J’ai commencé à diminuer les doses de Paroxetine. Pas de beaucoup : je suis passée de 1, 5 à 1. C’est moi qui ai voulu ça. Je me trouvais trop fatiguée et déprimée. Il ne me semblait plus que les médicaments puissent y faire grand chose. A la question du Dr G, j’ ai répondu que c’était sans doute dû au fait que j’avais totalement renoncé à être psychanalyste. Tout du moins que je m’y efforçais et tentais de trouver du côté du zen une autre issue. Eh bien, si le zen peut m’apporter certaines consolations et me donner le sentiment d’une issue censée possible et belle. Il n’a pas empêché que je me trouve fondamentalement déprimée. Puis, de toutes façons, je manque fondamentalement de persévérance. A quoi ce sont ajoutés les symptômes de la ménopause et ce sentiment que c’en était fini d’un corps, que je rentrais dans un autre corps.
Mois : juillet 2014
le lustre volé
Depuis que je diminue les doses d’antidépresseurs, je suis nettement moins fatiguée. J’envisage de reprendre des études d’éducateur spécialisé. Et, j’ai postulé il y a deux jours pour un boulot d’assistante de direction dans une association qui m’intéresse vraiment beaucoup. Mais ne pas trop espérer.
C’est les vacances, Jules est à la maison, je ne sais pas trop quoi en faire…
Chester sur mes doigts de pied.
Cette nuit, rêve. Sur une scène. De spectacle. Celle de l’École des Filles de la Sagesse. Fête d’une royauté, d’un royaume. Ou d’une école de psychanalyse. Avec JAM. Un lustre se trouve en dehors de la scène mais son image « en 3D », fantomatique, est projetée au-dessus de la scène. En très grand, trop grand pour moi. Des objets du monde réel s’y mêlant. Éblouissement pour tous, tout le monde trouve ça magnifique, dans le monde également. Mais le lustre disparaît, je crois, volé. Je trouve qu’ils en font trop. Pour dire leur désespoir, pour retrouver le coupable. Font une sorte de grande danse de désespoir. En costume d’époque (18ème).
Lambert arrive en mauvais état, avec sa première femme, la médecin.
Il a eu un infarctus, pourrait en ravoir un.
Danses grandioses sur la scène, mais toutes un peu ratées. JAM/roi/metteur en scène/chef . Pas content que je sois là /je me mêle à la scène mais pas de costume.
Pas de bas, de vêtements pour le bas du corps, en culotte. Débandade sur la scène, scène se défait, j’essaie de m’esquiver en douce, et sans qu’on ne s’aperçoive que moi pas habillée.
Dans ce mouvement que je tombe sur Lambert qui va très mal, en position fœtale, en couches, sa femme me le confie. Me dit de l’amener à la clinique. Suis avec ma mère. Je voudrais ne pas devoir m’en occuper, mais je n’y échappe pas. Toujours embarrassée de n’avoir pas de culotte.
Lambert, amant lorsque j’avais (24 ans?) Alcoolique. C’est très réducteur, évidemment de dire ça. Mais ça a fait la matière d’une grande partie de mon analyse, le fait que je ne rencontre que des alcooliques… Et ça a été « guéri » d’ailleurs par l’analyse. Ça s’est arrêté, je ne suis plus tombée amoureuse d’alcooliques, et s’ils continuaient à me « repérer », je n’étais plus sensible à leurs charmes… L’alcool/l’école… Je ne suis pas encore arrivée à me passée d’école… puisque je peux envisager y retourner. Puisqu’il m’est si difficile de penser que je puisse relancer, redémarrer quoi que ce soit sans passer par cette case, « école ». Apparemment celle de la Cause freudienne a perdu de son lustre, à mes yeux. Et je n’ai toujours pas de culotte. :)
le rapport à l’argent peut se présenter comme l’une des figures du réel pour un sujet…
« Par son attention précise au détail clinique, Francesca Biagi-Chaï, dans les quatre cas présentés, a attiré notre attention sur certaines de ses occurrences.
L’un de ceux-ci illustrait en quoi le rapport à l’argent peut se présenter comme l’une des figures du réel pour un sujet. Certaines modifications de son statut dans l’existence, sa contingence, peuvent le conduire sur les rives du passage à l’acte, comme l’illustre le cas des sœurs Papin, relu pour nous par Francesca Biagi-Chaï à la lumière de cette clé ; ou au contraire, témoigner d’une forme de séparation, lorsqu’enfin, il consent à un boulot « alimentaire », produisant dans le même mouvement un écart -réel- d’avec l’Autre parental qui jusque-là avait subvenu à ses besoins. »
Source : Nadine Page dans un article là : http://www.ch-freudien-be.org/2013/12/courrier-retours-de-laprs-midi-du-cpct-de-bruxelles/
Sans titre
< 24.7 Jules, Journal : « On peut faire ce qu’on veut avant la fin du monde. C’est ça qui m’intéresse le plus avec la fin du monde. » >
La forme actuelle du capitalisme est un capitalisme de la liberté de choix – nous devons choisir pour ne pas devoir décider.
The decision decides on the impossible. That distinguishes it from the choice. Whereas choosing means selecting from given options or possibilities, deciding means voting for an option not given. The current form of capitalism is a capitalism of freedom of choice – we are to choose so as not to decide. The current form of capitalism places the subject before an immense number of options, selling the ability to choose between them as freedom. Freedom in capitalism is freedom of choice. A decision, however, breaks with the system of given options.
La décision décide de l’impossible. Ce qui la distingue du choix. Là où choisir signifie choisir parmi un certain nombre d’options ou de possibilités données, décider signifie élire une option qui n’est pas donnée. La forme actuelle du capitalisme est un capitalisme de la liberté de choix – nous devons choisir pour ne pas devoir décider. La forme actuelle du capitalisme place le sujet devant un quantité immense d’options, lui vendant la possibilité de choisir parmi elles comme étant la liberté. La liberté dans le capitalisme est la liberté de choisir. Une décision cependant rompt avec le système d’options données.
Marcus Steinweg
(Facebook, le 29 juillet, 21:22)
La traduction est de moi. Mon anglais est trop pauvre, il faut que je traduise pour comprendre.