Berlinpinpin I (que je peigne peigne peigne)
Premier août 2009 – 23h59
Disais donc pas trop contente d’être revenue de Berlin.
A Berlin fort impressionné par une exposition → Ici les noms des peintres dont je ne me souviens pas.
Berlin / couleurs
Paris / gris
Ce soir, F nous emmène boire un verre tous les 3
dans sa gentillesse nous invite à boire un à verre à
Bastille. C’est pour faire « façon-Berlin ».
Passés à Châtelet (Les Halles) aussi. Là, il dit : A Berlin ça nous aurait plu. Faux faux faux je lui dis que non.
Une exposition sur les rêves.
Une exposition sur les rêves. Que je trouve si belle. J’achète le catalogue. Quel est le nom de ce peintre? A Berlin, pensé alors que ne ferais plus du tout d’internet, plus rien sur un ordinateur, plus rien qui soit « … » → mot qui manque
pensé que
je ferais volontiers de la peinture.
Mais, comme je le disais ce matin, impossible d’en seulement former le projet (l’engagement, la trahison).
Je n’ai plus confiance en moi. Et ce « comme mon père ». Père Jacques. Frère Jacques.
Pensé alors – je ne ferais de la peinture que parce que j’en ai envie, que parce que cela me plaît. Je voyais les peintures, et il me semblait que c’était cela qu’elles me disaient. Qu’elles ne pouvaient avoir été peintes dans d’autre optique que celle-là.
ERNST . MAX . (le nom!)
est-ce qu’on ne pourrait pas faire cela. Peindre vraiment n’importe quoi, pour le seul bonheur de peindre. J’ai pensé aussi, plus tard : l’étude. L’étude, l’effort, l’application.
~
Mais à Berlin aussi partout l’histoire et la nation et le passé et la guerre – et l’histoire inventée et l’histoire réinventée – et l’histoire scénarisée, mise en scène, enjolivée – et l’histoire qui n’est pas avalée. Oui, trop d’histoires (dont tous, touristes, de tous pays semblent friands) et trop de touristes pour les gober. Et encore trop et trop de bonne conscience (mur, stasi, monuments commémoratifs, tout mélangé).
Mais les bars si conviviaux et les plantes et les jardins.
La ville s’appliquait à se mettre en bière. Se couvrir d’un saint suaire. C’est ce qu’on se dit parfois. Dans les chemins trop touristiques. Que la ville va vers sa fin à faire commerce de son histoire. Et qu’elle sert une politique qui n’est que capitaliste. C’est ce qu’on se dit parfois. J’ai pu me le dire au bord des larmes. La ville existe tellement fort. Tellement occupée à cela, à s’affirmer, ou qu’est-ce qui cherche à s’y affirmer, apparenter – capitalisme, capitalisme, capitalisme. Il a dû se passer quelque chose, là. Tout de même. Je ne saurai probablement pas quoi.
Mais les bars si convi
Nous étions au Grand Hôtel Esplanade. Dans le quartier Diplomatique.
Nous y avons nagé aussi, aussi souvent que possible, à la piscine. Pour Jules.
C’est vrai que j’ai acheté le catalogue de cette exposition que j’aimais tant.
Fumé, délicieusement. Jamais plus de 2 cigarettes. Et sur la terrasse de l’hôtel. Bu. Mangé. Acheté une robe, une belle robe. Et je suppose que j’ai
beaucoup grossi.
~
Ce soir vu « L ‘audience» de Marco Ferreri. Long beau. Je voudrais tout savoir de ce film. D’une façon générale je voudrais savoir plus.