chère meda, chère géraldine, chère dominique, chère catherine,

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie, correspondance Étiqueté

sommes à paris depuis hier, repartons demain à bruxelles. mère a eu un accident au genou, s’est fait opérée, allons la voir donc. en aura pour 3 mois de revalidation dans un centre qu’il reste encore à trouver. elle était tombée pendant l’entracte du concert que mon frère jean pierre avait organisé à edinburgh. il a fallu la rapatrier à bruxelles où elle a été opérée en urgence (rotule en trois morceaux). cela m’a bien sûr beaucoup troublée, mais l’opération s’est bien passée et sommes restées en contact téléphonique elle et moi tous les jours depuis son réveil. (cet événement, couplé à une aggravation de l’état de mon oncle Robbe, son frère, a renforcé un moment ma sauvagerie.)

je vais bien. sommes restés plus longtemps que prévu à donnery où j’ai beaucoup « jardiné » – c’est-à-dire débroussaillé, taillé, coupé, arraché, etc. essaye de retrouver tracé original des chemins du jardin de 3 hectares 5, or de nombreuses plantes ont poussé, des « mauvaises » herbes, du lierre, des mûres, des arbres. la plante de mûre peut prendre une taille inimaginable. j’ai donc beaucoup manié toutes sortes d’instruments jardiniers, dont je ne connais le nom que d’un seul : le râteau. ah ! et le coupe-branche aussi. et puis une charrette empruntée à un voisin, monsieur Labbé. je regrette de ne pas avoir eu de scie ni de faux ni de sécateur ni de gants. il m’est arrivé de découvrir des roses sous un fouillis de branches. ça m’a bien plu, je n’ai pas vu le temps passer. chester, ça lui a plu aussi, c’est un bon chat.  il n’a pas tout le temps fait beau, ce qui était bien. j’ai grossi d’un kilo parce que je me suis autorisée des desserts, mais je l’ai déjà reperdu.

j’ai  été obligée d’acheter un pantalon et un pull des soldes orléanaises. étions partis jour de grande chaleur qui ne s’est pas prolongée.

jules va bien. il a pataugé un moment dans une piscine en plastique où il m’est arrivé de le rejoindre. il a trouvé une Xbox 360 dans la maison, à laquelle il a pu jouer une journée entière un jour de paresse chez moi où frédéric était allé travailler à paris. frédéric a pu travailler un peu à son nouveau disque, peut-être pas suffisamment à son goût.

des rêves toutes les nuits, et récemment d’étranges migraines. lis le « traité du vide parfait ».

plus tard, nous partirons pour la canicule napolitaine,

je vous embrasse bien fort,

aujourd’hui c’est lessive, repassage, réservation de billets et valises,

véronique

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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