Long rêve – Rêvé que JC, à qui j’ai proposé d’être +1 1 du blog escapades, avait « récupéré » l’appartement dans lequel j’avais déjà beaucoup travaillé, commencé à peindre les murs en vert (le vert de notre appartement en fait, le vert de mon premier blog, to be or, abandonné), que j’avais commencé à repeindre mais pleine de doutes, qui était face à la mer, grande fenêtre sur la mer, mais que j’avais dû abandonner… raisons oubliées , était occupé par lui et… sa femme, lui nouvellement marié. Ils avaient terminé les travaux, c’était magnifique. Mais l’appartement était vide, quand je l’avais laissé plutôt encombré de meubles. Le prix de l’appartement n’avait pas été augmenté. Comme je l’avais fermé en le quittant, je me demandais un peu comment ils s’y étaient introduits.
Notes:
- « La juste mesure pour un cartel, c’est quatre ou cinq personnes qui se choisissent un plus-un. Il n’y a pas dans les textes de Lacan d’indication sur les modalités de choix. Pas de règles strictes, pas de formalisme.
En 1964, dans son « Acte de fondation », Lacan dira que c’est autour du plus-un que se fait la conjonction des quatre.
En 1980, à la fondation de l’ECF, Lacan précisera : « La conjonction des 4 se fait autour d’un plus-un qui, s’il est quelconque doit être quelqu’un ». Quelqu’un qui a la charge « de veiller aux effets internes de l’entreprise, et d’en provoquer l’élaboration. » Voilà la fonction essentielle du plus-un : inciter à l’élaboration, sélectionner, discuter l’issue à réserver au travail de chacun. C’est ce que nous rappelle Jacques-Alain Miller dans un article intitulé : «L’élaboration provoquée ». (Lettre Mensuelle n°61).
[…]
En 1975, aux Journées des cartels, Lacan nous rappelait que la psychologie du groupe nécessite un leader « mais pour qu’il en subvertisse la fonction… Au lieu de gonfler le leader, il faut au contraire l’amincir, le réduire au minimum, en faire une fonction permutative, qui plus est » précisera-t-il. Il peut en effet être l’un quelconque des quatre. Il suffit qu’il s’ajoute aux quatre, sans faire nombre.
La fonction du plus-un est de conduire le travail de ses membres jusqu’au produit propre à chacun. Ce terme de «produit» ne préjuge d’aucune évaluation, produit n’est pas forcément œuvre, il n’est pas forcément destiné à la publication. L’important est que cela fasse progresser celui qui écrit. C’est une nécessité d’aboutir à ce qu’une mise en forme même minimale se dépose sur un papier. C’est à cela que le plus-un s’attelle : inciter, stimuler, provoquer, soutenir l’élaboration, réveiller du sommeil dogmatique, du dire tous pareil, du sens comme Un… Encore faut-il y consentir et ne pas refuser son opération… »
Claude Quénardel sur le site de l’Ecole de la Cause freudienne : http://www.causefreudienne.net/index.php/etudier/cartels/comment-faire-bon-usage-du-cartel [↩]