Depuis que je diminue les doses d’antidépresseurs, je suis nettement moins fatiguée. J’envisage de reprendre des études d’éducateur spécialisé. Et, j’ai postulé il y a deux jours pour un boulot d’assistante de direction dans une association qui m’intéresse vraiment beaucoup. Mais ne pas trop espérer.
C’est les vacances, Jules est à la maison, je ne sais pas trop quoi en faire…
Chester sur mes doigts de pied.
Cette nuit, rêve. Sur une scène. De spectacle. Celle de l’École des Filles de la Sagesse. Fête d’une royauté, d’un royaume. Ou d’une école de psychanalyse. Avec JAM. Un lustre se trouve en dehors de la scène mais son image « en 3D », fantomatique, est projetée au-dessus de la scène. En très grand, trop grand pour moi. Des objets du monde réel s’y mêlant. Éblouissement pour tous, tout le monde trouve ça magnifique, dans le monde également. Mais le lustre disparaît, je crois, volé. Je trouve qu’ils en font trop. Pour dire leur désespoir, pour retrouver le coupable. Font une sorte de grande danse de désespoir. En costume d’époque (18ème).
Lambert arrive en mauvais état, avec sa première femme, la médecin.
Il a eu un infarctus, pourrait en ravoir un.
Danses grandioses sur la scène, mais toutes un peu ratées. JAM/roi/metteur en scène/chef . Pas content que je sois là /je me mêle à la scène mais pas de costume.
Pas de bas, de vêtements pour le bas du corps, en culotte. Débandade sur la scène, scène se défait, j’essaie de m’esquiver en douce, et sans qu’on ne s’aperçoive que moi pas habillée.
Dans ce mouvement que je tombe sur Lambert qui va très mal, en position fœtale, en couches, sa femme me le confie. Me dit de l’amener à la clinique. Suis avec ma mère. Je voudrais ne pas devoir m’en occuper, mais je n’y échappe pas. Toujours embarrassée de n’avoir pas de culotte.
Lambert, amant lorsque j’avais (24 ans?) Alcoolique. C’est très réducteur, évidemment de dire ça. Mais ça a fait la matière d’une grande partie de mon analyse, le fait que je ne rencontre que des alcooliques… Et ça a été « guéri » d’ailleurs par l’analyse. Ça s’est arrêté, je ne suis plus tombée amoureuse d’alcooliques, et s’ils continuaient à me « repérer », je n’étais plus sensible à leurs charmes… L’alcool/l’école… Je ne suis pas encore arrivée à me passée d’école… puisque je peux envisager y retourner. Puisqu’il m’est si difficile de penser que je puisse relancer, redémarrer quoi que ce soit sans passer par cette case, « école ». Apparemment celle de la Cause freudienne a perdu de son lustre, à mes yeux. Et je n’ai toujours pas de culotte. :)
Bravo ! Sans culotte mais bien culottée… L’école a enfin perdu de son lustre, mais pour éviter qu’elle reste dans son lucre ou qu’elle tombe dans le stupre à éviter la luxure, elle a besoin de ses « ex » ou futur « ex » bien intentionnés pour lui en faire voir de toutes les couleurs, qu’elle reconnaisse ses erreurs et qu’elle en réponde, car si c’est l’erreur de bonne foi qui est de toute, la plus impardonnable, dixit Lacan, elle n’est cependant pas sans responsabilité.
S’en passer sans s’en lasser, lui ouvrir les yeux à l’évidence pour la servir quand elle se prend pour Providence, œuvrer avec pertinence, est un choix à la limite pour une situation paradoxale.
Reprendre les rênes de sa volonté, arrêter le jeu de l’aliéné que l’école impose à l’analysé, retour à la réalité pour faire mentir le Maître vénéré (mais non initié :-).
Bonne rentrée