je m’accrochai à la statue d’un ange dans le cimetière

 » […] J’entrai dans son bureau, et elle s’intéressa à deux interprétations dans ma cure. A l’âge de 5 ans, un jeune homme qui était pour moi comme un père, mourut le mien venant d’émigrer en France.  Après l’enterrement, je m’accrochai à la statue d’un ange dans le cimetière, et refusai de partir. Pendant longtemps, dans une analyse précédente dont j’ai parlé au cours des Journées, cela avait été interprété comme la peur de la mort. Une scansion de Jacques-Alain Miller a inversé l’interprétation et fait apparaître le désir d’y rester ou plutôt sa jouissance, la pulsion de mort.  »

Francesca Biagi-Chai : Le voile soulevé – Journal des Journées n°60

20 Nov 2009 @ 11:25 | | catégorie: psychanalyse