Expo d’hier, The museum of Everything, un mot, rapide

Publié le Catégorisé comme art

Beaucoup de textes affichés, des adresses, des suppliques.

J’ai pensé naïvement que c’était peut-être ça aussi l’art qu’on ne dit plus naïf brut :  naïvement écrire et exposer des textes qui comptent pour soi,  des pensées que l’on a.

Naïveté de l’art brut, « outsider », qui va directement straight to the point,  sans détours.

En quoi consiste les détours de ceux qui en font ? Délices d’interprétations?

Qu’est-ce qui me retient d’écrire des mots et de les mettre au mur ? De figer leur nature d’objet? Une de leurs natures d’objet.  Ah non, je n’aimerais pas m’exposer aussi crûment. Je ne pourrais pas.

Ce rappel,  également :   Faire,  gratuitement. Donner seulement une existence matérielle à ce qu’on a en tête.

Moi qui suis en ce moment si soucieuse préoccupée émue de ce qui y arrive encore à trouver forme matérielle.

Matériel étant ici opposé au virtuel,  au click et au  scroll.

Nostalgie ravivée de la main de l’homme.

Hé, au nom de quoi ? De quel survivant  idéal ? De quelle peur ou du souvenir de quel corps ? Celui qui à la matérialité n’échappe pas.

Willem Van Genk (1927-1925)

Willem Van Genk (1927-1925)
Willem Van Genk (1927-1925)

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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