interlude 1 – j’ai vu des femmes comme des chosettes dans l’avalyse, comme des enfants sans père.

11 mars 2018 | mars 2018 | brouillonne de vie | , |

rêve
– les chosettes sont dans l’avalyse, toutes les chosettes.
avertissement
– le baiser de l’osier est un brasier.
rêve (suite)
– les chosettes en fait ce sont des femmes.
il est dit: elles sont rangées dans l’avalyse, comme des chaussettes, comme des enfants sans pair, on ne les entend pas parce que le couvercle est refermé sur elles.
addendum
– l’avalyse est non en cuir mais en osier.
doute : et si on ne les entendait pas uniquement parce qu’elles n’avaient RIEN à dire.
résultat dans la réalité
– grande ire.
va va va vol et nous venge
(longtemps, folle, j’écrivis des lettres sans double.)

rêve, aucun souvenir.

me réveille,
vois image de mon rêve: groupe de femmes. pense : femmes comme posées rangées dans valise, comme des enfants sans père et parce qu’il y a un couvercle on ne les entend pas. 

à donn, valise en osier où j’ai mis linge sale, où autrefois mettais mes chaussettes. encore aujourd’hui range mes chaussettes dans valise, mais dans une autre valise, en cuir. 
femmes comme des enfants sans père, des chaussettes hors paire, sans double, sans pair

osier, oser, baisier, brasier
il me dit baiser, je ne dis brasier.
je n’ai osié.

j’ai pensé hier qu’il fallait que je commence ma valise
mes mots comme des valises.
toujours détesté faire valises.

(va cours vole et nous venge) 

l’avalyse 
les chosetttes 
j’ai vu des femmes comme des chosettes dans l’avalyse, comme des enfants sans père.  

(quel objet est sans double : mes lettres le furent longtemps.)

l’écriture du symptôme

26 mars 2018 | mars 2018 | brouillonne de vie |

hier lundi, vu analyste HB.

ne pas perdre mon temps mon espoir à chercher à rassembler mes idées. tout dans l’épar, dans et par, dans et par l’épar. l’essentiel c’est de surmonter les vides, ni s’y arrêter ni tomber, sauter. n’importe comment.

mais pourquoi avez-vous arrêté de travailler, avez-vous laissé votre métier, perplexité, perplexité, mais parce que je n’y arrivais, y arrivais plus, plus le moindre faire, aucun, telle que me voyez là, suis là à la reconquête du faire.

l’écriture, ce qui s’est passé, si je n’ai plus écrit de fiction, c’est que je suis tombée amoureuse du symptôme, il me fallait, me faut, me fallait, inlassablement, tenter de restituer rendre cette écriture, je suis tombée amoureuse de l’écriture du symptôme. elle seule encore à mes yeux d’une quelconque valeur, intérêt, passion. j’ai tenté de redoubler dans l’écriture l’écriture du symptôme. 

 

 

 

 

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