mélancolie
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19.08.22 Je rouvre le blog (en ayant exclu plusieurs catégories à la publication) dans le but de comprendre(!) l’inhibition mélancolique. Je doute que j’arrive à progresser en ce sens, cette inhibition ayant largement pris possession de ma vie.
Mélancolie et psychose ordinaire, Sophie Marret-Maleval
Freud insiste ainsi sur le caractère d’énigme de l’inhibition mélancolique (Freud, « Deuil et mélancolie » Métapsychologie, Paris, Gallimard, coll. Idées, 1968, p. 152.) ; il laisse déjà entendre que les troubles de l’imaginaire affectent le sens.
Dans « Deuil et mélancolie », Freud caractérise la mélancolie par une dépression profondément douloureuse, la suspension de l’intérêt pour le monde extérieur, la perte de la capacité d’aimer, l’inhibition de toute activité, la diminution du sentiment d’estime de soi qui se manifeste en autoreproches ou auto-injures pouvant aller jusqu’à l’attente délirante du châtiment. Il différencie la mélancolie du deuil à partir du manque d’estime de soi, qui fait défaut dans le deuil (Freud, Ibid., p. 148-149). La mélancolie est rapportée à la perte d’un objet aimé ou à une perte d’une nature plus morale.)
Freud constate qu’il est parfois difficile de reconnaître ce qui a été perdu. Il indique que la perte de l’objet est «soustraite à la conscience ».