#03bis 02 – Que fallait-il, il fallait, Une situation à quatre. A quatre personnages, un quatuor. Et tout en moi qui y résistait,

Publié le Catégorisé comme scholies Aucun commentaire sur #03bis 02 – Que fallait-il, il fallait, Une situation à quatre. A quatre personnages, un quatuor. Et tout en moi qui y résistait,

C’est fait, je l’ai sorti cette nuit le #03bis, ça ne me plaît pas du tout, mais enfin, il fallait. Bien avancer. Que fallait-il, il fallait, Une situation à quatre. A quatre personnages, un quatuor. Et tout en moi qui y résistait, qui y répugnait. Je m’en rends compte : il n’ y a pas, il n’y a plus d’autres personnages dont je veuille que le mien. Bon sang. Quel. Narcissime. Prête, je ne suis plus du tout alors alors à écrire un roman? C’est fini pour moi, le roman? A ces autres personnages, quelle utilité trouver? Bien sûr, il y a la possibilité de l’invention. C’est-à-dire, il n’y a pas. Il n’y a plus pour moi. Comme je l’ai déjà dit. A moins que ça ne me vienne, me revienne. Ce que je ne vois toujours pas venir. Je fais l’atelier pour donner la chance à ça. Ici, la scène que j’ai écrite, je la crois bien absolument inutile. Je ne vois absolument pas ce qu’elle pourrait apporter. J’ai juste fait ce qu’il fallait pour avoir une scène à quatre. J’ai cherché, cherché, j’ai d’ailleurs eu d’autres idées. Mais rien qui me. Enfin, très franchement, je ne pense pas que je vais garder ce texte. Qu’est-ce que j’y aimerais dans ce texte : la pluie par la fenêtre que je ne suis par arrivée pourtant à dire. C’est la fenêtre que je ne suis pas arrivée à dire, les fenêtres. La mère qui met les plats sur la table en disant : C’est raté. Pour le reste, je pourrais tenter de régulièrement d’y revenir, et gonfler les personnages de davantage de sang, de fièvre, de paroles, de corps, d’histoire, que sais-je. Je vais essayer. Je vais essayer, d’écrire d’autres frères que ceux que j’ai écrits. Mais quel autre frère serait possible. Comment affiner les portraits. Quelle petite touche? Que sais-je de ces deux enfants? Attendre que vienne cela qui m’entraînera autre part. Je ne pense pas que je vais garder ce texte. Vraiment, ce n’est pas ce que je veux faire. Se rendre compte, qu’au fond, un roman, peut-être pas… Ou apprendre à prendre plus de liberté avec les consignes. Ou…. Ne pas trop se poser de questions, continuer….J’ai pourtant a priori confiance en ce qui s’écrit, comme j’aurais confiance dans un rêve. Qui plus est, évidemment, c’est loin, très loin de la consigne Gertrude Stein… Y a pas à dire. Gertrude Stein fit des portraits. En relire alors, l’un ou l’autre. Je suis complètement enfermée en moi-même. Altos que l’envie de faire des portraits, pour justement me rapprocher des autres, pour aller vers eux, pourrait me tenter.

Aussi, plutôt découragée par moment. J’écris trop long et la vie, les contingences, sont trop prenantes. En même temps, que je voudrais lui donner du temps, aussi, à la vie : faire à manger, courir, se promener, errer. Et je me relis plus que je ne devrais, épouvantée alors par une virgule mal placée, tentée de passer au je un texte écrit au elle, etc, je ne devrais pas tant regarder en arrière, avancer. Avancer, avancer. Qu’est-ce qui m’attend pour le #04. Boire un café, me coucher, et réfléchir à ce que j’aurais pu faire d’autre, comme #03bis. Cette scène, par exemple, à laquelle je pense également, l’écrire? Dans la nuit de demain? L’affreuse scène du bar du Zodiac ? Faire une #3bis bis? Et le rêve? « Blanche ou le non au père », Le réécrire? Un #3bis Ter?

Sur le site du Tiers Livre, dans le blog de l’atelier : #été2023 #03bis | crème à la vanille

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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