8 juin 2018 22h54

vendredi soir 

pas dire grand chose, si ce n’est que HP disait que partir en Auvergne, ça serait comme un passage à l’acte. Et elle se trompe, je crois. Elle disait que je ne connais rien de Nathan, qu’avec Édouard j’avais construit quelque chose. 

avec Nathan tout était beau et facile. nous n’avions aucun mauvais souvenir, aucune inquiétude. du moins quand nous nous voyions. je n’arrive pas à écrire beaucoup plus.

première leçon du Séminaire XXIII Le sinthome, « la difficulté d’arracher l’obsessionnel à l’emprise du regard »

« Lacan indique dans la première leçon du Séminaire XXIII Le sinthome, « la difficulté d’arracher l’obsessionnel à l’emprise du regard », ce regard de l’Autre qui fonctionne comme un Maître, comme Jacques-Alain Miller a pu l’évoquer, et qui lui permet de situer son propre regard : un regard auquel il se mesure en permanence. Raison pour laquelle Lacan évoque ici la fable de La Fontaine dans laquelle la grenouille voulait se faire aussi grosse que le bœuf. »

https://www.lobjetregard.com/2016/08/22/sous-lemprise-du-regard-par-fabian-fajnwaks/

interlude 2 : s’en sortir en sautant par la fenêtre

Dans un panier de voyage en osier que j’ouvre, découvre chatte, petite chatte réduite, complètement réduite, devenue toute petite, les entrailles à l’air, ouvertes, sans plus de membres, semble-t-il, c’est une vraie torture. 

C’est une mère, elle a ses petits, trois, très petits, des fœtus pratiquement, alignés.

C’est un énorme chat, qui est aussi dans le panier, qui lui a fait ça, c’est un monstre, il occupe tout l’espace du panier. il fait peur. 

Je referme le panier.

D’autres animaux subissent un sort analogue.

Je pense qu’on ne peut laisser cette petite chatte dans cet état. Je crois qu’il est question qu’elle pourrait s’en sortir en sautant par la fenêtre. Je ne sais pas quoi faire, en réalité je suis effrayée, j’ai peur du monstre chat. J’arrive à sensibiliser Frédéric au problème, lui qui au départ s’en fout. Il dit qu’on va ouvrir la cage, prendre le gros chat et le jeter par la fenêtre, par dessus le balcon. Je crois qu’il le fait.  Je pense que les petits vont mourir. Et je ne sais pas ce qu’il advient de la mère, de la petite chatte. Peut-être que c’était elle le monstre. Peut-être qu’elle est morte. 

Quand je raconte ça en séance à mon analyste, elle me dit que cela lui dit que je suis très angoissée. Je réponds qu’en effet. D’autant plus que les vacances approchent.  Elle me donne un RV plus rapproché pour préparer ça. je lui en suis reconnaissante. 

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