatoire autofiction inconscient réalité écriture automatique spontané “ « je n’ai jamais réussi même dans mes rédactions à l’école, à savoir comment j’allais terminer mon récit. Je me suis lancée dedans sans savoir ce que j’allais raconter, quelle serait la fin. […]» Nous réalisons à travers une telle déclaration que Guène s’adonne à l’écriture de l’inconscient à la manière de l’écriture automatique[…]. L’histoire se crée d’elle-même avec aucune prévision, nulle programmation, l’aléatoire y est le seul pivot. En outre, ce coté instinctif de l’écriture coïncide souvent avec les détails les plus simples de la réalité. Guène en fait part également : « Ce qui compte aussi pour moi, ce sont les petites choses de tous les jours. Je trouve d’ailleurs intéressant le regard qu’on porte sur les choses, et c’est ce regard que je fais voir dans mon texte». En effet, dans Kiffe kiffe demain la narratrice évoque souvent des détails de la vie quotidienne qui semblent n’avoir aucun rôle dans la progression de l’histoire mais qui représentent des ingrédients parfumés d’un moment présent. Guène nous a bien montré que la vie n’est pas vue seulement à travers les moments forts mais la réalité devient plus réelle à l’évocation des détails de la vie les plus insignifiants. Donc, Kiffe Kiffe demain, récit spontané soumis à la force libératoire de l’inconscient ne donnerait-il pas l’une des plus belle forme de l’autofiction ? Car justement l’autofiction se développe dans cet « espace sans limites et comme indéterminé de la littérature moderne».
(via f3tisha) |
Essai sur l’autofiction Il s’agissait donc d’intégrer le discours de l’inconscient dans les écrits autobiographiques afin de parvenir à la réunification ou plutôt à la coexistence d’un Moi. Sans forcément transformer l’écrit autobiographique en divan psychanalytique, il fallait s’efforcer de faire surgir ce que Sarraute appelle des “tropismes” et Perec “ces brumes insensées où s’agitent des ombres”; créer une voix qui soit autre.
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too much / not enough
“ L’autofiction doubrovskyenne ou stylistique (Laurent Jenny), lâche ainsi la bride du langage et se donne aux sensations déchainées d’un inconscient spontané, seule l’écriture rendrait ainsi compte d’une réalité foisonnante de détails subtils. Ainsi, à la différence de l’autobiographie mise au crible de la conscience, l’autofiction serait « l’autobiographie de l’inconscient». L’écriture autofictionnelle est donc d’une inspiration psychanalytique, c’est une écriture associative, écriture de cure, une écriture de confession et de confidence où se donne à nue une profondeur d’un Moi en émoi. C’est ainsi qu’écrire une autofiction ne nécessite pas d’avoir une vie exceptionnelle ou un style littéraire admirable. Mais, il suffit juste de savoir s’abandonner entièrement à l’ivresse de l’écriture sans même chercher à se relire ainsi qu’à la manière des surréalistes, écrire le moment présent, retracer ses souvenirs, peindre ses fantasmes en soumettant le tout à la logique du désordre de la mémoire. Toutefois, par son souci de simplicité et de spontanéité accrue ainsi que son ouverture à un large public, l’autofiction se retrouve souvent qualifiée de genre bas «presque infra-littéraire, à la portée de tous les inconscients et de toutes les incompétences stylistiques». L’absence de soin d’écriture et la valorisation d’un langage débridé ont poussé certains à la qualifier encore de «genre pas sérieux». — L’aventure scripturale au coeur de l’autofiction dans Kiffe kiffe demain de Faiza Guène
“ L’autofiction, c’est transposer sa vie dans le champ de l’impossible, celui de l’écriture, un lieu qui n’aura jamais lieu… C’est, en quelque sorte, l’énonciation elle seule qui est fiction dans le livre.
— Céline Maglica, « Essai sur l ‘autofiction », art. en ligne : http://www.uhb.fr/alc/cellam/soi-disant/01Question/Analyse2/MAGLICA.html + ∞ décentré torsion
“ «le discours décentré» : «Tout texte qui, par rapport à une langue commune et une culture centripète, maintient des décalages idéologiques et linguistiques. Il s’agit de textes qui sont produits à l’intérieur d’une culture par des écrivains partiellement exogènes à celle-ci, et dont le débord (à la fois celui du texte et celui de l’écrivain) exerce une torsion sur la forme et la valeur canoniques du message».
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les gangs+ ∞
« Marie Darrieussecq: Je est unE autre, ou pour qui elle se prend. » Conférence sur l’auto-fiction prononcée par Marie Darrieussecq à Rome en janvier 2007.Feb 21 2009 ∞
triste à mourir, je bois du mauvais vin
+ ∞ Doubrovsky autofiction hors-temps séduction Céline Maglica
C’est drôle qu’une fois de plus reviennent ici des termes, parlant de l’autofiction, qui sont ceux qui me turlupinent pensant aux blogs : séduction, certainement ; présence (dite complice) du lecteur qui quant à moi me rendrait plutôt parano, mais on la vu aussi avec comment s’appelle-t-elle déjà, bon, je dirai XY; enfin, hors-temps, appelé ici temps créé, c’est joli, quand je pencherais à penser à du temps perdu – à ce temps vertical, aussi, celui que j’ai parfois appelé le temps de la jouissance.
+ ∞ link
+ ∞ Jacques Brou pensée
je pense que c’est magnifique (et à novarina) mais comme je suis moi-même très triste, je suis triste, aussi, de ce triste texte, je suis triste pour cet homme triste et je suis triste de ma triste tristesse. je pourrais être heureuse qu’il y ait quelqu’un de triste de presque aussi triste que moi, mais qui le dit bien, des années et des années dites, de tristesse. et je crains de ne pouvoir acheter ce livre qui risquerait de me. ou peut-être, qu. Comments not allowedAjouter au panier
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Fev 22 2009
l’écriture n’est pas la vie
+ ∞ autofiction impossible lieu écriture énonciation
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Car on ne détruit pas ce qui semble déjà détruit
Feb 20 2009
∞ autofiction lecteur pacte séduction Céline Maglica
“ Si ce projet (l’autofiction) plaît malgré tout, si de plus en plus d’étudiants consacrent des années de recherches à cette notion, c’est qu’elle fait plus qu’établir un pacte de lecture – devenu obsolète -, elle revendique un mode de séduction. Le lecteur fait partie intégrante du livre, il est pris dans la fiction, dans cette voix qui se disperse. Ainsi, l’autofiction ne fait pas que briser les catégories fermées ou ébranler les codes de l’autobiographie : elle renouvelle le pacte et le mode de lecture. […]
— Essai sur l’autofiction, Céline Maglica
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23 Fév 2009 @ 12:42 | | 2 commentaires | catégorie: sur l'autofiction