j’avais marché longtemps, le jour était tombé sans que je m’en aperçoive. quand survint un bruit extraordinaire. c’était face à moi. j’eus beau scruter, c’était regarder le noir dans le noir, étendue verticale, mur vivant, immobile, d’où émanait un rugissement.
j’étais arrivée face à la mer. et c’était comme si je contemplais l’immensité de son son opaque.
si je n’eus pas peur, je fus prise d’un sentiment d’étrangeté, en un instant habitée par ce mur jusque là insoupçonné. je ne fus pas longue à reprendre le chemin de l’hôtel.
c’était le premier jour des vacances. le premier soir.
S’abonner
Connexion
0 Comments