J’ai écrit, enfin, beaucoup plus que ce que je n’aurais cru. Je suis partie de l’idée du train, de Blanche dans le train. Bien sûr, j’ai complètement foiré, puisque je n’ai pas le deuxième temps (consigne : 2 voyages en train à des années de distance, avec les mêmes personnages ; alterner de paragraphe en paragraphe les 2 années et les distinguer en usant d’italiques). Enfin, j’ai rempli la première moitié du contrat. Et ceci s’est écrit tout entier tendu dans l’idée d’en écrire la répétition. Je pourrais, plus tard, faire le parcours répété – Blanche et dans le wagon à côté, une conversation écoutée. Mais, il faut que j’avance.
Il faut que je me souvienne que j’ai enregistré ce texte.
Et que je publie ici une photo d’un extrait de Ann je-ne-sais-qui que je lis en ce moment, une américaine. Sur ce que chacun est persuadé d’avoir à faire, à propos de quoi il n’a rien lu nulle part.
Il fait beau maintenant, je vais prendre un bain, je vais manger une glace, je regrette de ne pas faire de tai chi. C’est l’été, c’est l’été. J a demandé à ce qu’on joue un jeu de société. Ches dort. Je suis contente d’avoir enfin écrit. Tant pis si c’est raté. Je dois me dépêcher.